15 erreurs à éviter lors de la création d’un site internet (guide 2025)

Créer un site internet pour la première fois est toujours plus complexe qu’on ne l’imagine.
Entre le choix du prestataire, la répartition du budget, les délais, la maintenance, le SEO… les pièges sont nombreux, et les erreurs classiques peuvent coûter très cher, surtout pour un premier projet.

La bonne nouvelle : la plupart de ces erreurs sont prévisibles et évitables.

Dans ce guide, nous avons regroupé les 15 erreurs les plus fréquentes que nous observons chez les créateurs de site web débutants, basées sur des centaines d’accompagnements menés par La Fabrique du Net.
L’objectif : vous aider à éviter les pièges, cadrer votre projet et prendre les bonnes décisions dès le départ.

→ Voici les erreurs à éviter absolument lorsque vous créez votre premier site internet.

Erreur n°1 : Mal répartir son budget (tout mettre dans le développement)

C’est probablement l’erreur la plus fréquente : investir 80 % du budget dans le développement initial du site, puis se rendre compte qu’il ne reste presque plus rien pour le marketing, la maintenance ou les améliorations.

La vérité, c’est qu’un site web n’est jamais “terminé” à la mise en ligne.
Le vrai coût arrive après : acquisition de trafic, contenus, optimisation, correctifs, évolutions, hébergement, sécurité…

Voici ce que nous constatons systématiquement :

• ❌ un site magnifique… mais 0 visiteurs
• ❌ un site techniquement solide… mais aucun budget pour le SEO
• ❌ un site bien designé… mais impossible à mettre à jour
• ❌ un site e-commerce… mais pas d’argent pour les campagnes d’acquisition

👉 Pour un site vitrine ou e-commerce, il faut réserver au moins 40 % du budget à ce qui vient après la mise en ligne :

• marketing et acquisition,
• maintenance technique,
• mise à jour du contenu,
• corrections,
• amélioration continue.

Recommandation La Fabrique du Net :

N’investissez pas tout dans la “V1”. Lancez une version simple, testez, améliorez. C’est l’assurance de garder un budget disponible pour ce qui génère vraiment des résultats.

Erreur n°2 : Choisir une agence ou un freelance pas adapté à votre projet

Le choix du prestataire est souvent la deuxième grande source d’échec lors d’un premier projet web.
Non pas parce que l’agence ou le freelance est “mauvais”, mais parce qu’ils ne sont pas adaptés à votre besoin réel.

Voici les erreurs les plus fréquentes :

❌ Une agence “trop” technique pour un porteur de projet débutant

Vous avez besoin d’accompagnement, de pédagogie, de conseils sur le SEO, le contenu, l’arborescence, la stratégie…
→ Une agence purement technique va vous livrer ce que vous demandez, pas ce dont vous avez besoin.

❌ Un freelance isolé qui ne couvre pas toutes les compétences nécessaires

Création site web = design + UX + développement + intégration + contenu + SEO.
Un seul freelance ne peut pas exceller sur tous ces sujets.

❌ Le prestataire qui ne fait que du “clé en main à bas prix”

Derrière un tarif très bas, il y a souvent :

• aucun suivi,
• peu de communication,
• un site non optimisé,
• des retards,
• aucune implication sur les performances.

❌ Le mauvais “fit” humain

Un prestataire peut être excellent techniquement mais impossible à suivre :

• peu disponible,
• pas clair dans ses explications,
• pas à l’écoute,
• promesses irréalistes.

✔ Comment choisir un prestataire vraiment adapté ?

Voici les critères clés :

1) Compétences alignées avec votre projet

• Site vitrine simple → freelance ou petite agence
• Site e-commerce sérieux → agence spécialisée
• Site complexe / sur mesure → équipe senior + méthodologie solide
• Vous débutez → agence “full service” (design, SEO, contenu)

2) Transparence du devis et des méthodes de travail

Une agence fiable explique :

• comment elle travaille,
• comment elle communique,
• quelles étapes seront incluses,
• quel est son rôle et le vôtre,
• quels sont les risques.

3) Qualité des références et retours clients

Un prestataire sérieux :

• montre des cas clients,
• explique ce qui a été fait,
• partage des résultats mesurables.

4) Alignement humain

Vous devez comprendre ce qu’on vous explique.
Si vous avez déjà l’impression d’être perdu dès le devis → fuyez.

Recommandation La Fabrique du Net

Prenez le temps de comparer 3 à 5 prestataires.
Un bon prestataire n’est pas celui qui coûte le moins cher, mais celui qui comprend votre besoin et vous accompagne sur la durée.

