Comparatif des 11 meilleurs logiciels de Gestion des contrats

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Un contrat d’entreprise est bien plus qu’un simple papier légal. C’est un accord écrit qui protège et montre l’engagement entre deux parties en fixant ce que chacun doit faire. Sa gestion va de sa création jusqu’à sa fin ou son renouvellement, ce qui en fait la base des relations entre entreprises. Cette sécurité juridique est essentielle, car elle permet d’éviter les malentendus et les conflits en donnant des règles claires à suivre.

Pas de temps à perdre ? Voici ce qu’il faut retenir sur la gestion des contrats d’entreprise :
  1. Un pilier des relations commerciales : sécurise les engagements, évite les litiges et assure la conformité avec la législation en vigueur.
  2. Un cadre juridique strict : validité basée sur le consentement, la capacité juridique, un objet clair et une cause licite.
  3. Une digitalisation essentielle : les logiciels de gestion et la signature électronique réduisent les erreurs, accélèrent les processus et améliorent la visibilité sur les obligations.
  4. Des types de contrats adaptés aux besoins : prestation de services, sous-traitance, partenariat… chaque situation a son document juridique.
  5. Un impact financier et fiscal à surveiller : nouvelles mesures fiscales, contrôle accru des obligations sociales et sanctions en cas de non-conformité
  6. .

Si vous voulez protéger votre entreprise et optimiser la gestion de vos contrats, passer au numérique n’est plus une option, c’est une nécessité.

Pourtant, selon des études du World Commerce et Contracting, 90 % des entrepreneurs ont besoin d’aide pour comprendre leurs contrats et 50 % des entreprises signalent des difficultés dans le respect des exigences réglementaires liées à la gestion des contrats. Pire encore, 40 % des entreprises ont du mal à suivre l’état des contrats (en cours, expirés, à renouveler), soulignant la nécessité de systèmes et logiciels centralisés.

La réforme introduite par l’ordonnance n°2016-131 du 10 février 2016 et la loi n°2018-287 du 20 avril 2018 a profondément modernisé le droit des obligations et des contrats (articles 1101 et suivants du Code civil), renforçant encore davantage l’importance d’une gestion contractuelle rigoureuse.

Cette gestion complexe nécessite des contrats personnalisés, adaptés aux besoins spécifiques de chaque situation commerciale. Comment alors sécuriser efficacement vos relations commerciales à travers une gestion optimale de vos contrats d’entreprise et de vos données ?

Importance des contrats commerciaux

Les contrats commerciaux sont essentiels pour sécuriser vos relations professionnelles. Ces documents juridiques formalisent les engagements entre les parties et permettent d’éviter les malentendus qui pourraient survenir au cours de l’exécution de la collaboration.

Quand a-t-on besoin d’un contrat commercial ?

Un contrat commercial devient nécessaire dès que vous commencez une nouvelle relation professionnelle. Par exemple, quand vous travaillez pour la première fois avec un fournisseur, il vaut mieux mettre les choses par écrit pour que tout soit clair. C’est pareil avec les clients : le contrat protège les deux parties en définissant précisément ce que chacun doit faire.

Au lancement d’une nouvelle activité, le contrat pose les bases solides de la collaboration. Il évite les malentendus en précisant les prix, les délais et les services attendus. Même si vous faites confiance à vos partenaires commerciaux, avoir un contrat bien rédigé vous permet de dormir tranquille, tout est écrit noir sur blanc.

En bref, dès qu’il y a un engagement professionnel important, un contrat commercial s’impose. 

Cadre Législatif 2025 : Les nouvelles règles du jeu

Évolution du calendrier des négociations

Le législateur français a introduit des ajustements significatifs dans le processus de négociation des contrats commerciaux pour l’année 2025. Ces modifications visent à optimiser les négociations et à permettre aux consommateurs de bénéficier plus rapidement de prix ajustés.

