Les meilleures agences de Design UX UI à Montpellier

Montpellier rassemble une cinquantaine d’agences et studios spécialisés en Design UX/UI, avec des équipes composées principalement de designers titulaires de diplômes issus de l’école des beaux-arts de Montpellier, de l’ISCOM, ou encore du campus de l’EPITECH local. Les profils expérimentés, avec 4 à 7 ans d’expérience, sont rémunérés entre 38 000 et 48 000 € brut annuels, en phase avec la moyenne régionale. Ce secteur se distingue par l’implication fréquente de designers seniors sur les projets, du fait d’une forte demande sur le marché local — le taux d’emploi numérique sur la métropole dépasse désormais 7 %, boosté par la vitalité des entreprises tech du parc Eurêka et de la French Tech Méditerranée. On retrouve des compétences poussées en design system, prototypage rapide et ergonomie mobile, portées par l’essor des startups SaaS et e-santé implantées dans la région. Les agences collaborent régulièrement avec des startups incubées à Cap Omega, la Halle Tropisme, ou l’incubateur VIA Innova, ce qui leur confère une expertise pointue sur l’accompagnement de projets innovants.

Le coût d’un projet UX/UI à Montpellier dépend du périmètre : pour une refonte complète de site web avec ateliers utilisateurs, prototypes interactifs et charte graphique, le budget typique s’établit entre 15 000 et 30 000 € HT pour une PME. Des missions plus ciblées (audit UX, optimisation d’un parcours client) peuvent se négocier autour de 5 000 à 10 000 € HT. Ces tarifs restent 10 à 20 % inférieurs à ceux observés dans les grandes métropoles françaises, tout en assurant une prestation de haut niveau grâce à la densité de talents issus des écoles montpelliéraines et de la proximité avec les pôles numériques locaux. Le tissu économique local, composé à 68 % de PME et de jeunes entreprises innovantes, génère une forte demande mais aussi une pression tarifaire mesurée, permettant aux entreprises d’accéder à des prestations UX/UI innovantes sans avoir à supporter les coûts franciliens.

À Montpellier, les agences UX/UI travaillent principalement avec trois grands profils de clients : les startups (notamment dans l’e-santé, EdTech ou AgriTech), les PME traditionnelles en transition numérique (industrie, services) et les institutions (collectivités territoriales, universités). Plus de 350 startups ont vu le jour dans la métropole sur les cinq dernières années, créant un écosystème dynamique qui sollicite en continu des expertises en UX/UI pour des applications mobiles, plateformes SaaS et portails métiers. Les collectivités montpelliéraines, bénéficiant de budgets dédiés à la transformation numérique (près de 12 millions d’euros investis par la Métropole en 2023), commanditent régulièrement la refonte de sites ou d’applications citoyennes. Enfin, le secteur industriel, dense entre la zone Garosud et l’est montpelliérain, engage aussi les agences pour moderniser outils internes et supports clients. L’ancrage local favorise ainsi la diversité des cas d’usage et des typologies de projets.

Montpellier affiche un taux d’emploi numérique de 7 %, au-dessus de la moyenne régionale, avec près de 700 emplois dédiés au design digital en 2023 selon Digital 113. Cette dynamique profite à la réactivité des agences locales : le recrutement de designers juniors est facilité par la présence de filières UX/UI à l’Université de Montpellier (Master UX Design) et dans l’écosystème des écoles privées (ESMA, Ecole Condé). Cependant, le marché subit une tension sur les profils seniors, d’où une valorisation croissante des experts locaux, parfois captés à distance par des acteurs parisiens ou internationaux. Cette tension peut allonger les délais ou conduire les agences à proposer des solutions hybrides, mêlant équipes locales et ressources en remote. Pour un projet UX/UI typique, le délai moyen de réalisation varie de 4 à 12 semaines, selon la complexité et la disponibilité des équipes.

Les agences UX/UI montpelliéraines sont à la pointe des outils collaboratifs issus de l’écosystème startup local : Figma, Adobe XD et Sketch dominent pour la conception d’interfaces et la création de prototypages interactifs. En complément, l’usage de l’Atomic Design et du Design Thinking s’est largement démocratisé, notamment sous l’influence du pôle French Tech Montpellier et des nombreux ateliers organisés à la Halle Tropisme. Près de 80 % des agences locales déclarent mener des tests utilisateurs en situation réelle, souvent dans le réseau des tiers-lieux de la métropole comme le Mo.Co. ou Le M.U.R. Montpellier. La tendance au développement no-code (Webflow, Bubble) séduit aussi les startups, en particulier dans la phase de MVP. Montpellier, avec plus de 120 entreprises EdTech et e-santé, encourage ainsi une montée en compétence constante des agences sur les méthodes agiles, le mobile-first et les interfaces inclusives.

Montpellier s’impose comme un pôle d’expertise design reconnu en France, profitant d’une vitalité numérique liée à son rang de 3e métropole la plus attractive pour les startupers (rapport 2023 du Mipih). Le secteur UX/UI local regroupe environ 45 agences, contre plus de 120 à Paris et une trentaine à Lyon. Toutefois, la densité d’acteurs innovants sur l’axe Montpellier-Sète (près de 2 500 entreprises numériques) crée un environnement propice au développement d’expériences utilisateurs à fort impact, notamment dans la santé digitale, l’éducation et les services publics. À coût équivalent, les agences montpelliéraines proposent souvent une expertise de niche, adossée à des collaborations fréquentes avec le BIC, la French Tech Méditerranée ou les clusters Iomeva et Digital 113, fédérateurs du secteur. Ce positionnement séduit particulièrement les entreprises en quête de qualité et de réactivité, tout en capitalisant sur l’ancrage local.

La scène UX/UI montpelliéraine est animée par de nombreux événements structurants : les Design Sprint Days organisés à la Halle Tropisme, les UX Meetups de Digital 113, ou encore les hackathons du BIC Montpellier attirent chaque mois des dizaines de spécialistes. En 2023, plus de 1 300 participants ont assisté à des conférences ou ateliers autour de l’expérience utilisateur dans l’agglomération. Ces rendez-vous permettent aux agences de se former aux dernières tendances, d’échanger avec des profils variés issus du numérique, de la santé ou de l’enseignement supérieur (Université Paul Valéry, IMT Mines Alès Montpellier). La présence de communautés très actives autour des outils comme Figma ou Notion facilite le partage de bonnes pratiques. Enfin, les réseaux d’incubateurs (Cap Omega, Le Village by CA) permettent aux agences de prototyper rapidement des solutions avec des startups locales, stimulant l’innovation continue sur le territoire.

Les agences montpelliéraines identifient trois tendances majeures dans les projets récents : l’intégration de l’accessibilité numérique (suite à l’application du RGAA pour les services publics), la montée en puissance des interfaces mobiles (près de 62 % du trafic web local se fait sur mobile, selon la CCI), et l’automatisation des parcours utilisateurs dans les outils métiers. Du côté des problématiques, les décideurs locaux expriment des attentes fortes sur la mesure de l’impact (AB testing, taux de conversion, satisfaction utilisateur) et la gestion de projets agiles, dans un contexte où la diversité des profils, notamment internationaux, complexifie parfois les processus de co-conception. Les agences doivent ainsi concilier délais serrés, budgets maîtrisés et innovation, tout en intégrant les exigences RSE propres au label French Tech Méditerranée dont Montpellier reste l’un des principaux bastions.