Comparatif des 12 meilleurs logiciels de création de site web pour lancer votre projet
Webador
Wix
Webflow
WordPress
Webacapella
Aujourd’hui, on peut créer un site web en 10 minutes. Littéralement. Vous ouvrez Framer, Wix Studio ou Durable, vous répondez à 3 questions, l’IA pond une maquette, rédige les textes, et votre site est en ligne avant la pause dej.
Mais au bout de 6 mois ? Le site ne charge plus très vite. Vous êtes introuvable sur Google. Et impossible de faire une modif sans tout péter.
C’est ça, le vrai sujet : ce n’est pas dur de créer un site. C’est dur d’en créer un qui dure – et qui serve vraiment votre objectif business : générer des leads, rassurer en vitrine, vendre sur une marketplace…
Chez La Fabrique du Net, on reçoit chaque semaine, à destination de nos agences partenaires, des demandes de refonte… de sites créés 6 mois plus tôt. Pas parce qu’ils sont moches. Parce qu’ils ne rapportent rien. Le bon outil, c’est celui qui évite ça.
Vous voulez créer un site web en 2025 ? Ce guide vous aide à choisir entre IA, CMS, et outils no-code selon vos besoins réels.
| Critère | No-code + IA | CMS visuels & flexibles | CMS open-source |
| Vitesse de mise en ligne | Très rapide | Moyenne (selon configuration) | Plus lente à mettre en place |
| Simplicité d’usage | Très accessible, grand public | Accessible avec un peu d’apprentissage | Moins intuitive, demande plus de technique |
| SEO natif | Faible | Bon contrôle (structure, balises, DOM) | Excellent (maîtrise totale) |
| Personnalisation visuelle | Limitée sans effort technique | Très personnalisable via composants | Totale, selon compétences ou plugins |
| Portabilité | Très faible (verrouillage fort) | Variable selon les outils | Excellente (export, auto-hébergement, etc.) |
| Évolutivité | Faible à moyenne | Très bonne, pensée pour scaler | Excellente, aucune limite structurelle |
| Coût long terme | Abordable au départ, mais rigide ensuite | Modéré à élevé (abonnement, add-ons) | Variable, mais généralement maîtrisable |
Avant de choisir l’outil : posez les bonnes questions
Pas besoin de coder pour lancer un site. Mais si vous zappez cette étape, vous partez sur des rails au hasard — et ça finit souvent dans le mur.
Voici ce qu’il faut clarifier avant même d’ouvrir un comparatif :
Pourquoi vous faites ce site ?
Un site vitrine pour rassurer ? Un mini e-commerce ? Une landing pour tester un service ? Parce que tous les outils ne font pas tout. Et certains font tout… mal.
Qui va le gérer ?
Vous seul ? Une équipe ? Un freelance ? Si l’outil est trop complexe ou trop bridé, il finira en friche.
Est-ce que le site va évoluer ?
Nouveaux services, blog, campagnes, espace membre… Certains outils sont faits pour grossir. D’autres pas.
Est-ce que le SEO compte ?
Un site lent, avec un code sale ou verrouillé, ne décollera jamais dans Google.
Et si vous changez d’avis ?
Peut-on exporter le contenu ? Migrer ailleurs ? Spoiler : certaines solutions vous enferment bien plus qu’elles ne vous aident.
Vous éviterez 6 mois de galère.
3 grandes familles d’outils : 3 visions du web
On ne choisit pas un outil de création de site comme on choisit un thème de PowerPoint.
Derrière chaque logiciel, il y a une vision du web. Une façon de construire, de gérer, de faire évoluer un site. Et de bosser.
En 2025, tout s’organise autour de trois grandes logiques.
No-code + IA : pour aller vite, très vite
Framer, Wix Studio, Durable… Ces outils ont changé la donne.
Aujourd’hui, vous répondez à trois questions, l’IA génère le design, écrit le contenu, et vous avez un site “pro” en ligne avant votre deuxième café.
Parfait pour lancer une idée, tester un service, valider un MVP.Mais six mois plus tard ? Vous réalisez que le site rame, que tout se ressemble, et que le SEO est aux abonnés absents.
À condition de personnaliser derrière
Sinon, vous êtes juste un site de plus dans la masse.