Nouveau Calendrier 2025 :

  • Période de négociation : Du 1er décembre au 31 janvier 2026
  • Communication des conditions générales de vente :
    • Entreprises avec un chiffre d’affaires < 350M€ : avant le 15 novembre 2025
    • Entreprises avec un chiffre d’affaires ≥ 350M€ : avant le 1er décembre 2025
Conseil pratique :

Anticipez la préparation de vos conditions générales de vente pour respecter ces nouveaux délais. Une planification rigoureuse est essentielle pour éviter les pénalités.

Sanctions et contrôles renforcés

Pour assurer le respect de ces nouvelles dispositions, le système de sanctions a été renforcé :

  • Amendes administratives pouvant atteindre 400 000€ pour non-respect des délais
  • Mise en place d’un système de médiation renforcé pour la résolution rapide des conflits
  • Contrôles accrus par les autorités compétentes dès mars 2026
Recommandation :

Mettez en place un système de suivi rigoureux des échéances et formez vos équipes commerciales et juridiques aux nouvelles procédures pour éviter tout risque de sanction.

Les fondamentaux du contrat commercial

Pour qu’un contrat commercial soit valide, il doit respecter plusieurs conditions fondamentales établies par le droit français et le Code Civil (article 1128 du Code civil). Ces éléments constituent le socle sur lequel repose la validité de tout engagement contractuel et assurent la sécurité des relations commerciales.

Ce document légal établit des droits et des obligations réciproques des parties à travers 4 éléments clés.

Le consentement des parties

Les parties doivent donner leur accord libre, sans vice (erreur, dol ou violence). Par exemple, un fournisseur et un acheteur doivent tous deux accepter volontairement les termes de leur accord.

L’objet du contrat

C’est le cœur du contrat : ce qu’on vend, ce qu’on achète ou le service qu’on va rendre. Il faut que ce soit précis et légal. Si vous vendez une machine, il faut décrire exactement laquelle, avec ses caractéristiques.

La capacité juridique

Les parties doivent avoir la capacité légale de contracter. Dans le cas d’une entreprise, le signataire doit avoir le pouvoir d’engager sa société. Par exemple, un commercial ne peut pas toujours signer un gros contrat sans l’accord de sa direction.

La cause licite

Le contrat doit respecter la loi. On ne peut pas faire un contrat pour quelque chose d’illégal. Par exemple, un contrat de distribution ne peut concerner que des produits autorisés à la vente.

Types de contrats d’entreprise et leurs utilisations

Le monde des affaires offre différents types de contrats, chacun adapté à des situations et des besoins spécifiques. Comprendre leurs particularités est essentiel pour choisir l’outil juridique le plus approprié à votre situation.

Contrat de prestation de services

Le contrat de prestation de services est un accord commercial qui encadre la réalisation de services entre un prestataire et son client. Ce document définit précisément la nature des prestations à réaliser, leurs conditions d’exécution et les engagements de chaque partie. Par exemple, il peut s’agir de services de consulting, de maintenance informatique ou de formation professionnelle.

Contrat de sous-traitance

Le contrat de sous-traitance sert de cadre légal et opérationnel entre le donneur d’ordre et le sous-traitant. Il permet de définir précisément les responsabilités, les obligations et les attentes de chaque partie, tout en établissant les conditions de réalisation des travaux confiés.

Il définit clairement la gestion des risques et des aléas, les pénalités éventuelles et les conditions de résiliation, contribuant ainsi à la réussite globale du projet.

Contrat de partenariat

Il formalise la collaboration entre deux ou plusieurs entreprises désireuses de travailler ensemble vers des objectifs communs. Le document structure la relation de partenariat en définissant précisément les modalités de leur collaboration, notamment les apports respectifs, le partage des ressources et les procédures de prise de décision conjointe.

Le contrat établit clairement les obligations mutuelles des partenaires, sur les aspects financiers, opérationnels et stratégiques, tout en précisant les modalités de partage des bénéfices et des risques.

Choisir le bon contrat pour chaque situation

Entre le contrat de prestation de services, le contrat de sous-traitance et le contrat de partenariat, les options sont nombreuses et il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. C’est pourtant essentiel de faire le bon choix pour protéger vos intérêts et établir des relations professionnelles solides.

