Première erreur : un temps de chargement des landing pages trop long
Il s’agit d’une erreur technique qui peut avoir une incidence très négative sur le taux de conversion de votre landing pages. Des pages trop longues à charger peuvent dégrader considérablement l’expérience utilisateur et pousser les internautes à quitter votre site prématurément.
Vous pouvez très bien avoir une magnifique landing page, si l’internaute doit attendre 5 secondes avant qu’elle ne s’affiche, vous partez avec un sérieux handicap. Aux yeux des internautes, le temps de chargement d’une page est l’élément le plus important de l’expérience utilisateur. Pour beaucoup d’internautes, expérience utilisateur = temps de chargement des pages. Une étude a montré que 50% des internautes quittaient le site lorsque le temps de chargement était supérieur à 3 secondes.
Remarque : cette erreur technique ne concerne d’ailleurs pas uniquement les landing pages. Toutes les pages de votre site doivent pouvoir se charger rapidement, en moins de 3 secondes, et même en moins de 2 secondes de préférence. Au-delà de l’aspect UX, central concernant les landing pages, un temps de chargement trop long peut avoir une conséquence très lourde sur le référencement de votre site.
Pour mesurer le temps de chargement de vos pages, plusieurs outils gratuits sont à votre disposition sur internet. Pour avoir une bonne estimation du temps de chargement et pouvoir recouper les résultats, nous vous conseillons de faire des tests sur plusieurs outils. Selon nous, trois outils tirent leur épingle du jeu : Pingdom Tools, Google PageSpeed et GT Metrix. Ce sont des outils que nous utilisons régulièrement pour analyser la performances des sites internet.
Les facteurs qui influencent le temps de chargement d’une page sont nombreux. Des images trop lourdes, l’intégration d’éléments dynamiques type slider, un codage de mauvaise qualité, des fichiers JavaScript ou CSS non compressés, l’absence de CDN et de plugin de cache, l’installation d’un trop grand nombre de plugins / extensions, une solution d’hébergement mal adaptée, etc. L’outil Google Page Speed a le mérite de vous indiquer les éléments qui peuvent être améliorés :
Pour aller plus loin, découvrez notre article consacré 9 techniques pour améliorer la vitesse de chargement de votre site WordPress. Les techniques abordées ne concernent pas uniquement les sites WordPress et pourront vous aider à optimiser le temps de chargement de vos landing pages. Dans le cadre des landing pages, ce sont souvent les images, les sliders ou les fichiers JavaScript non compressés qui ralentissent la vitesse de chargement. Mais l’hébergement peut aussi être un facteur important. Vous pouvez avoir un site super bien optimisé et très lent à cause d’une solution d’hébergement de mauvaise qualité ou inadaptée. Choisissez un bon hébergement pour votre site, dédié de préférence (évitez les services cheap type BlueHost). Si vous utilisez WordPress, nous vous recommandons l’excellent plugin d’hébergement WPEngine. Pour en savoir plus, découvrezquel hébergement choisir pour votre site WordPress. Ce serait dommage de perdre des milliers d’euros par mois à cause d’un serveur inadapté.
Il existe de très nombreux outils pour optimiser les dimensions et le poids des éléments de votre site. Compressor.io est l’un d’entre eux. Grâce à lui, vous pouvez déterminer les dimensions de vos images et les compresser pour en diminuer le poids :
Deuxième erreur : une mise en page désordonnée et un design compliqué
Les internautes qui arrivent sur vos landing pages se font très vite une impression générale de celles-ci. Et cette première impression, immédiate et parfois en partie inconsciente, détermine la suite. La décision de passer à l’action ou non, d’acheter le service ou non, de s’inscrire à la newsletter ou non, se fait souvent très rapidement, dès l’arrivée sur la landing page. Il est donc impératif de faire bonne impression en proposant une landing page claire, belle, accrocheuse sans être racoleuse, sécurisante, simple.
Au contraire, beaucoup de personnes ont tendance à surcharger leurs landing pages, pour y intégrer le maximum d’éléments, au risque de rendre ces pages illisibles voire suspectes. L’objectif que l’on doit avoir lorsque l’on conçoit une landing page est le suivant : il faut que la personne qui arrive sur votre page puisse comprendre très rapidement la proposition de valeur et la structure de la page, sans avoir à se casser la tête. Si l’internaute met 15 secondes à comprendre la page, c’est raté. Il y a même de fortes chances qu’il ait quitté le site avant les 15 secondes…Visez la « propreté », la simplicité, la clarté. Ce qui suppose d’utiliser un template (un design) adéquat. Pour vous inspirer, vous pouvez consulter cette bibliothèque de templates de landing pages ou encore celle-ci.
Voici un exemples de landing pages très épurés (il s’agit de la page d’accueil de Mailjet) :
Vous ne devez pas abuser des couleurs, ne pas trop surcharger votre page de textes (surtout dans la zone au-dessus de la ligne de flottaison), harmoniser la police d’écriture, choisir des messages clairs et allant droit au but. Mettez bien en avant vos call-to-actions (CTA), et surtout votre CTA principal. En clair, le CTA principal doit ressortir par rapport aux autres CTA, et les autres CTA doivent ressortir par rapport aux autres éléments de page. Ceux de Mailjet ressortent très bien, grâce à leur centrage, leur taille importante et la couleur jaune qui se détachent bien de l’arrière plan gris-clair. Le fond jaune utilisé pour le CTA principal permet de bien le faire ressortir par rapport aux autres CTA. Juste en-dessous de l’avion, Mailjet affiche dans un bandeau quelques uns de ses gros clients pour rassurer les internautes et potentiels nouveaux clients. C’est un élément de réassurance qui joue un rôle dans la conversion non négligeable (même si c’est difficile à mesurer) :
En matière de sites internet, un bon design est un design fonctionnel, au service de l’ergonomie. Les mauvais webdesigners sont ceux qui recherchent trop le côté artistique. On le voit bien avec cet exemple de Mailjet. On ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une « belle » landing page. Si le design est réussi, c’est qu’il est fonctionnel avant tout et proposer une expérience utilisateur optimale.
Voici un dernier exemple, avec le template de landing page Appestia (CTA bien mis en valeur, titre simple et bien lisible, couleurs homogènes) :
Vous êtes en recherche d’inspirations pour créer vos landing pages ? Pour vous aider, nous avons sélectionné pour vous plus de 30 exemples de landing pages réussies.
Troisième erreur : des offres pas suffisamment attractives
Pour booster le taux de conversion de vos landing pages, il faut, on l’a vu, que les pages s’affichent rapidement. Vous devez donc optimiser le temps de chargement de ces pages, et de tout votre site en général. Deuxièmement, vous devez utiliser un design et une mise en page simples et clairs, c’est-à-dire épurés et fonctionnels. Mais ce n’est pas tout. L’objectif final d’une landing page est de pousser l’internaute à réaliser l’action que vous souhaitez. Mais vous aurez beau avoir une landing page au temps de chargement inférieur à 1 seconde et un beau bouton vert au milieu de la page, cela ne suffira pas à faire pencher la balance.. Vous devez aussi proposer des offres attractives. Une offre attractive, c’est une offre :
- Qui sort de l’ordinaire, qui se différencie de celles de vos concurrents. La traditionnelle « période d’essai gratuite » ne suffit pas / plus à séduire. Tous les sites en proposent maintenant. Vous devez chercher à faire plus fort.
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