Nous avons eu le plaisir d’interviewer Fabrice Alizon, le fondateur de Pixalione, une agence spécialisée dans le Search MArketing SEO, le SEA et la Data Analytic, réputée pour ses investissements dans l’innovation. Que vous cherchiez une agence SEO ou que vous soyez simplement intéressé par le SEO, cette interview va vous intéresser.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et décrire l’agence Pixalione ?
Je m’appelle Fabrice Alizon. Après un doctorat effectué à l’Ecole Centrale Paris*, suivi de 3 années de recherche aux Etats-Unis, j’ai créé la société Pixalione avec l’ambition d’avoir une approche plus scientifique du SEO. Pixalione est une agence spécialisée dans le Search Marketing SEO, SEA et Data Analytics. Nous existons depuis 13 ans maintenant. La société a obtenu le label ENTREPRISE INNOVANTE de BPI France et nous faisons partie de leur RESEAU EXCELLENCE. Nous collaborons avec des experts CNRS, ECP, ENPC, Universitat Politècnica de València. Nous travaillons aussi bien sur des sites e-commerce ou sites vitrine, pour des grands groupes, mais aussi des ETI et PME, afin d’augmenter leur chiffre d’affaires ou leur génération de leads (contacts).
Comment vous différenciez-vous par rapport à d’autres agences ?
Pixalione est singulière, dans le sens où nous avons développé une suite logicielle sur nos trois métiers (SEO, SEA et Data Analytics), MONETORING™, qui n’a pas d’équivalent sur le marché mondial. Nos clients peuvent donc bénéficier de recommandations très concrètes et rationnelles, soit par le biais de nos consultants, soit directement via la plateforme, en fonction de la formule choisie (full service ou location et accompagnement).
Nous possédons le plus gros lab privé en Search Marketing en France et probablement un des plus gros en Europe, avec plus de 10 chercheurs aujourd’hui (docteurs et ingénieurs de recherche).
Nous portons une attention particulière à la qualité de notre accompagnement, avec des consultants aguerris et des managers possédant une grandes expérience du Search Marketing. Tous les vendredis, les consultants de Pixalione suivent une formation d’une heure dans leur domaine, afin de se tenir très à jour des dernières évolutions.
Pouvez-vous décrire la mission type chez Pixalione ?
- Nous avons deux types de missions :
Le client souhaite internaliser la fonction SEO, auquel cas il loue notre solution logiciel et nous l’accompagnons sur la partie mise en œuvre et stratégie. - Le client souhaite externaliser tout ou partie de son SEO et nous pouvons donc réaliser toutes les tâches du SEO : nous pouvons apporter les correctifs techniques nécessaires ; notre pôle édito peut optimiser ou rédiger du contenu ; nous menons des campagnes d’optimisation de Netlinking ; nous pouvons même intervenir directement sur le CMS du site pour y apporter directement les optimisations
Vous avez une très bonne réputation en R&D, des applications sortent régulièrement de vos labs. Pouvez-vous nous en parler ?
La R&D est intégralement menée en France, tandis que le développement est, quant à lui, assuré par notre société sœur basée à Bangkok (dont nous détenons 100% des parts).
Nos chercheurs travaillent, chacun dans sa spécialité, sur nos trois métiers SEO, SEA et Web Analytics. Si le SEO a longtemps représenté l’essentiel de nos investissements en R&D, les choses se sont rééquilibrées depuis quelque années. Nous travaillons en effet sur l’intelligence artificielle, le traitement automatique du langage, la théorie des enchères et des jeux principalement pour la partie SEA. Chacun de nos chercheurs a une spécialité propre en IA, IT, ou NLP : ils viennent tous de très bonnes Universités Européennes ou du Maghreb (nous avons la chance d’avoir 8 nationalités en R&D, ce qui est d’une très grande richesse).
Ce que nous cherchons à faire en R&D chez Pixalione, c’est reprendre les basiques de la recherche d’information et calquer au mieux le fonctionnement d’un moteur de recherche pour pouvoir fournir des recommandations précises. Nous avons énormément travaillé sur des briques élémentaires qui nous permettent aujourd’hui de vraiment faire la différence. Nous avons également eu la chance de rencontrer des TOP chercheurs avec qui nous avons collaboré ou collaborons encore pour certains.
Notre ambition était simple et un peu folle puisqu’il s’agissait de créer une suite logicielle unique sur le marché qui permettait d’obtenir une vue et des recommandations globales SEO & SEA et Web Analytics. Un peu folle car pour une société montée sur fond propre, il est très difficile de soutenir une R&D aussi ambitieuse avec un coût très important… mais aujourd’hui le pari est gagné !
Le plus gros challenge a été d’obtenir cette approche globale avec une suite logicielle et de développer des modules « best in class ». En effet, si on développe une suite logicielle mais que les modules qui la composent ne sont pas eux-mêmes des tops modules, cela a peu d’intérêt. C’est un vrai challenge, car beaucoup d’autres solutions sont spécialisées : il est donc beaucoup plus facile pour elles d’être à la pointe de leur spécialité. Le challenge est de taille, mais c’est aussi ce qui nous pousse à l’excellence.
Pour être précis, quelle est la cible ? Et concrètement que peut-on attendre de ces applications ?
La genèse de notre démarche est simple : aujourd’hui, les algorithmes de Google et des autres moteurs de recherche régissent le Search Marketing. Avoir la prétention de faire du top référencement, c’est-à-dire se positionner durablement sur des top mots-clés est illusoire sans outil extrêmement puissant. Seuls des algorithmes peuvent en effet concurrencer des algorithmes complexes.
