30 exemples de chartes graphiques web très réussies

Charte graphique ne veut pas dire PDF planqué dans un dossier Drive. Aujourd’hui, une bonne charte se vit en ligne : elle guide le design, structure l’expérience, facilite le travail des équipes. C’est un outil stratégique — pas juste esthétique.

On a sélectionné 30 chartes graphiques qui font référence. Grandes marques, institutions culturelles ou événements, tous ont su articuler identité visuelle et déploiement digital. Et surtout, chaque exemple vous apprend quelque chose : cohérence, flexibilité, ton, accessibilité…

À lire si :

• vous bossez sur une refonte d’identité ;
• vous cherchez à moderniser une interface ;
• ou vous voulez simplement voir à quoi ressemble une vraie charte web bien pensée.

1. Medium

Minimaliste ? Oui. Mais simpliste ? Sûrement pas. Medium a conçu une interface où la hiérarchie typographique est la véritable charte graphique. Chaque texte est traité avec soin : fontes élégantes (Charter, Apercu), blancs généreux, interlignage millimétré. L’environnement est neutre pour une raison : mettre la pensée en valeur.

Les rares touches de couleur (tags, boutons, illustrations) jouent un rôle signalétique fort — dans un univers très calme, la moindre teinte guide, structure, attire. L’identité de Medium, c’est son silence visuel. Et ça marche.

👉 À retenir : dans une charte web, l’absence d’ornement peut devenir un choix éditorial fort — à condition que la typographie soit irréprochable.

2. Spotify

Spotify, c’est l’exemple parfait d’une identité transversale bien maîtrisée. Le vert acide, la bulle sonore, la typo ronde : tout est là, tout vit sur le web. Ce n’est pas juste une charte, c’est une atmosphère.

Sur leur UI web, la déclinaison est chirurgicale : boutons, sliders, visuels d’album, tout obéit aux mêmes codes. Les pictos suivent une logique propre, les couleurs secondaires assurent le contraste, l’accessibilité est anticipée. Et surtout, chaque élément est mis au service de l’écoute.

👉 À retenir : une couleur forte n’est pas un gadget si elle est bien intégrée dans l’expérience utilisateur — jusqu’au moindre micro-composant.

3. University of the Arts Helsinki

On est sur du design conceptuel, mais appliqué à la lettre. Toute la charte tourne autour du symbole “X”, utilisé comme matrice de composition : modules graphiques, canevas d’affiches, construction typographique… tout converge.

Sur le web, ça donne une grille très structurée, avec un sens du rythme fort, et une clarté quasi architecturale. L’identité visuelle devient système, et le système devient langage. Peu de marques académiques vont aussi loin.

👉 À retenir : quand une charte web repose sur une idée graphique centrale, elle peut se décliner à l’infini sans perdre sa cohérence.

4. Netflix

Netflix a une stratégie visuelle aussi efficace que discrète. Leur site brand.netflix.com propose un brand kit prêt à l’emploi, où chaque élément (logo, couleur, espace, usage interdit) est cadré.

Pas de fioritures, mais une exigence de précision : le fond noir, les typos sans-serif, les déclinaisons du “N” rouge… tout repose sur des standards UI simples mais pensés pour la reproductibilité à l’échelle mondiale. Et ça marche : la marque est reconnaissable en 2 secondes, même hors contexte.

👉 À retenir : une bonne charte web ne cherche pas l’originalité permanente. Elle cherche la maîtrise — surtout quand la marque parle 30 langues.

5. Shopify

Shopify joue la carte de la charte orientée produit. Le site Shopify.design propose une documentation soignée, pensée pour les développeurs, les designers et les partenaires.

On y retrouve tous les essentiels : logo, palette, grilles, typographie… mais aussi des éléments plus fins : niveaux de contraste recommandés, logiques de composants, comportements responsives. La marque adopte une approche modulaire, avec un fort souci d’accessibilité (notamment sur le texte sur fond coloré).

👉 À retenir : une charte graphique web n’est pas une vitrine figée. C’est un kit vivant, pensé pour être utilisé par des équipes hybrides.

