Logiciels alternatifs à Sellsy
Comparatif des 5 meilleures alternatives à Sellsy
Hubspot CRM
Pipedrive
Monday sales CRM
Axonaut
Salesforce Sales Solution
Aujourd’hui, près de 70% des PME sont équipées d’un CRM et 87% ont opté pour une solution SaaS (source : Belacom). Sellsy a un vrai mérite : vous éviter de jongler entre dix outils différents pour gérer factures, CRM et pilotage commercial.
Mais un “tout-en-un” n’est pas toujours la réponse universelle. Quand vos commerciaux veulent un pipeline ultra-personnalisé, quand votre DAF cherche plus de finesse sur la partie reporting, ou quand le coût par licence commence à peser… il peut être temps de regarder les autres CRM.
👉 C’est précisément ce qu’on explore ici : les limites les plus fréquentes de Sellsy, et dans quels cas une alternative comme HubSpot, Zoho ou Axonaut peut mieux coller à votre réalité.
Pourquoi vouloir une alternative à Sellsy ?
Sellsy a marqué des points en proposant un vrai couteau suisse. CRM, facturation, gestion de trésorerie… tout est dans la même interface. Pour beaucoup de PME, c’est un soulagement de ne plus jongler entre Excel, un CRM d’un côté et un logiciel de facturation de l’autre.
Mais un outil “tout-en-un” n’est pas forcément l’idéal pour toutes les entreprises. Selon votre taille et vos priorités, Sellsy peut vite montrer ses limites :
Trop complet pour une TPE
Si vous êtes deux associés qui veulent juste suivre vos prospects dans un pipeline clair, devoir paramétrer aussi la facturation, les relances et les exports comptables peut vite sembler superflu. Un CRM plus simple, branché en 5 minutes, fera mieux le job.
Pas toujours le plus économique
Une licence à 49 € par utilisateur, ça passe pour une PME établie. Mais pour une start-up qui recrute ses premiers commerciaux, ça pèse vite dans le budget, surtout si chaque poste de dépense doit être justifié auprès des investisseurs.
Un besoin de CRM “vente pure”
Certaines équipes veulent aller droit au but : prospection, suivi des leads, relances. Pas besoin d’embarquer la facturation ou la pré-compta. Ici, des outils ultra-spécialisés dans la vente apportent plus de vitesse et de clarté.
La question de la montée en puissance
Une entreprise qui gère 30 opportunités par mois dans Sellsy est à l’aise. Mais si demain le pipe passe à 500 deals, avec 10 commerciaux qui doivent collaborer dessus, la mécanique devient plus lente. Certains CRMs sont taillés pour encaisser ce volume.
Un besoin d’intégration forte
Si toute votre boîte vit déjà dans Google Workspace, ou si vos process commerciaux sont modélisés dans Monday, il est logique de chercher une solution qui se branche nativement à cet écosystème, plutôt que de multiplier les connecteurs.
| 💡 À retenir Sellsy reste un bon choix. Mais ce n’est pas non plus le choix universel. Tout dépend de vos priorités : simplicité, coût, spécialisation, volume, intégration ? Alors avant d’étudier un outil, précisez ce que vous en attendez. |
Les cas typiques où une alternative à Sellsy a plus de sens
Sellsy coche beaucoup de cases, mais selon votre taille d’entreprise, vos process et vos objectifs commerciaux, il peut arriver que l’outil ne colle pas tout à fait à vos besoins.
Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, il serait judicieux de considérer les alternatives. 👇
La startup qui veut juste sortir d’Excel
Deux cofondateurs, dix prospects actifs, et un tableau Excel qui commence à ressembler à un champ de bataille. Passer sur Sellsy, pourquoi pas, mais vous risquez de vous retrouver avec une usine à gaz pour ce que vous cherchez : suivre simplement qui appeler et quand.
Une alternative ultra légère comme noCRM.io ou Streak a plus de sens. Vous restez dans votre Gmail, vous gagnez un vrai pipeline visuel, et vous ne payez pas pour des modules dont vous n’avez pas encore l’usage.
La PME qui structure son équipe commerciale
Vous passez de deux à cinq commerciaux, vous attaquez des cycles de vente plus longs, et là les limites apparaissent. Les reporting maison de Sellsy ne suffisent plus, les prévisions sont floues, et chacun relance à sa sauce.
C’est typiquement le moment où un CRM pensé “vente pure” devient plus efficace. Pipedrive, par exemple, vous permet d’automatiser les relances, de personnaliser vos pipelines, et d’avoir enfin des prévisions lisibles pour le prochain comité de direction.
Si le marketing commence aussi à peser dans la machine, un HubSpot Sales Hub pousse encore plus loin avec l’intégration email et tracking.
L’entreprise déjà à fond dans un écosystème
Si votre quotidien est déjà rythmé par Google Workspace ou Monday, ajouter un outil complet comme Sellsy peut sembler contre-intuitif : vous multipliez les silos au lieu de simplifier.
Mieux vaut choisir une alternative qui s’intègre directement là où vous travaillez déjà. Streak est pensé pour Gmail — vos mails deviennent votre CRM. Monday Sales CRM, de son côté, est logique si vous pilotez déjà vos projets et process dans Monday : vous ajoutez juste une brique “ventes” à l’existant.