Erreur n°3 : Utiliser le CMS propriétaire développé par l’agence

Certaines agences proposent leur propre CMS “maison” pour créer votre site web.
Sur le papier, cela peut sembler rassurant : un outil “simple”, “rapide”, “sur mesure”…
En réalité, c’est l’un des pièges les plus dangereux pour un créateur de site débutant.

Voici pourquoi.

❌ Un CMS propriétaire = dépendance totale à l’agence

Votre site repose sur un outil que seule l’agence maîtrise.
Si vous souhaitez :

• changer d’agence,
• ajouter une fonctionnalité,
• faire évoluer votre site,
• mettre à jour les performances,
• migrer ailleurs…

Impossible sans leur accord.
C’est un lock-in technique : vous êtes “coincé”.

❌ Un CMS propriétaire n’atteint jamais la qualité d’un CMS open source

Une petite équipe ne peut pas rivaliser avec :

• les milliers de développeurs WordPress,
• la robustesse de Drupal,
• la flexibilité de Webflow,
• l’écosystème d’extensions,
• les mises à jour de sécurité,
• la communauté internationale.

Un CMS maison :

• évolue lentement,
• contient plus de bugs,
• a moins de fonctionnalités,
• dépend d’un seul prestataire.

❌ Vous prenez un risque énorme si l’agence ferme, change de direction ou perd son développeur

C’est du vécu :
Quand l’agence disparaît, vous perdez votre site.
Migrer un CMS propriétaire coûte souvent plus cher que refaire un site complet.

✔ Quand un CMS propriétaire peut-il être acceptable ?

Uniquement si :

• vous cherchez un outil très simple pour un mini-site,
• le CMS est reconnu (Wix, Webador, Shopify → ce sont des CMS SaaS, pas des CMS propriétaires maison),
• et que vous acceptez un modèle d’abonnement.

Pour un site professionnel, un CMS propriétaire maison est toujours une mauvaise idée.

✔ Ce qu’il faut privilégier

👉 CMS open source reconnus

• WordPress
• Joomla
• Drupal
• Prestashop
• Magento (Adobe Commerce)

👉 CMS SaaS robustes

• Webflow
• Shopify
• Wix
• Squarespace

Ces solutions offrent : sécurité, évolutivité, indépendance, milliers d’extensions.

Recommandation La Fabrique du Net

Demandez toujours :

“Si un autre prestataire reprend le site, est-ce possible et facile ?”

Si la réponse est floue → quittez la discussion immédiatement.

Erreur n°4 : Multiplier les développements sur mesure

Beaucoup de débutants veulent développer une version “parfaite” du site dès le départ. C’est une erreur coûteuse et inutile.

Croire qu’on sait exactement ce que veulent les utilisateurs

Vos besoins réels évoluent toujours après les premières semaines :

• certaines fonctionnalités ne servent pas
• d’autres deviennent prioritaires
• certains parcours doivent être refaits

Réinventer la roue

80 % des besoins peuvent être couverts via des plugins fiables :

• formulaires
• SEO
• e-commerce
• images
• sliders
• newsletter
• automatisations

Développer ce qui existe déjà = coût élevé + maintenance + bugs.

Ignorer les risques techniques

Chaque développement sur mesure ajoute :

• de la complexité
• des risques de sécurité
• une dépendance forte au développeur
• des coûts long terme

La bonne approche

• lancer une version simple (MVP)
• utiliser l’existant
• ajouter du sur-mesure uniquement sur les vrais enjeux métier

Erreur n°5 : Croire que vous respecterez le planning annoncé par l’agence

C’est l’un des pièges les plus naïfs et pourtant les plus répandus : croire que la date annoncée par l’agence correspondra à la date réelle de livraison.
Dans le développement web, il y a toujours des retards, même avec une équipe sérieuse.

Voici pourquoi :

• les spécifications initiales sont souvent incomplètes
• vous aurez de nouvelles idées en cours de route
• des limites techniques apparaissent au fil du développement
• plusieurs projets tournent en parallèle côté agence
• les validations côté client prennent plus de temps que prévu

Un retard de 20 à 40 % est considéré comme normal dans un projet web.

Ce que cela signifie pour vous :
évitez de planifier un événement, une campagne ou un lancement marketing basé sur la date théorique fournie par l’agence. Préférez une fenêtre de lancement, plus réaliste.

La bonne approche consiste à :

• définir des jalons intermédiaires,
• valider régulièrement les livrables,
• adopter une méthodologie agile quand c’est possible,
• lancer une première version simple avant la version finale.

Le secret : prévoir l’imprévisible. Vous serez moins stressé, et le projet sera plus fluide.