6. App Store

Apple ne fait pas dans la fantaisie, mais dans l’ultra-contrôle. Les guidelines visuelles de l’App Store, disponibles sur developer.apple.com, sont un modèle de rationalité graphique.
Grilles strictes, palettes réduites, usage normé des icônes : tout est pensé pour la cohérence. Le ton ? Froid mais hyper pro. Ce qui fait la force de la charte, c’est sa standardisation à grande échelle, appliquée à des millions d’apps et de contenus. Pas de surprise, mais zéro faute.

👉 À retenir : une charte web très cadrée peut sembler rigide — mais elle garantit une expérience utilisateur homogène dans un écosystème complexe.

7. Starbucks

La charte digitale de Starbucks est un petit bijou d’expérience. Elle ne se contente pas de donner des règles — elle montre. On y trouve des exemples concrets d’affiches, de stories, de landing pages, avec leurs déclinaisons sur mobile.

Le vert iconique, les typos maison, les illustrations food stylisées… tout sert une narration de marque chaleureuse, qui reste lisible et adaptable. C’est une charte qui inspire autant qu’elle cadre, et c’est rare.

👉 À retenir : une bonne charte web, c’est aussi un outil d’alignement créatif pour les équipes — pas juste un fichier de règles.

8. Paris 2024

La charte de Paris 2024 ne se contente pas d’un joli logo. Elle assume une identité Art Déco revendiquée, avec une typo personnalisée, un système modulaire (ronds, lignes, pictos) et une palette sobre mais forte.

Sur le digital, l’application est claire : cohérence des fonds, animations contrôlées, lisibilité sur mobile, et une adaptation fluide aux supports sociaux. Le site brand guide pousse même la logique jusqu’aux templates de stories.

👉 À retenir : quand une charte puise dans un imaginaire culturel fort, elle n’a plus besoin de sur-justification. Elle s’impose d’elle-même.

9. TikTok

La charte de TikTok est à l’image de son produit : vivante, mouvante, ultra contextualisée. Sur brand.tiktok.com, tout est pensé pour les créateurs, les marques, les partenaires. On y trouve le logo animé, les règles de placement, les erreurs courantes, les assets prêts à l’emploi.

Mais ce qui frappe, c’est l’adaptabilité : le logo n’est jamais figé, les déclinaisons sont nombreuses, mais les repères visuels restent ultra solides. C’est un équilibre subtil entre cadre et liberté.

👉 À retenir : une bonne charte web accompagne le mouvement. Elle ne fige pas la marque, elle la rend déployable dans des formats ultra courts.

10. Discord

Discord mise sur une charte qui respire la culture communautaire. Son identité repose sur des couleurs douces mais distinctives, une typo lisible, des mascottes iconiques, et une UI très accessible.

Leur brand portal ne déborde pas de règles, mais il synthétise l’essentiel : logos, marges, utilisations correctes et incorrectes. Ce qui rend la charte forte, c’est son ton. Rien d’arrogant. Juste clair, humain, direct.

👉 À retenir : une charte graphique web réussie, c’est parfois moins de rigueur… et plus de ton juste. Discord parle comme sa communauté.

11. Team Outdoor Paris

Un bon site de marque, c’est un branding qui tient en deux pixels. C’est ce que réussit Team Outdoor Paris : un monogramme TO ultra identifiable, une typographie sur-mesure qui évoque la vitesse, et une palette radicale (le violet) pour sortir du vert omniprésent dans le sport outdoor. En digital, l’ensemble fonctionne partout — logo responsive, contraste efficace, usage social sans perte d’impact. Même en scroll rapide, la marque imprime sa signature.

👉 À retenir : une bonne charte web repose sur des fondamentaux solides — un signe clair, une typographie expressive, une couleur forte.

12. Conservatoire Musique & Danse Grand Paris Sud

Ici, la charte signée part d’un symbole fort : un logotype typographique qui superpose les mots, et crée une sorte d’empilement visuel rythmique — à l’image de la polyphonie musicale ou du travail chorégraphique. 

Sur le web, ça donne une identité immédiatement reconnaissable, très utile pour un établissement local qui doit émerger dans des contextes culturels denses. Les jeux d’alignement, de taille, et la typo expressive permettent de décliner la charte avec impact sur tous les supports numériques.

👉 À retenir : parfois, un simple choix typographique affirmé suffit à créer un système graphique vivant, lisible, et identifiable.