La scale-up qui doit passer à la vitesse supérieure
Vos commerciaux signent de plus en plus, les leads affluent, mais vous sentez que Sellsy atteint ses limites dès qu’il s’agit de gérer des volumes massifs. Les intégrations deviennent critiques, vous avez besoin de jouer sérieusement avec la donnée, et chaque minute perdue sur une ressaisie coûte cher.
C’est le terrain de jeu de solutions comme Salesforce Sales Cloud ou Zoho CRM. Ce n’est pas le même budget, ni le même timing de mise en place, mais vous gagnez un niveau de personnalisation et de scalabilité que les solutions “PME friendly” ne peuvent pas toujours offrir.
La société qui cherche à optimiser ses coûts
À force d’ajouter des licences, la facture Sellsy commence à peser lourd dans votre budget SaaS. Si vous n’utilisez finalement que la partie CRM et que la facturation reste gérée ailleurs, vous payez peut-être pour du superflu.
Regarder vers des alternatives plus ciblées comme Vtiger ou Zoho peut réduire significativement la note. Ces outils couvrent l’essentiel du cycle commercial, parfois avec un modèle freemium ou des prix plus souples — tout en gardant des fonctionnalités solides pour les équipes vente.
Comment éviter de vous tromper dans le choix de votre CRM ?
Le pire scénario avec un CRM, ce n’est pas de mettre 2 mois à le paramétrer. C’est de se rendre compte 18 mois plus tard qu’il ne correspond pas à vos besoins réels et de devoir migrer vos données, reformer vos équipes et renégocier un contrat.
Pour éviter cette galère (et c’est malheureusement fréquent), gardez en tête ces trois étapes clés :
Clarifiez vos priorités dès le départ
Beaucoup d’entreprises se plantent parce qu’elles n’ont pas défini leur “use case” principal. Est-ce que vous cherchez avant tout
- un pipeline commercial clair pour vos commerciaux ?
- un outil qui centralise devis, factures et relances ?
- ou un CRM pensé pour l’expérience client (support, suivi SAV) ?
👉 Un même outil ne peut pas tout faire parfaitement. Classez vos besoins par ordre de priorité, quitte à sacrifier des fonctionnalités secondaires.
Projetez-vous sur le moyen terme
Un CRM, ce n’est pas une app que vous pouvez changer tous les six mois. C’est une brique centrale qui doit évoluer avec vous. Imaginez votre activité dans un an, puis dans trois : volume de clients, taille de l’équipe commerciale, ouverture à l’international, nouveaux canaux de vente.
👉 Vérifiez que l’outil peut absorber cette montée en charge (scalabilité, licences, intégrations). Autrement, vous risquez d’exploser vos coûts ou de devoir repartir de zéro.
Testez vraiment avant de signer
Ne vous contentez pas d’une vidéo marketing ou d’un joli site web. Demandez au moins deux démos, mettez les éditeurs face aux mêmes cas d’usage concrets (créer un contact, transformer un devis en facture, générer un reporting simple).
Profitez de la période d’essai pour impliquer un manager commercial, un utilisateur “terrain” et un profil back-office. Si l’outil ne convainc pas ces trois types d’utilisateurs, c’est un mauvais signal.
| 💡 Préparez une mini-checklist avant chaque démo. Exemple : Combien de clics pour créer une opportunité ? Peut-on personnaliser le pipeline sans coder ? Est-ce que les données se synchronisent avec mon outil de facturation ? En comparant les réponses, le choix devient vite plus évident. |
Résultat : vous passez d’un choix “à l’instinct” (et souvent biaisé par le prix ou une démo séduisante) à une vraie décision alignée sur vos priorités et votre trajectoire de croissance.
Conclusion – Un CRM, ça se choisit pour avancer, pas pour bricoler
Dans une PME, le CRM c’est le nerf de votre relation client, et donc de votre croissance. Mal choisi, il devient une usine à gaz ou un coût fixe qui plombe votre marge. Bien choisi, il fluidifie vos ventes, fiabilise vos données et libère vos équipes de la paperasse.
👉 Si votre priorité, c’est vendre vite et suivre un pipe clair, un outil simple comme Pipedrive ou noCRM.io peut suffire.
👉 Si vous devez intégrer marketing, support et reporting, les mastodontes comme HubSpot ou Zoho prennent le relais.
👉 Et si votre enjeu est de tout centraliser — devis, factures, paiements, CRM — alors rester sur un tout-en-un comme Sellsy est cohérent.
Ce qu’il faut retenir ? Le CRM parfait n’existe pas. Mais un mauvais choix peut vite coûter plus cher qu’il ne rapporte. La bonne question n’est donc pas “quelle alternative à Sellsy est la meilleure ?” mais : “quelle solution va vraiment faire avancer mon business cette année ?”
| 💡 Envie d’explorer le sujet en détail ? Voici quelques ressources pratiques pour affiner votre réflexion et passer à l’action : – Réussir son projet CRM en 5 étapesCRM : quels avantages pour votre entreprise ? – Panorama des fonctionnalités (basiques et avancées) d’un logiciel CRM – Les meilleures formations pour se former aux métiers du CRM |
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