CMS visuels + flexibles : pour construire quelque chose de solide
Webflow, Builder.io, Plasmic… Ici, on passe à un autre niveau. Ces outils sont pensés pour les équipes marketing et produit qui veulent garder la main — sur le contenu, le design, les intégrations, tout.
Vous construisez un site modulaire, scalable, qui peut évoluer sans tout recoder à chaque fois.
Un peu plus technique à prendre en main, mais une liberté redoutable quand c’est bien pensé.
Mais en faire un levier de croissance.
CMS open-source : pour garder la main, quoi qu’il arrive
WordPress, Drupal ou une stack Jamstack : ici, on sort du tout-en-un pour reprendre le contrôle.
Ce n’est pas aussi “sexy” à l’ouverture, mais c’est durable, portable, extensible. Vous choisissez où héberger, comment gérer, avec qui travailler.
C’est aussi la seule vraie solution si vous voulez construire un site centré sur le contenu (SEO, blog, articles, pages piliers, etc.)
Ce n’est pas le plus simple. Mais c’est souvent le plus pérenne.
Lisez notre guide complet pour créer un site e-commerce WordPress en 7 étapes
Ce qui doit guider votre choix en 2025 (vraiment)
Créer un site, c’est facile. Créer un site utile, visible, durable : beaucoup moins.
En 2025, les outils sont puissants. Trop puissants parfois. Vous pouvez générer un site complet avec de l’IA en 5 minutes. Le vrai sujet, ce n’est plus “comment créer”, c’est avec quoi tenir dans la durée.
Voici ce qui doit vraiment guider votre choix. Spoiler : ce n’est pas la promesse “en ligne en 1 clic”.
L’IA ne vous sauvera pas (mais peut vous faire gagner du temps)
Wix Studio, Framer, Durable : l’IA génère votre site, vos textes, votre maquette.
Parfait pour un MVP ou un projet express. Mais attention :
- Tout se ressemble.
- Le SEO est souvent inexistant.
- Le code est lourd, les performances bancales.
- Et modifier quoi que ce soit devient vite un cauchemar.
Servez-vous de l’IA pour poser une base. Mais personnalisez vite, sinon vous finissez avec un clone générique.
Et surtout : ne confondez pas “générer un site” avec “concevoir une expérience”. Ce que l’IA produit vite… Google et vos utilisateurs le zappent encore plus vite.
On a testé pour vous. Découvrez ce que vaut vraiment ChatGPT pour créer un site web.
Site builders + CMS headless : puissance + autonomie
Webflow, Builder.io, Plasmic. Ces outils sont conçus pour des équipes marketing qui veulent faire évoluer un site sans dépendre d’un dev à chaque bouton.
- Gestion visuelle ultra fine ;
- Connexion à Notion, Airtable, Hubspot ;
- Logique composant → tout est modulaire.
Si votre site est un outil vivant (pas juste une vitrine), ces solutions sont faites pour vous.
Le SEO : priorité numéro 1 si vous voulez être trouvé
Google ne pardonne plus les sites lents, mal balisés, ou générés à la va-vite.
Regardez :
- Core Web Vitals (vitesse, stabilité) ;
- Propreté du HTML ;
- Structure Hn ;
- Sitemap auto ;
- Lazy loading.
Un bon outil SEO, ce n’est pas juste un plugin. C’est une base technique saine, des pages bien pensées, et un site qui charge vite. Sinon, vos contenus restent invisibles.
- WordPress + plugins bien choisis reste redoutable.
- Webflow vous laisse un contrôle total.
- L’IA ? Elle s’en fout. Et Google vous le fera payer.
Responsive ≠ mobile-friendly
En 2025, 80 % des visites viennent du mobile. Et ce n’est pas juste une question de design qui “s’adapte”.
Un bon outil gère :
- les breakpoints manuels ;
- la navigation pensée mobile ;
- des contenus réorganisés pour le tactile.
Suivez notre guide en 7 étapes pour améliorer l’affichage mobile de votre site et offrir une vraie expérience mobile-first.
Design system ou chaos visuel
Votre site va grandir. Ajouter des pages. Des campagnes. Des blocs.