Un contrat de prestation de services convient particulièrement lorsqu’une entreprise recherche une expertise spécifique pour une mission délimitée dans le temps, avec une relation client-prestataire claire et directe, comme faire appel à un expert-comptable ou un graphiste. C’est simple et direct : vous définissez la mission, le prix, les délais, et c’est parti !

Le contrat de sous-traitance est plus adapté quand une entreprise souhaite déléguer une partie de sa production ou de ses services tout en conservant la responsabilité finale envers le client, permettant une gestion optimale des ressources et des compétences externes. Par exemple, quand un constructeur automobile confie la fabrication des sièges à une autre entreprise.

Et si vous cherchez à créer une relation durable avec une autre entreprise pour un grand projet, le contrat de partenariat permet de tout partager : les objectifs, les moyens et même les bénéfices.

N’oubliez pas que chaque situation a ses particularités juridiques. Pour être certain de faire le bon choix et de bien protéger vos intérêts, n’hésitez pas à solliciter des conseils juridiques auprès d’un avocat spécialisé.

La rédaction et la signature des contrats

Éléments clés d’un contrat efficace

La phase de rédaction d’un contrat est la plus importante, car elle détermine la solidité et l’efficacité future de l’engagement. Une attention particulière doit être portée tant sur le fond que sur la forme pour garantir un document juridiquement solide et opérationnellement efficace.

Attention :

La rédaction elle-même demande une attention particulière. Les études montrent que 7 à 10 % des erreurs dans les contrats viennent simplement d’une mauvaise saisie ou d’une rédaction inappropriée. Plus inquiétant encore, un tiers des contrats contiennent des clauses qui ne respectent pas les réglementations en vigueur, ce qui peut mener à des sanctions. Pour être valable, le contrat doit aussi être édité en plusieurs exemplaires, généralement un pour le vendeur et un pour l’acheteur.

Dans ce sens, les deux parties doivent être en capacité de s’engager, avec un consentement libre et éclairé. L’objet du contrat doit être clairement défini et légal, sans ambiguïté sur ce qui est attendu de chacun.

Les responsabilités et garanties doivent être écrites noir sur blanc, tout comme la façon de régler les éventuels désaccords. Le contrat doit aussi préciser clairement tous les aspects pratiques : combien de temps il dure, quand et comment se font les paiements, et dans quelles conditions les prix peuvent changer. 

Bon à savoir :

Aujourd’hui, les outils numériques simplifient grandement la gestion des contrats. Ils permettent d’automatiser les tâches répétitives comme le suivi des échéances et les alertes de renouvellement. Tout est centralisé au même endroit, avec des modèles prêts à l’emploi et même des systèmes intelligents pour analyser les documents. La signature électronique accélère la finalisation tout en restant aussi valable qu’une signature sur papier.

Créer une facture conforme ne prend plus qu’une minute, et l’investissement est rentabilisé en quelques mois. Les équipes commerciales gagnent 25 % en efficacité avec ces outils. 

Aujourd’hui, 95 % des entreprises considèrent l’automatisation des contrats comme essentielle, et 60 % prévoient d’investir davantage dans ces technologies.

Pièges à éviter lors de la rédaction des contrats

Selon la Harvard Business Review, jusqu’à 40 % de la valeur d’une transaction peut être perdue en raison d’une mauvaise gestion contractuelle. Voici les principaux pièges à éviter lors de la rédaction de vos contrats :

L’imprécision du vocabulaire : la première erreur majeure concerne le choix des mots et des expressions. Un vocabulaire imprécis ou ambigu peut mener à de multiples interprétations et créer des litiges. Pour éviter cela, définissez précisément les termes importants dès le préambule du contrat. La cohérence terminologique doit être maintenue tout au long du document, en évitant notamment d’utiliser des synonymes pour désigner un même concept. Les termes juridiques consacrés sont à privilégier pour leur précision et leur reconnaissance légale.