Erreur n°6 : Ne pas consacrer assez de temps à la recette du site web

La recette est la phase durant laquelle vous testez tout : contenu, pages, navigation, formulaires, bugs, cohérence, responsive, performances.
C’est souvent la partie la plus sous-estimée par les débutants… et celle qui crée les plus gros dégâts si elle est bâclée.

Beaucoup de problèmes apparaissent à ce moment-là :

• pages non finalisées
• textes oubliés
• liens cassés
• incohérences entre mobile et desktop
• bugs sur le checkout ou les formulaires
• erreurs d’intégration
• problèmes de SEO technique
• lenteur ou erreurs 500

Et tout ce qui n’est pas signalé pendant la recette devient :
→ un correctif payant
→ un retard supplémentaire
→ ou un problème qui traîne plusieurs mois en production

Pour réussir la recette, il faut :

• prévoir au moins une semaine complète
• bloquer des plages horaires dédiées
• tester le site sur mobile, tablette, desktop
• vérifier chaque page, chaque lien, chaque bouton
• documenter les corrections dans un tableau clair
• valider avant mise en production

Un bon site se joue souvent sur les 10 derniers pourcents.
Ne négligez jamais cette étape.

Erreur n°7 : Penser que votre site apparaîtra en tête de Google par magie

Beaucoup de créateurs de site imaginent qu’une fois le site lancé, Google va naturellement l’indexer, le classer et lui envoyer du trafic.
C’est une idée fausse — et dangereuse.

Le SEO n’est ni instantané ni automatique.
Pour être visible, un site a besoin de :

• contenu de qualité
• pages optimisées
• une arborescence claire
• un bon maillage interne
• de la performance technique
• des backlinks de sites fiables
• une stratégie éditoriale cohérente
• des mises à jour régulières

Un site tout neuf sans contenu, sans autorité et sans backlinks a très peu de chances de dépasser les concurrents installés depuis des années.

Les risques si vous ignorez le SEO :

• très peu de trafic naturel
• un coût d’acquisition qui explose
• une dépendance totale à la publicité
• une croissance extrêmement lente

Le SEO se construit progressivement.
Commencez tôt : publiez du contenu utile, structurez correctement vos pages, optimisez les fondamentaux techniques, et générez vos premiers liens.

Erreur n°8 : Ne pas prévoir le coût réel de création et d’exploitation du site

Beaucoup d’entrepreneurs imaginent que la création d’un site se limite au prix initial du développement.
C’est faux. Le coût réel d’un site inclut :

• l’hébergement
• la maintenance préventive et corrective
• les mises à jour régulières
• les améliorations fonctionnelles
• le support technique
• les outils tiers (SEO, analytics, emails)
• le contenu
• l’acquisition de trafic

C’est souvent ce point qui explose le budget dans les 12 à 24 mois après la mise en ligne.

Exemple typique :
Un site e-commerce de 50 000 visiteurs/mois coûte entre 1 000 et 1 500 €/mois juste en maintenance et en infrastructure.
Un site vitrine pro coûte moins, mais il existe toujours un minimum incompressible.

Si vous ne prévoyez pas ces coûts dans votre budget global, vous serez rapidement bloqué dans les évolutions ou dépendant d’un prestataire qui facture chaque intervention à prix fort.

La bonne approche :
Construire une vision 3 ans du budget global du site, pas uniquement le coût de développement.

Erreur n°9 : Partir sans plan de site clair

Un site lancé sans plan de site (“sitemap”) bien pensé finit presque toujours avec :

• des pages inutiles
• une navigation confuse
• un manque de cohérence SEO
• des contenus difficiles à organiser
• des zones importantes oubliées

Un bon plan de site doit être pensé avant le design, et surtout avant le développement.

Il doit répondre à trois questions clés :

1. Quelles sont les pages indispensables ?
2. Quel parcours utilisateur voulons-nous créer ?
3. Quelles requêtes SEO devons-nous cibler ?

Un plan de site bien structuré permet :

• de simplifier le développement
• d’éviter les allers-retours
• de clarifier les priorités
• d’améliorer le référencement naturel
• de gagner du temps sur la rédaction

Construire le plan du site est une étape stratégique.
Sauter cette étape revient à construire une maison sans plan d’architecte.

Erreur n°10 : Lancer un site trop complexe pour commencer

Beaucoup de débutants veulent lancer un site “parfait”, avec toutes les fonctionnalités imaginables dès la première version. Résultat :
le projet prend des mois, dépasse le budget, et ne correspond jamais totalement aux besoins réels des utilisateurs.

La vérité :
la première version de votre site est là pour apprendre, pas pour être parfaite.