Si votre outil ne gère pas les composants réutilisables, tout part en vrille :
- Deux boutons différents pour la même action ;
- Trois styles de titres selon les pages ;
- Une dette visuelle ingérable…
Webflow, Framer, ou les CMS qui gèrent des design systems vous sauvent de ce bazar.
Rester libre de bouger
Dernier critère, trop souvent oublié : la portabilité.
- Est-ce que vous pouvez exporter vos contenus ?
- Est-ce que vous avez accès au code ?
- Est-ce que vous pouvez changer d’hébergeur ou de prestataire ?
Par exemple :
- Wix, Squarespace : vous êtes enfermés.
- WordPress, Ghost, Jamstack : vous êtes libres.
Si vous bossez le SEO, créez du contenu ou construisez une marque, ne vous laissez pas enfermer.
Les vrais cas d’usage en 2025
On ne choisit pas entre Framer ou WordPress. On choisit en fonction de ce qu’on veut construire et de comment on veut le gérer.
Voici un tableau clair pour ne pas se tromper :
| Objectif principal | Outils adaptés |
| Tester une idée rapidement | Framer, Durable, Notion + Super |
| Créer une vitrine SEO solide | WordPress, Webflow |
| Gérer du contenu évolutif en équipe | Webflow, Builder.io, Sanity |
| Monter un petit e-commerce | Shopify, WooCommerce |
| Construire un site produit connecté à une stack | Next.js + CMS Headless (Sanity, Contentful…) |
| Créer un média ou un blog structuré | Ghost, WordPress |
| Gérer du multilingue ou du multisite complexe | Drupal, TYPO3 |
Ce tableau donne un bon point de départ. Mais dans la vraie vie, ça se passe rarement aussi simplement.
Voici trois cas concrets pour illustrer ce que ça donne – quand ça marche… ou pas.
#1 Julie veut aller vite… et comprend qu’elle a été trop vite
Julie est freelance UX. Elle veut valider une idée de formation. Elle lance une landing avec Framer + IA, en 2h. Génial.
Mais deux semaines plus tard, elle veut connecter un formulaire à Notion → galère. Impossible sans JavaScript ou outil tiers. Elle tente de modifier le style d’un bloc… et casse la page.
Elle perd 2 jours. Elle finit par reconstruire sur Webflow, où elle a plus de contrôle.
45 % des sites créés avec Framer ou Durable sont refaits sous 12 mois, faute de flexibilité ou de visibilité SEO.
#2 Une PME B2B veut une vitrine… et une vraie autonomie
Une PME lance un nouveau pôle. Objectif : site clair, référencé, facile à administrer.
Elle opte pour WordPress + Kadence. L’équipe marketing peut publier sans dépendre d’un dev. Mais attention : sans brief clair, le thème devient vite un sac de nœuds. Ils repartent à zéro avec une vraie logique de design system.
6 mois de contenus publiés, un site qui remonte sur Google, et une vraie liberté… mais aussi un besoin d’accompagnement initial pour éviter les bugs de structure.
#3 Une startup SaaS veut un site produit pilotable par l’équipe
Une startup choisit Builder.io pour connecter design, contenus, campagnes — sans dépendre des devs.
Tout fonctionne bien jusqu’à la 3e campagne : les composants sont dupliqués partout, les performances chutent. La faute à un mauvais usage du design system.
Ils doivent faire un audit complet… et recoder les composants correctement.
Moralité : même les bons outils demandent des bonnes pratiques.
Avant de choisir un outil, choisissez ce que vous voulez vraiment construire
Créer un site n’a jamais été aussi simple. Mais tenir la distance ? Ça, c’est une autre histoire.
Le bon choix, ce n’est pas l’outil “à la mode”. C’est celui qui colle à votre projet, votre autonomie, votre ambition — aujourd’hui et dans 12 mois.
Vous voulez aller vite ? Testez.
Vous voulez grossir ? Structurez.
Vous voulez durer ? Libérez-vous des outils verrouillés.
Chez La Fabrique du Net, on ne vous dira pas quoi choisir. On vous aide à choisir mieux.
Testez notre simulateur pour estimer le coût de votre projet et trouver la solution la plus adaptée à vos besoins.
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