La structure et l’organisation : 20 % du temps de travail est perdu à chercher des informations en raison d’une mauvaise gestion des contrats. Une structure claire et une organisation efficace sont donc essentielles. Le document doit suivre un plan logique et structuré, avec une progression cohérente des idées. Les dispositions de nature différente doivent être clairement séparées en sections distinctes. La numérotation des articles doit être systématique et rigoureuse pour faciliter les références et la navigation dans le document.

Les omissions critiques : l’oubli de certains éléments essentiels peut invalider le contrat ou créer des situations problématiques. Les mentions légales obligatoires doivent être systématiquement incluses. Les clauses fondamentales concernant la durée, le prix et les modalités d’exécution ne peuvent être négligées. Les conditions de résiliation doivent être clairement établies. Une relecture minutieuse par plusieurs personnes permet généralement d’éviter ces oublis.

Les erreurs de forme : respectez les règles légales propres à chaque type de contrat. Vérifiez les signatures. Faites parapher chaque page. Une erreur de forme peut invalider tout le contrat.

Le manque de protection : incluez des clauses de confidentialité si nécessaire. Protégez la propriété intellectuelle. Prévoyez comment régler les conflits. Ces protections évitent les problèmes futurs.

La rédaction complexe : 75 % des professionnels du droit estiment que la plupart des entreprises ne comprennent pas pleinement les implications de certaines clauses dans leurs contrats. Écrivez simplement : une phrase = une idée. Évitez le jargon juridique inutile. Si une clause est complexe, expliquez-la avec un exemple.

Le temps mal géré : les employés passent en moyenne 6 à 8 heures par semaine à gérer des tâches administratives liées aux contrats. Un contrat prend généralement 2 à 4 semaines pour être exécuté, et 2 à 5 jours pour être approuvé. Privilégiez l’utilisation de logiciels de gestion de contrat : 90 % des entreprises constatent une amélioration significative de leur efficacité opérationnelle grâce à l’automatisation de la gestion des contrats, ainsi qu’un gain de temps de 30 % sur la négociation grâce à l’utilisation de modèles et d’outils d’automatisation.

Le suivi et le contrôle : alors que 70 % des professionnels considèrent la gestion manuelle des contrats comme leur plus grand défi, seuls 45 % des entreprises effectuent des audits réguliers. Il est pourtant essentiel de mettre en place un système de suivi rigoureux, d’autant plus que 80 % des entreprises reconnaissent l’importance d’intégrer la gestion des contrats avec leurs systèmes de gestion de projet et de CRM pour un meilleur suivi.

Le manque de mise à jour réglementaire : 50 % des entreprises n’ont pas de processus formalisé pour mettre à jour leurs contrats selon l’évolution de la réglementation. Cette négligence peut rendre certaines clauses obsolètes ou non conformes, exposant l’entreprise à des risques juridiques importants.

Le non-respect des échéances : 25 % des contrats ne sont pas renouvelés dans les temps par manque de suivi adéquat. Cette négligence peut entraîner des ruptures dans les relations commerciales ou le maintien de conditions désavantageuses par reconduction tacite.

Formation des équipes : 60 % des professionnels des contrats estiment qu’une formation continue est nécessaire pour rester à jour avec les meilleures pratiques et les outils de gestion des contrats.

Pour éviter certaines erreurs, 20 % des entreprises ont mis en œuvre des solutions de gestion de contrats et signalent une amélioration significative de leur efficacité.

Les logiciels aident à assurer la conformité avec les lois et réglementations, minimisant ainsi les risques juridiques associés aux contrats. Plus encore, ils permettent d’analyser les données contractuelles et de générer des rapports, ce qui aide les entreprises à prendre des décisions sur les engagements contractuels.

De plus, 62 % des organisations rencontrent des problèmes dus aux erreurs de transferts manuels de données pendant la préparation des contrats, d’où l’importance de mettre en place une gestion numérique des documents.

