Les rôles clés en gestion de projet : guide pour éviter le chaos

39 min de lecture

Trop de projets patinent non pas à cause d’un manque d’outils, mais d’un manque de clarté des rôles. Qui décide ? Qui exécute ? Qui arbitre ? Chef de projet, sponsor, client, copil… Chaque acteur a un levier stratégique — à condition de savoir s’en servir. Ce guide clarifie qui fait quoi dans un projet, pour éviter les zones grises et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

Mis-à-jour par Camille Deneu le 24 novembre 2025
Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

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Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

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Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

À lire aussi

Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

Pourquoi tant de projets échouent ou dérapent, malgré des outils performants et des process bien ficelés ? Souvent parce que les rôles sont flous. Chef de projet, sponsor, client, parties prenantes… chacun a un impact direct sur la réussite — à condition de savoir qui fait quoi, quand, et jusqu’où.

Dans cet article, on clarifie les responsabilités des principaux acteurs d’un projet, avec un découpage simple et une grille de lecture concrète. Objectif : fluidifier la collaboration, éviter les zones grises… et gagner en efficacité dès le prochain kick-off.

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Si vous cherchez des outils pour mieux structurer vos projets, jetez un œil à notre comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet.

Tableau récap – Qui fait quoi dans un projet ?

ActeurRôle principalPosition dans le projetNiveau d’implication
Chef de projetPilote la planification, l’exécution et le suiviInterne / OpérationnelQuotidienne
Client (ou commanditaire)Définit les besoins, valide les livrablesInterne / MétierForte
Équipe projetRéalise les tâches et contribue aux décisionsInterne / OpérationnelQuotidienne
SponsorDéfend le projet, arbitre les décisions clésInterne / DirectionRégulière
Comité de pilotageSupervise et oriente la stratégie du projetInterne / GouvernancePériodique
Parties prenantes internesApportent une expertise métier ou fonctionnelleInterne / TransversalVariable
ConsultantsApportent un regard externe et des compétences clésExterne / ExpertisePonctuelle à régulière
Fournisseurs & prestatairesProduisent ou livrent des composantes du projetExterne / OpérationnelContractuelle

Les acteurs au cœur du projet (opérationnels) 

Ce sont eux qui traduisent les objectifs en actions concrètes. Sur le terrain, au cœur de l’exécution, leur implication est décisive pour faire avancer le projet, résoudre les blocages et tenir les délais.

Le chef de projet – Le pilote du navire

Aucun projet sans capitaine. Le chef de projet (ou project manager) est la figure centrale de l’organisation opérationnelle. C’est lui qui orchestre les actions, coordonne les parties prenantes, arbitre les priorités et veille à ce que tout avance — dans le respect des délais, du budget et des objectifs fixés.

Ses responsabilités clés :

Le chef de projet n’est ni un exécutant, ni un simple planificateur. C’est un facilitateur, un décideur et un garant de la bonne exécution du projet. Sa posture doit être à la fois stratégique (vision globale) et opérationnelle (résolution de problèmes concrets).

Bon à savoir

Dans les projets agiles, ce rôle est parfois scindé entre plusieurs fonctions (Scrum Master, Product Owner, etc.), mais l’enjeu reste le même : coordonner efficacement l’ensemble.

Le client (ou commanditaire) – Le donneur d’ordre

Aucun projet sans client. C’est lui qui initie la démarche, fixe les objectifs et attend un résultat conforme à ses besoins. En interne, il peut s’agir d’une direction métier ; en externe, d’un client “classique”. Dans tous les cas, il est à l’origine de la demande et reste le principal référent métier.

Ses responsabilités concrètes :

Le client n’est pas là pour “attendre que ça tombe” : son implication conditionne la réussite du projet. Trop souvent, des projets dérapent faute d’un commanditaire suffisamment présent ou clair dans ses décisions.

👉 Un bon client est à la fois disponible, engagé et aligné avec les enjeux stratégiques.

L’équipe projet – Les mains et les cerveaux

C’est le moteur opérationnel du projet. L’équipe projet regroupe les profils qui conçoivent, réalisent, testent et déploient les livrables. Elle est souvent pluridisciplinaire, composée de développeurs, UX/UI designers, experts métier, rédacteurs, ingénieurs, etc.

Ses responsabilités concrètes :

Une équipe projet performante, ce n’est pas qu’une addition de compétences. C’est une capacité à travailler en synergie, à se coordonner rapidement et à partager une culture commune du projet. 

La fluidité des échanges, la clarté des rôles et une bonne posture collaborative font souvent la différence entre un projet qui patine… et un projet qui avance.