13. Théâtre-Sénart

Comment se démarquer en ligne ? Théâtre ‏Sénart a sa réponse : un “A” totémique, pixelisé, qui devient la pierre angulaire de toute la charte. Il capte l’attention dès le header, structure les gabarits d’event, se transforme en pictos, en favicon, en élément d’accroche. Le contraste fort, les typographies bien dosées et les visuels en aplats font le reste.

👉 À retenir : un site culturel performant, c’est un branding qui ne crie pas… mais qui s’impose dès la première scroll.

14. Tanjazz – Festival de Jazz au Maroc

Tout ici est musical : les lettres vibrent, les espacements respirent, les fonds colorés cadencent l’écran comme une grille d’impro. Mais ce n’est pas que décoratif. Le logo typographique sert de base à un système graphique ultra modulable : parfait pour un site festival qui change chaque année. Et malgré la richesse visuelle, la structure reste lisible : contraste fort, typographie solide, hiérarchie claire.

👉 À retenir : une charte événementielle réussie, c’est un jeu visuel riche… mais toujours structuré pour le web.

15. France Cohortes

Le plus dur dans l’institutionnel ? Exister graphiquement sans en faire trop. France Cohortes trouve le bon ton : un logotype en mouvement — fait de lignes qui suivent des trajectoires — et une mise en page ultra rationnelle. Pas de surcharge, mais une identité graphique pensée pour clarifier. Le site gagne en confiance, lisibilité, rigueur. Même les pages de données respirent.

👉 À retenir : dans les contextes techniques, une charte web peut clarifier sans appauvrir.

16. Observatoire de Paris – Université PSL

Un logo-monogramme qui fusionne les lettres « O » et « P » en une spirale orbitale : symbole discret, mais immédiatement identifiable — évoquant les trajectoires célestes et le rayonnement scientifique. Sur le site, ce motif se module en favicon, header animé ou icône de section. La palette noir et blanc garantit lisibilité et sobriété sur toutes les interfaces, tandis que la typographie contemporaine assure cohérence éditoriale. Résultat : un équilibre rare entre héritage et modernité, parfaitement intégré à l’environnement web.

👉 À retenir : une bonne identité web, c’est celle qui fonctionne du logo jusqu’aux micro-usages (favicon, icônes, header). Quand le motif devient système, l’image de marque s’installe naturellement.

17. Naolib – Nantes Métropole Mobilités

Naolib combine un logotype manuscrit fluide et des pictogrammes de transport stylisés, créant un univers accessible et immédiat. Le tracé évoque un itinéraire — point A à point B — facile à comprendre sur une appli mobile ou un panneau digital. Les couleurs vertes (familières aux Nantais) s’appuient sur une palette territoriale, traduites dans des lignes de transport cohérentes. En ligne, chaque service (vélo, bus, parking) se distingue visuellement sans perdre la signature visuelle unifiée.

👉 À retenir : une charte de mobilité réussie, c’est une UI intuitive. Le tracé fluide guide le regard, les couleurs ancrent localement, les pictos assurent la lecture — sur appli comme sur panneau.

18. So Skilled

Un jeu graphique qui respire, des « étiquettes » colorées qui éclatent comme des fleurs de compétences, incarnant visuellement la diversité et la progression. Ces pictos modulables se déclinent en badges pour web, visuels réseaux ou interface pédagogique. Côté typo, une version ludique mais professionnelle équilibre le symbole. Le système transforme les contenus d’un simple programme de compétences en une plateforme visuelle joyeuse et cohérente.

👉 À retenir : une identité réussie rend visible ce qui ne l’est pas. Les soft skills deviennent un vocabulaire graphique simple à décliner, immédiatement exploitable sur tous les supports.

19. FRS – Fondation pour la Recherche Stratégique

La charte FRS allie sobriété et sens. Un arc rouge entre « F » et « RS » symbolise la vision globale, le dialogue international et le positionnement intellectuel. Ce geste graphique sert de fil conducteur sur site, documents ou réseaux sociaux. La typographie Replica renforce le sérieux, sans rigidité. 

Sur le site, cette identité équipe la navigation, structure les publications et instaure une rigueur visuelle cohérente avec le contenu expert.

👉 À retenir : dans un environnement expert, chaque signe doit porter du sens. L’arc rouge et la typo structurent l’ensemble sans lourdeur — pour une charte solide, discrète, mais lisible partout.