Formation et Exécution des Contrats Commerciaux

Les Conditions de Formation d’un Contrat Valide

Les quatre conditions essentielles pour qu’un contrat commercial soit juridiquement valable restent inchangées en 2025 :

  1. Consentement libre et éclairé : Les parties doivent s’engager en toute connaissance de cause, sans vice de consentement (erreur, dol, violence).
  2. Capacité juridique : Les signataires doivent avoir la capacité légale de s’engager.
  3. Objet licite et déterminé : Le contrat doit porter sur une prestation légale et clairement définie.
  4. Cause licite : Le motif de l’engagement doit être conforme à la loi et à l’ordre public.
Nouveauté 2025 :

Une attention particulière est portée à la notion de consentement dans le contexte numérique, avec des exigences accrues en matière de clarté des conditions générales en ligne.

L’Exécution du Contrat : Droits et Obligations

L’exécution du contrat reste primordiale. Voici les points clés à surveiller en 2025 :

AspectDétailsImplications Juridiques
Obligations principalesRespect des engagements contractuelsResponsabilité civile en cas de manquement
InexécutionRecours possiblesExécution forcée, dommages-intérêts, résolution du contrat
ModificationsConditions de modificationAccord mutuel nécessaire, formalisation par avenant
RésiliationMotifs et procéduresRespect des préavis légaux et contractuels
Conseil :

Mettez en place un système de suivi numérique de l’exécution du contrat. Des outils de gestion de contrats basés sur l’IA peuvent aider à prévenir les litiges et à optimiser la performance contractuelle.

Les Clauses Essentielles d’un Contrat Commercial en 2025

Pour qu’un contrat commercial soit solide et protège efficacement les intérêts des parties, certaines clauses sont incontournables. Voici les éléments fondamentaux à inclure, mis à jour pour 2025 :

  1. Identification précise des parties : Raison sociale, forme juridique, adresse du siège, numéro SIREN
  2. Objet du contrat : Description détaillée des biens ou services concernés
  3. Obligations des parties : Engagements précis de chaque partie
  4. Conditions financières : Prix, modalités de paiement, pénalités de retard, prise en compte des nouvelles taxes le cas échéant
  5. Durée du contrat : Date d’effet, durée, conditions de renouvellement
  6. Clause de responsabilité : Limites de responsabilité, garanties
  7. Clause de confidentialité : Protection des informations sensibles, conformité RGPD
  8. Clause de non-concurrence : Si applicable, étendue et durée
  9. Clause de force majeure : Définition élargie incluant les pandémies et les cyberattaques
  10. Clause de résiliation : Motifs et procédures de résiliation
  11. Clause de règlement des litiges : Médiation obligatoire avant recours judiciaire
  12. Clause de révision : Mécanismes d’ajustement en cas de changements législatifs ou économiques significatifs
Conseil :

Intégrez des clauses spécifiques liées à la responsabilité sociale et environnementale (RSE) pour refléter les nouvelles attentes du marché et les réglementations en vigueur.

Conséquences juridiques et obligations des parties

La signature d’un contrat entraîne des engagements réciproques et des responsabilités précises pour chacune des parties. Ces obligations doivent être parfaitement comprises et respectées pour éviter tout risque juridique et assurer une collaboration harmonieuse.

Obligations de l’entrepreneur et du maître d’ouvrage

Dans le cadre d’un contrat d’entreprise, les deux parties sont tenues par des obligations légales précises et réciproques qui garantissent le bon déroulement des travaux.

L’entrepreneur s’engage principalement à réaliser les travaux dans les règles de l’art, en respectant scrupuleusement les délais et spécifications définis dans le contrat. Il doit notamment utiliser des matériaux conformes aux normes en vigueur et souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle adaptée. Il doit également communiquer régulièrement sur l’avancement du chantier et il doit veiller à sa sécurité.

Remarque :

L’entrepreneur doit obtenir l’accord écrit du maître d’ouvrage pour toute modification substantielle du projet initial.

De son côté, le maître d’ouvrage est tenu de respecter ses engagements financiers en versant le prix convenu selon l’échéancier fixé. Il doit aussi faciliter l’accès au chantier et fournir l’ensemble des autorisations administratives nécessaires. Une fois les travaux achevés, il est tenu de procéder à leur réception et de signaler sans délai tout désordre éventuel.