Les soutiens stratégiques (gouvernance)

Au-delà de l’opérationnel, un projet a besoin de soutien politique, de visibilité et de gouvernance. Ces acteurs assurent que le projet reste pertinent, viable et soutenu tout au long de sa durée de vie.

Le sponsor – Le garant politique et budgétaire

Le sponsor, c’est le point d’ancrage stratégique du projet. Généralement issu de la direction ou du top management, il soutient activement le projet, le finance, et porte sa légitimité auprès de l’organisation.

Ses responsabilités concrètes :

Le sponsor n’est pas un chef de projet bis. Son rôle n’est pas de piloter le quotidien, mais de tenir le cap, de lever les freins et de rassurer les décideurs. Un projet sans sponsor engagé, c’est un projet qui peine à exister au sein de l’organisation — ou qui se retrouve seul en cas de tempête.

​​Moins de 2 projets sur 3 ont un sponsor engagé

Selon des données publiées par Wrike en 2024, moins de 66 % des projets disposent d’un sponsor activement engagé : un signe fort de l’impact de ce rôle stratégique, souvent négligé. Un sponsor flou ou absent = un projet perdant en direction.

Le comité de pilotage – Le gardien de l’alignement stratégique

Le comité de pilotage (ou “copil”) est l’instance de gouvernance du projet. Il réunit les décideurs clés (sponsor, direction, métiers, parfois prestataires) pour orienter, valider, arbitrer.

Son rôle dans le projet :

👉 Un copil efficace n’est pas une chambre d’enregistrement. Il doit challenger les orientations, poser les bonnes questions et servir de relais stratégique pour éviter que le projet ne perde de vue sa finalité. Mieux vaut un copil resserré mais engagé, qu’une réunion fleuve sans prise de décision.

Les parties prenantes internes – Les relais et influenceurs

Derrière le chef de projet et son équipe, il y a toute une galaxie d’acteurs internes qui gravitent autour du projet : direction métiers, fonctions support, utilisateurs clés, représentants RH, IT, etc. Ce sont eux que l’on regroupe sous le terme de “parties prenantes internes”.

Leur rôle dans le projet :

Trop souvent, on les mobilise trop tard ou trop ponctuellement.

Or, bien impliquées, ces parties prenantes deviennent des relais puissants de communication, d’adhésion et de vigilance opérationnelle. Elles sont un maillon clé entre la stratégie et la réalité du quotidien.

Les intervenants externes

Même bien outillée, une équipe projet ne peut pas tout faire seule. Consultants, prestataires ou fournisseurs viennent compléter les compétences internes, sécuriser les choix ou accélérer l’exécution.

Les consultants – Les renforts experts

Face à la complexité croissante des projets, il est fréquent de faire appel à des consultants externes pour renforcer l’équipe projet. Leur rôle ? Apporter un regard neuf, des compétences pointues ou encore accélérer la montée en puissance sur un domaine spécifique (méthodologie, conduite du changement, pilotage PMO…).

Leur rôle dans le projet :

Le consultant n’est pas là pour “faire à la place” mais pour outiller, sécuriser et renforcer. Son impact est réel quand il agit main dans la main avec les équipes internes, avec une logique de transfert et non de substitution.

Les prestataires & fournisseurs – Les partenaires opérationnels

Aucun projet ne se fait en vase clos. Qu’il s’agisse d’un intégrateur, d’un éditeur logiciel, d’une agence ou d’un sous-traitant technique, les prestataires et fournisseurs sont les exécutants spécialisés d’une partie du projet. Leur contribution est souvent essentielle à la réalisation concrète du livrable final.

Leur rôle dans le projet :

Une relation prestataire bien cadrée, c’est un contrat clair, des jalons bien définis et une communication fluide. C’est aussi un suivi régulier, car externaliser ne veut pas dire déléguer sans contrôle.

Conclusion – Clarté des rôles = fondations d’un projet qui tient la route

Un projet, ce n’est pas (seulement) une affaire de planning, de livrables ou de méthodo. C’est surtout une aventure humaine. Et comme dans toute aventure, chacun doit savoir qui fait quoi — sinon, on perd du temps, on prend de mauvaises décisions… et le projet déraille.

Quand les rôles sont bien définis, tout s’aligne : la communication est plus fluide, les arbitrages sont plus rapides, et les objectifs restent clairs pour tout le monde.

Vous retravaillez l’organisation de vos projets ? Commencez par clarifier les responsabilités. C’est souvent le levier le plus sous-estimé — et le plus rentable.

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