20. Carbone 4

Une tension graphique maîtrisée : deux mains abstraites (symbolisent protection), entourent la planète stylisée. Les lignes diagonales et vecteurs pointus évoquent l’action stratégique et le changement climatique. Le signe fonctionne aussi bien seul (favicon, favicon animé) que dans un header. Couleurs froides, typographie structurée, et mise en page libre défendent un univers rigoureux mais humain. 

En web, cette identité s’adapte aux rapports, aux formulaires, aux dashboards et à une communication éditoriale forte.

👉 À retenir : un signe sobre mais explicite aide à imposer de la crédibilité.

21. Nuits de Fourvière (édition 2024)

La charte des Nuits de Fourvière 2024, c’est du branding à haute tension. Le logo devient grille, motif, partition visuelle. Chaque lettre est un bloc, chaque bloc peut vivre seul ou en combinaison.

Et sur le web, ça fonctionne : la mise en page devient rythmée, vibrante, sans jamais perdre le lecteur. La palette vive et contrastée fait ressortir chaque info, la typographie se cale sur un tempo visuel fort, mais maîtrisé. Un vrai parti pris graphique, qui n’écrase jamais l’expérience utilisateur.

👉 À retenir : un système modulaire bien pensé peut devenir la charte à lui seul — pas besoin d’effets superflus.

22. Institut Artline

Quand une école de création digitale bosse son identité, ça se sent. La charte d’Artline s’appuie sur un langage visuel ultra contemporain : grille pixelisée, typo dessinée au cordeau, palette technique mais maîtrisée.

Mais le vrai coup de force, c’est que tout ça reste digeste. Le site n’est jamais confus, le design ne prend pas le dessus sur le contenu. Les modules sont flexibles, responsives, et la lisibilité reste au cœur du système. On est dans le bon usage du brutalisme digital, sans les dérives.

👉 À retenir : quand on joue la carte graphique forte, il faut une structure web irréprochable derrière. Ici, c’est le cas.

23. Malecare

Tout est là, sans rien en trop. La charte de Malecare respire, dans tous les sens du terme. Des couleurs pleines, mais jamais criardes. Une typo accessible. Des visuels simples, cadrés, humains.

Le site évite l’écueil du pathos ou du lissage corporate. À la place, on a une esthétique sobre, rassurante, et surtout — cohérente. L’identité est pensée pour accompagner, pas pour séduire. Une leçon de justesse dans le traitement d’un sujet sensible.

👉 À retenir : une charte visuelle web, c’est aussi un ton. Ici, il est juste — et ça fait toute la différence.

24. Sanctuary

Sanctuary aurait pu tomber dans la mode du greenwashing bien lisse. Raté — et tant mieux. Ici, les textures organiques, les aplats doux et les typos discrètes servent une vraie narration : celle du vivant, de la vulnérabilité, de l’écoute.

Le système visuel se décline sans bruit : boutons, pictos, compositions, tout se met au service du message. Pas de surcharge, pas de storytelling indigeste. Juste une identité fluide, sincère, web-native.

👉 À retenir : le design web de demain n’est pas forcément spectaculaire — il est sincère, incarné, utile.

25. Mon-avocat.fr

Ici, pas de toge ni de marteau de juge. L’identité de mon-avocat.fr se construit dans la lisibilité, l’accessibilité, la confiance. Le bleu dense, les typos claires, l’UI structurée : tout vise à lever la complexité juridique.

Et ça marche. L’interface est intuitive, les codes sont familiers mais soignés, la grille est solide. L’identité graphique ne cherche pas à briller, elle cherche à rassurer — et c’est exactement ce qu’on attend dans ce contexte.

👉 À retenir : la charte graphique web ne doit pas séduire, elle doit rassurer — surtout quand la promesse, c’est l’accompagnement.

21. Nuits de Fourvière (édition 2024)

La charte des Nuits de Fourvière 2024, c’est du branding à haute tension. Le logo devient grille, motif, partition visuelle. Chaque lettre est un bloc, chaque bloc peut vivre seul ou en combinaison.

Et sur le web, ça fonctionne : la mise en page devient rythmée, vibrante, sans jamais perdre le lecteur. La palette vive et contrastée fait ressortir chaque info, la typographie se cale sur un tempo visuel fort, mais maîtrisé. Un vrai parti pris graphique, qui n’écrase jamais l’expérience utilisateur.