Par exemple, la dernière innovation que nous venons de sortir s’appelle FRACTAL SEO™ ; : il s’agit à nos yeux de la plus grosse innovation de ces dernières années en SEO. Cet algorithme, déposé à l’INPI, nécessite entre 1 et 5 milliards de calculs en fonction de la taille du silo. Combinant nos travaux sur les silos sémantiques et les travaux du mathématicien Franco-Américain Benoit Mandelbrot, FRACTAL SEO™ permet de travailler sur les contenus, les vidéos, les Q&A, les images et le maillage. Nous sommes en effet capables d’établir des recommandations d’optimisation sur l’existant d’un site, d’une chaîne Youtube, de Q&A, etc., mais aussi d’identifier les éléments (pages, vidéos, etc.) qui n’existent pas et qu’il faudrait créer pour obtenir une optimisation optimale. 1 à 5 milliards, on voit bien qu’il serait impossible pour un humain de mener à bien une telle approche !
Notre principal objectif est d’utiliser la partie algorithmique pour solutionner des problèmes extrêmement complexes et de prodiguer des conseils très simples qui sont utilisables par quelqu’un qui n’est pas expert SEO. Et cela fonctionne très bien : en gros, il faut ajouter cela ici, enlever ceci là, etc.
Notre pari est désormais gagné avec des résultats obtenus rapidement et de façon pérenne.
Concrètement, sur tous les leviers SEO, SEA et Web Analytics, les différents modules /applications de MONETORING™ ; peuvent à la fois diagnostiquer, benchmarker, optimiser, bien sûr, et enfin faire du reporting.
Pour la partie benchmark et reporting, nous allons sortir dans les prochaines semaines un module qui permet de réaliser des estimations de trafic des sites concurrents et de fournir une multitude d’informations très précieuses à nos clients.
Vous recommanderiez quoi pour des petites boîtes qui ont besoin de faire du SEO mais qui n’ont pas encore les moyens de payer une agence ?
Pour les sociétés qui ne peuvent pas se payer une agence SEO, nous avons la formule de location de MONETORING™. Comme évoqué précédemment, il n’est pas nécessaire d’être un expert SEO pour comprendre les recommandations qui sont très simples et très faciles à mettre en œuvre. Même si nous travaillons avec de très grands groupes, nous travaillons également avec des entreprises modestes, voire des autoentrepreneurs.
Étonnamment, les résultats sont plus importants pour les petits sites, et ce pour deux raisons : la souplesse des PME qui peuvent mettre en place nos recommandations plus facilement et rapidement que les grands groupes qui ont généralement beaucoup de plus contraintes, avec souvent une multitude de validations (juridique, marketing, communication, etc.) et des contraintes de modification du site qui peuvent parfois être longues à mettre en œuvre ; par ailleurs, les PME sont beaucoup plus dépendantes du digital (puisqu’elles n’ont pas nécessairement de commerciaux dédiés), alors que les grands groupes sont plutôt dans le schéma inverse, avec un dispositif déjà en place et, à tort, pas forcément une conscience forte de la nécessité d’optimiser la stratégie digitale.
Au niveau du budget, nos tarifs démarrent à quelque milliers d’euros par an, ce qui rend nos prestations tout à fait accessibles, même aux petites entreprises.
Un mot de conclusion sur l’avenir du SEO dans le contexte actuel (post-covid)
Le Covid-19 a souligné tout l’intérêt du digital. Le SEO étant le levier le plus rentable (et de très loin) pour capter les futurs clients, il ne devrait pas être impacté négativement par le Covid-19.😉
Malheureusement, certaines sociétés prennent conscience de l’importance du digital seulement maintenant : pour elles, se sera évidemment beaucoup plus dur. Mon conseil aujourd’hui est simple : s’orienter rapidement sur le digital SEA et SEO, pour booster le trafic qualifié. A ce titre, certains de nos clients ont vu leur CA augmenter de x50 pendant le confinement… pour arriver à 1 Million de CA digital par jour ! En ces temps très compliqués, ça fait évidemment rêver…
Un expert digital américain (Bruce Clay) a dit un jour :
« si vous multipliez par 3 votre trafic SEO, cela va changer votre vie, quel que soit votre business. »
Nous avons pu le vérifier à de nombreuses reprises…
Lorsque j’étais chercheur aux Etats-Unis, j’ai beaucoup travaillé sur la notion de clustering, notamment avec le DSM (Design Structure Matrix), technique qui permet de représenter des relations entre éléments de tous types, afin de pouvoir réaliser ensuite des opérations de clustering :
- Design Structure Matrix Flow for Improving Identification and Specification of Modules Alizon F, Thevenot HJ, Shooter SB, 2006
- Three Dimensional Design Structure Matrix – DSM3D Alizon F, Moon SK, Shooter SB, Simpson TW, 2007
- Design Structure Matrix Methods and Applications Eppinger S.D. (Professeur au MIT et inventeur du DSM en 1981) et Browning T.R m’ont demandé de contribuer à leur livre, aux éditions MIT Press, 334 pages, pp. 74-78
Lorsque j’ai démarré Pixalione, nous avons repris cette notion de DSM, pour l’appliquer non plus à des relations de produits/services/fonctions, mais à des relations permettant d’intégrer la distance entre les pages et les mots.
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