Notre conseil :

Le contrat doit impérativement détailler ces obligations et inclure un calendrier d’exécution avec des jalons précis pour éviter tout litige ultérieur. Une gestion efficace des contrats améliore la satisfaction client de 30 à 40 %, en particulier en ce qui concerne les délais et la transparence.

La digitalisation facilite considérablement la conformité et la collaboration. La gestion numérique des contrats permet de :

  • Suivre précisément les obligations et performances contractuelles via des notifications automatiques.
  • Faciliter la collaboration entre parties prenantes grâce aux plateformes de partage et d’édition.

Risque du travail dissimulé et conformité sociale

Le travail dissimulé est la dissimulation intentionnelle d’une activité économique ou d’un emploi salarié pour éviter les obligations légales et les charges sociales. Il peut prendre plusieurs formes : absence de déclaration d’activité, de SIRET, dissimulation d’heures de travail ou de salariés. Il représente un risque pour les entreprises, tant sur le plan pénal que financier.

Le travail dissimulé constitue un délit passible de sanctions pénales et administratives sévères : jusqu’à 45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement, pouvant aller jusqu’à 75 000 € d’amende et cinq ans d’emprisonnement pour un mineur, ou 100 000 € d’amende et dix ans d’emprisonnement en cas de bande organisée.

La mise en place d’une solution de gestion des contrats permet non seulement de réduire les risques de non-conformité, mais aussi d’optimiser les coûts opérationnels de 30 % à 50 %. De plus, 90 % des entreprises confirment que l’automatisation améliore significativement la visibilité sur leurs engagements contractuels, facilitant ainsi le respect des obligations sociales.

Notre conseil :

Mettre en place un système de contrôle rigoureux des contrats et des déclarations sociales.

Nouvelles mesures fiscales impactant les contrats commerciaux

Contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises

Une nouvelle mesure fiscale a été introduite, affectant potentiellement les termes financiers des contrats commerciaux pour les grandes entreprises :

  • Champ d’application : Entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 Md€
  • Assiette : Moyenne de l’IS dû au titre de l’exercice en cours et de l’exercice précédent
  • Taux : 20,6% ou 41,2%, selon le montant du chiffre d’affaires
  • Versement anticipé : 98% du montant estimé, à la date du dernier acompte de l’IS
Impact sur les contrats :

Les entreprises concernées devront prendre en compte cette nouvelle charge dans leurs négociations commerciales et leurs prévisions financières.

Taxe sur le rachat de titres

Une nouvelle taxe sur les réductions de capital par annulation d’actions rachetées a été instaurée :

  • Taux : 8%
  • Assiette : Montant de réduction du capital et fraction des primes liées au capital
  • Application : Opérations réalisées à compter du 1er mars 2025
Conseil :

Évaluez l’impact potentiel de cette taxe sur vos stratégies de rachat d’actions et ajustez vos contrats commerciaux en conséquence.

La bonne gestion des contrats est devenue incontournable pour protéger vos relations commerciales et assurer le succès de vos projets. Pour garantir votre sécurité juridique, il existe aujourd’hui des solutions simples et efficaces.

Notre principale recommandation est de passer au numérique. Les signatures électroniques, déjà adoptées par 65 % des entreprises, réduisent de moitié le temps de signature et les logiciels de gestion centralisée diminuent les litiges de 50 %.

Avec des modèles de contrats prêts à l’emploi et des règles de validation claires, les entreprises gagnent en efficacité. D’ailleurs, 80 % des entreprises qui utilisent ces outils disent mieux suivre leurs contrats et leurs obligations. Cette organisation renforce leur sécurité juridique au quotidien.

Au lieu de passer des heures à chercher un document, on le trouve en 1 ou 2 clics grâce aux outils numériques. Les renouvellements de contrats sont aussi bien plus rapides, ce qui prenait jusqu’à 3 mois se fait maintenant en quelques clics. Depuis la pandémie, une entreprise sur deux a d’ailleurs adopté ces solutions digitales.

Et vous, quand est-ce que vous passez au numérique pour la gestion de vos contrats ?

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