Lancer une version trop complexe est risqué car :

• vous investissez sur des fonctionnalités qui ne seront peut-être jamais utilisées
• le projet devient lourd à maintenir
• vous perdez du temps sur des détails inutiles
• vous retardez la commercialisation
• vous excluez la possibilité de tester l’acquisition rapidement

La bonne approche :
Lancer une version simple et fonctionnelle, tester, mesurer, améliorer.
C’est la méthode des projets web qui réussissent.

Erreur n°11 : Négliger la maintenance (et sous-estimer les coûts cachés)

La maintenance est l’un des aspects les plus ignorés lors de la création d’un premier site web. Pourtant, c’est ce qui garante :

• la sécurité du site
• les mises à jour du CMS
• la résolution rapide de bugs
• la stabilité du serveur
• les optimisations de performance
• la continuité du service

Les erreurs fréquentes :

• penser que “tout est fini” après la mise en ligne
• accepter des forfaits de maintenance opaques
• payer à l’intervention au lieu d’avoir un contrat clair
• ignorer la maintenance corrective
• ne pas prévoir le coût des mises à jour CMS et plugins

Les coûts cachés sont souvent plus importants que le coût initial du site, surtout sur WordPress ou PrestaShop où les plugins évoluent régulièrement.

La bonne approche :
Prévoir un budget annuel dédié et choisir un prestataire qui documente clairement ce qui est inclus.

Erreur n°12 : Signer un devis sans clarifier le périmètre réel

Les devis de création de site internet peuvent cacher de nombreuses zones grises.
Les agences peu rigoureuses utilisent parfois :

• des intitulés techniques flous
• des packages vagues
• des options obligatoires déguisées
• des chiffrages approximatifs
• des omissions volontaires

Si ce n’est pas écrit, ce n’est pas inclus.

Pour éviter les mauvaises surprises :

• faites préciser chaque fonctionnalité
• validez noir sur blanc le périmètre exact
• demandez une explication orale de chaque ligne
• challengez les zones floues
• vérifiez que le devis correspond réellement à votre brief
• demandez un devis révisé si nécessaire

Un bon devis doit être lisible par quelqu’un qui n’y connaît rien.
Si vous devez “deviner” une ligne, ce n’est jamais bon signe.

Erreur n°13 : Négliger les performances et l’UX (vitesse, mobile, cohérence)

Même avec un bon design, un site peut échouer s’il est :

• trop lent
• mal optimisé pour mobile
• mal structuré
• lourd en images
• peu lisible
• encombré
• incohérent entre les pages

Les performances sont un critère majeur pour Google ET pour les utilisateurs.
Chaque seconde de chargement en plus peut faire chuter :

• le taux de conversion
• le référencement
• la crédibilité du site
• le temps passé sur les pages

Les bases à respecter :

• compresser les images
• optimiser le responsive
• éviter les animations excessives
• limiter les scripts
• suivre les indicateurs Core Web Vitals

Un site rapide et simple convertit toujours mieux qu’un site surdécoré.

Erreur n°14 : Sous-estimer l’importance du contenu

Le contenu est souvent l’oublié du projet web.
Pourtant, c’est lui qui :

• explique votre activité
• rassure vos visiteurs
• apporte les preuves
• nourrit le SEO
• génère des conversions
• structure l’expérience utilisateur

Les erreurs classiques :

• rédiger tout le contenu à la dernière minute
• ne pas prévoir de textes pour les pages clés
• ignorer le SEO éditorial
• survaloriser le design face au message
• produire un contenu trop court ou peu clair

Un bon site repose sur :
du texte clair, utile, structuré, optimisé pour les utilisateurs et les moteurs.

Le contenu doit être travaillé avant, pas après le design.

Erreur n°15 : Faire les mêmes erreurs sur Webflow (bonus Webflow)

Tu as un signal GSC fort sur “erreurs création site Webflow”, donc voici un bloc qui va te faire ranker sur cette longue traîne.

Les erreurs fréquentes sur Webflow :

• abuser des interactions et animations
• oublier les breakpoints (tablet / mobile)
• créer des classes inutiles
• multiplier les CMS Collections
• négliger le poids des images
• ne pas utiliser les bons containers
• ignorer la structure sémantique (H1 → H6)
• oublier l’optimisation SEO native
• ne pas configurer les redirections
• laisser le site sans minification ni compression

Webflow est un outil puissant, mais il devient vite chaotique si les bonnes pratiques ne sont pas respectées.

La bonne approche :
structure propre → classes limitées → interactions maîtrisées → CMS rationnel → performance en priorité.