👉 À retenir : un système modulaire bien pensé peut devenir la charte à lui seul — pas besoin d’effets superflus.

22. Institut Artline

Quand une école de création digitale bosse son identité, ça se sent. La charte d’Artline s’appuie sur un langage visuel ultra contemporain : grille pixelisée, typo dessinée au cordeau, palette technique mais maîtrisée.

Mais le vrai coup de force, c’est que tout ça reste digeste. Le site n’est jamais confus, le design ne prend pas le dessus sur le contenu. Les modules sont flexibles, responsives, et la lisibilité reste au cœur du système. On est dans le bon usage du brutalisme digital, sans les dérives.

👉 À retenir : quand on joue la carte graphique forte, il faut une structure web irréprochable derrière. Ici, c’est le cas.

23. Malecare

Tout est là, sans rien en trop. La charte de Malecare respire, dans tous les sens du terme. Des couleurs pleines, mais jamais criardes. Une typo accessible. Des visuels simples, cadrés, humains.

Le site évite l’écueil du pathos ou du lissage corporate. À la place, on a une esthétique sobre, rassurante, et surtout — cohérente. L’identité est pensée pour accompagner, pas pour séduire. Une leçon de justesse dans le traitement d’un sujet sensible.

👉 À retenir : une charte visuelle web, c’est aussi un ton. Ici, il est juste — et ça fait toute la différence.

24. Sanctuary

Sanctuary aurait pu tomber dans la mode du greenwashing bien lisse. Raté — et tant mieux. Ici, les textures organiques, les aplats doux et les typos discrètes servent une vraie narration : celle du vivant, de la vulnérabilité, de l’écoute.

Le système visuel se décline sans bruit : boutons, pictos, compositions, tout se met au service du message. Pas de surcharge, pas de storytelling indigeste. Juste une identité fluide, sincère, web-native.

👉 À retenir : le design web de demain n’est pas forcément spectaculaire — il est sincère, incarné, utile.

25. Mon-avocat.fr

Ici, pas de toge ni de marteau de juge. L’identité de mon-avocat.fr se construit dans la lisibilité, l’accessibilité, la confiance. Le bleu dense, les typos claires, l’UI structurée : tout vise à lever la complexité juridique.

Et ça marche. L’interface est intuitive, les codes sont familiers mais soignés, la grille est solide. L’identité graphique ne cherche pas à briller, elle cherche à rassurer — et c’est exactement ce qu’on attend dans ce contexte.

👉 À retenir : la charte graphique web ne doit pas séduire, elle doit rassurer — surtout quand la promesse, c’est l’accompagnement.

26. Université de Lille

La refonte de l’identité de l’Université de Lille joue une carte exigeante : faire cohabiter institution, innovation, et multiplicité des usages. Le logo, structuré par un “U” modulable, devient balise graphique.

Côté web, la charte tient bon : pictos, titrages, habillage des modules… tout s’appuie sur ce système pour créer une navigation claire, lisible, moderne. La typo sur-mesure apporte du caractère sans nuire à l’accessibilité. Et la palette, volontairement sobre, évite l’effet “marque campus” trop bling.

👉 À retenir : une bonne charte digitale universitaire sait être rigoureuse sans devenir poussiéreuse. Ici, c’est carré, mais jamais froid.

27. Fraîche

Fraîche, c’est l’anti-agence cliché. Sa charte casse les codes du design thinking stéréotypé. Logo brut, jeu typographique flexible, palette à contre-pied : tout respire l’expérimentation.

Mais sur le site, ce n’est jamais flou. Chaque bloc s’ancre dans une logique de lecture, les jeux de contraste sont maîtrisés, les éléments UI sont reconnaissables. Le système est vivant mais piloté. On navigue dans une interface qui dit : “on est créatifs — mais on sait ce qu’on fait.”

👉 À retenir : une identité web audacieuse doit rester ergonomique. Sans cadrage fort, l’audace devient gadget.

28. Exotrail

Une boîte spatiale qui ne tombe pas dans le futurisme cliché ? Exotrail y parvient. L’identité visuelle repose sur un monogramme fluide, des aplats techniques et une typo solide, presque industrielle.

Sur le site, l’UI fait le lien entre ambition techno et clarté business : boutons nets, animations discrètes, hiérarchie lisible, le tout encadré par un bleu profond qui évoque autant l’espace que la fiabilité. Le discours est complexe, mais l’interface reste lisible.

