Les meilleures agences de Design UX UI à Clermont-Ferrand

À Clermont-Ferrand, les agences spécialisées en design UX/UI sont souvent constituées de petites équipes de 5 à 15 collaborateurs, majoritairement issues d’écoles locales comme Sup’Info Clermont ou l’École de Design. On recense une quinzaine d’agences avec une expertise numérique affirmée. Le bassin clermontois bénéficie du dynamisme porté par des acteurs comme Turing 22, qui rassemble plus de 80 entreprises numériques, favorisant l’échange et la montée en compétence. Les agences travaillent tant pour la grande industrie régionale (Michelin, Limagrain) que pour les startups SaaS issues de l’incubateur SquareLab, ainsi que pour les collectivités territoriales. Les profils recherchés sont polyvalents : designer graphique, expert en accessibilité, développeur front-end. Le salaire moyen pour un designer UX/UI junior se situe entre 29 000 et 34 000 euros bruts annuels à Clermont-Ferrand, soit légèrement en dessous de la moyenne nationale, mais le secteur connaît une croissance de l’emploi numérique de 6 % sur les trois dernières années dans la métropole.

Les agences UX/UI de Clermont-Ferrand traitent principalement des projets pour les secteurs industriel, agroalimentaire et public. 35 % des missions concernent la refonte de plateformes B2B utilisées par les PME industrielles ou agricoles, reflets du tissu économique fort de l’Auvergne. Les collectivités locales sollicitent aussi ces agences pour digitaliser les démarches publiques (inscriptions scolaires, services citoyens). En parallèle, l’essor des startups tech locales, plus de 240 sociétés recensées en 2023, génère une demande accrue en conception d’interfaces intuitives pour des produits SaaS. Enfin, l’intégration de l’accessibilité aux normes RGAA est devenue une exigence incontournable. Les délais moyens pour un projet complet (atelier UX, wireframes, UI, prototypage) varient de 8 à 12 semaines pour une PME, et jusqu’à 20 semaines pour une ETI ou une collectivité.

À Clermont-Ferrand, le coût des prestations d’une agence UX/UI dépend de la complexité du projet, de son ampleur et des exigences fonctionnelles. Pour une refonte de site vitrine ou institutionnel, il faut compter entre 6 000 et 12 000 euros. Un projet plus ambitieux, tel qu’une plateforme applicative métier avec ateliers utilisateurs et prototype interactif, peut s’élever entre 20 000 et 40 000 euros. Ces tarifs sont généralement 15 à 20 % inférieurs à la moyenne des grandes agglomérations françaises, ce qui s’explique par le coût de la vie local modéré et une concurrence régionale accrue. À noter que la dynamique numérique locale a poussé près de 70 % des agences à adopter une offre modulable, permettant aux PME du territoire d’accéder à des prestations initiales dès 3 000 euros (audit ergonomique, tests utilisateurs).

Les agences de Clermont-Ferrand excellent notamment dans les ateliers de co-conception avec utilisateurs finaux, répondant aux besoins du vaste tissu PME/ETI local (plus de 5 200 entreprises dans la métropole). Les approches centrées utilisateur telles que le Design Sprint, souvent menées dans les locaux de Turing 22 ou du Bivouac, sont fréquentes. Technologiquement, les agences maîtrisent Sketch, Figma et le développement front-end sous React ou Vue.js, répondant aux attentes des startups SaaS et des grandes entreprises. La conformité aux normes d’accessibilité (RGAA) et la sensibilisation aux enjeux d’inclusion sont aussi des points forts, notamment pour les acteurs publics locaux représentant plus de 18 % des missions UX/UI. Enfin, le prototypage interactif rapide fait partie des compétences plébiscitées par les donneurs d’ordres locaux.

Sur le territoire clermontois, la tension sur les profils UX/UI demeure réelle, même si la présence de formations supérieures dédiées (IUT Informatique, masters numériques à Clermont Auvergne) permet de limiter la pénurie. Depuis 2022, le taux d’emploi dans le numérique sur la métropole a augmenté de 10 %, mais la demande en spécialistes UX/UI dépasse toujours l’offre disponible. On estime qu’environ 25 postes restent non pourvus chaque année dans ces métiers, malgré le développement du télétravail qui attire des designers d’autres régions. Pour compenser, plus de 40 % des agences font appel à des freelances locaux ou accueillent des stages longue durée issus du campus numérique. Ceci favorise l’émergence d’un écosystème dynamique mais nécessite une politique RH proactive pour retenir les talents, dont le salaire médian oscille autour de 32 000 euros par an.

Les agences UX/UI jouent un rôle central au sein de l’écosystème numérique clermontois, en lien étroit avec les clusters (Digital League Auvergne-Rhône-Alpes) et des tiers-lieux comme le Bivouac ou Turing 22. Elles collaborent régulièrement avec les startups incubées à SquareLab, ce qui leur donne une visibilité sur les tendances émergentes (applications mobiles, interfaces collaboratives). Les agences participent aussi aux événements comme « Numérique en Commun[s] » ou « Clermont Innovation Week », rassemblant plus de 2 000 professionnels chaque année. Cette implication favorise les synergies entre agences, startups et grands industriels, permettant à la métropole d’afficher un taux de croissance de 8 % du secteur numérique entre 2020 et 2023. Enfin, l’ancrage régional est renforcé par des partenariats avec les universités locales pour la montée en compétence continue des équipes.

La diversité du tissu économique local entraîne des attentes variées : les PME industrielles privilégient la simplicité et la robustesse, tandis que les startups SaaS recherchent innovation et évolutivité. Une difficulté fréquente réside dans l’alignement des parties prenantes sur les enjeux de l’UX, d’autant que 36 % des acteurs ne disposent pas encore de culture projet agile. La gestion du changement, notamment pour le secteur public local, demande un investissement important en pédagogie. Aussi, la multiplicité des intervenants (direction générale, DSI, fonctions métiers) rallonge parfois les prises de décision : le cycle moyen de validation pour un projet UX/UI en entreprise locale est de 5 à 7 semaines, contre 3 à 4 dans des structures plus digitalisées. Enfin, la territorialité impose de s’adapter aux rythmes professionnels locaux, moins marqués par l’urgence que dans les grandes métropoles.

Le marché UX/UI clermontois est notamment influencé par la montée en puissance des projets axés sur la transition numérique des industries traditionnelles, qui représentent près de 30 % des commandes. L’accessibilité numérique s’impose, avec une forte hausse des demandes d’audits RGAA émanant du secteur public et associatif. Le mobile-first devient la norme, 65 % des projets UX/UI locaux demandant une déclinaison pour smartphone et tablette. Les méthodes agiles et les ateliers utilisateurs intègrent de plus en plus les processus, sous l’impulsion des écoles et incubateurs du territoire. Enfin, la croissance des effectifs numériques à Clermont-Ferrand (+11 % en 2 ans) renforce la demande en profils hybrides, capables de concilier design, front-end et compréhension métier, une spécificité appréciée chez les entreprises locales.