👉 À retenir : quand le sujet est technique, la charte graphique web doit servir de traducteur — pas de vitrine trop léchée.

29. Iliad

Iliad opère un tour de force : incarner l’esprit “start-up” à l’échelle d’un groupe coté. Le logotype s’inspire d’un circuit imprimé, les interfaces respirent l’élégance brute, les visuels naviguent entre tech et narration.

Sur le web, la grille est rigoureuse, les contrastes forts, les animations millimétrées. L’ensemble dégage une vraie tension graphique, maîtrisée sans être aseptisée. Une charte qui parle autant aux ingénieurs qu’aux investisseurs.

👉 À retenir : la cohérence web d’une marque tech passe par des codes forts, mais jamais opaques. Ici, la forme sert la compréhension.

30. Épilogue

Épilogue aurait pu choisir la nostalgie. Elle choisit le design. Le logo casse les lignes de la boulangerie traditionnelle, la palette beige-noir-violet tranche avec les pastels attendus, et les packagings jouent la typographie comme argument de marque.

Sur le site, tout ça se décline sans perdre l’utilisateur : navigation claire, fonds neutres, traitements photo léchés. Le style est là, mais l’UX n’est jamais sacrifiée. C’est simple, direct, visuellement impactant.

👉 À retenir : une bonne charte digitale valorise le produit, pas juste la marque. Ici, ça donne faim — et c’est bien le but.

Charte graphique de marque – FAQ

Qu’est-ce qu’une charte graphique de marque ?

Une charte graphique est un ensemble de règles et de guidelines visuelles qui définissent comment une marque doit être présentée visuellement. Cela comprend des éléments tels que les couleurs, les polices, les images, les textures, les formes, etc. qui sont associés à la marque. L’objectif est de maintenir une image cohérente pour la marque dans tous les supports de communication, y compris les brochures, les sites web, les médias sociaux, les emballages, etc.

Pourquoi est-il important d’avoir une charte graphique de marque ?

Avoir une charte graphique de marque est important pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela permet de maintenir une image cohérente pour la marque, ce qui renforce la reconnaissance de la marque et aide à construire la confiance auprès du public. Deuxièmement, cela assure que toutes les communications visuelles sont conformes à la marque, ce qui aide à éviter les erreurs ou les incohérences. Enfin, cela facilite le travail des prestataires ou des employés qui créent du matériel de marque, car ils disposent de directives claires sur les éléments visuels à utiliser.

Quels sont les éléments clés d’une charte graphique de marque ?

Les éléments clés d’une charte graphique de marque peuvent varier en fonction de la marque, mais comprennent généralement les éléments suivants :

• Les couleurs : la palette de couleurs primaires et secondaires associées à la marque.
• La police : la police principale et les polices secondaires associées à la marque.
• Les images : les images, les symboles et les icônes associés à la marque.
• L’utilisation de l’espace : les règles sur l’utilisation de l’espace, telles que les marges, les alignements, les proportions, etc.
• Les dimensions : les dimensions minimales et maximales pour les éléments tels que les logos, les images, les textes, etc.

Comment créer une charte graphique de marque efficace ?

Pour créer une charte graphique de marque efficace, vous devez suivre les étapes suivantes :

• Étudier votre public cible et comprendre leurs attentes et les tendances en matière de design.
• Étudier vos concurrents pour comprendre les stratégies visuelles utilisées.
• Déterminer votre personnalité de marque en identifiant les valeurs, les missions et les messages clés.
• Travailler avec un graphiste professionnel et/ou utiliser des outils collaboratifs de design (comme Figma ou Adobe Creative Cloud) pour créer un design cohérent et visuellement attrayant, tout en facilitant la collaboration à distance et la gestion des versions.

Comment faire en sorte que ma charte graphique de marque soit respectée ?

Pour faire en sorte que votre charte graphique de marque soit respectée, vous devez :

• Former les employés et les prestataires aux règles de la charte graphique.
• Fournir des ressources visuelles claires, telles que des modèles de présentation et des fichiers de logo, pour aider à la conformité.
• Surveiller régulièrement les communications de marque pour détecter et corriger toute incohérence.
• Évaluer et mettre à jour régulièrement la charte graphique pour tenir compte des évolutions de la marque et des tendances du marché.