Les 8 tendances qui vont changer les règles du jeu SEO en 2025

Avec plus de 200 facteurs dans l’algorithme de Google, le référencement est une science complexe. Mais, ce qui rend les choses encore plus difficiles, c’est la nature changeante des règles du jeu. Comme les moteurs de recherche s’efforcent d’améliorer la qualité des résultats de recherche, certains facteurs de classement changent, d’autres tombent dans l’oubli, et de nouveaux éléments surgissent de nulle part. Pour vous aider à garder une longueur d’avance, voici une liste des tendances qui prennent de l’ampleur avec des conseils sur la façon dont vous pouvez les utiliser.

1. L’augmentation des fonctionnalités SERP

Pensez-vous qu’être numéro 1 dans un classement organique est le moyen d’obtenir autant de trafic que possible ? Réfléchissez encore. De plus en plus, les fonctionnalités des pages de résultats de recherche, ou SERP en anglais, volent l’attention des internautes et les clics issus des listes organiques : packs locaux, Knowledge panels, snippets en vedette, etc.

Il suffit de regarder l’évolution des SERP pour constater l’importance que prennent ceux-ci.

Que pouvez-vous y faire ?

Avec l’évolution des fonctionnalités SERP, il est essentiel que vous suiviez vos classements et surveilliez les fonctionnalités qui s’affichent pour vos mots clés et qui vous envoient potentiellement du trafic. Vous pouvez le faire avec des outils spécialisés comme SEMrush, Ahrefs, SISTRIX, Nozzle ou Morningscore, qui sont aujourd’hui parmi les solutions les plus reconnues pour suivre l’apparition et la volatilité des fonctionnalités SERP pour vos mots clés. Des plateformes comme Nozzle, SISTRIX et Morningscore tendent à être privilégiées pour leur capacité à analyser en profondeur la diversité des SERP modernes et à offrir des rapports personnalisés adaptés aux besoins actuels.

Sur la base de ces données, analysez les opportunités que présentent les fonctionnalités SERP. Pouvez-vous vous faufiler dans le pack local ? Pouvez-vous obtenir un « snippet » pour cette requête ? Que diriez-vous d’un panneau de graphe de connaissance ? Ce qui nous amène directement au point suivant:

2. Données structurées

Les données structurées sont une façon de mettre en forme du HTML qui utilise un vocabulaire spécifique, indiquant aux moteurs de recherche comment interpréter le contenu – et comment l’afficher dans les SERPs.

Google n’a jamais confirmé officiellement que les données structurées étaient un critère de classement. Alors, pourquoi s’embêter ? Les données structurées vous permettent d’améliorer vos listes de recherche de plusieurs façons: les panneaux Think Knowledge Graph et les « rich snippet ». Ce dernier peut contribuer à améliorer le CTR (taux de clics) de vos annonces. Plusieurs expériences montrent une augmentation du nombre de clics qui peut avoir un impact positif sur le classement. Avec des résultats de recherche de plus en plus diversifiés, vous ne pouvez pas ignorer l’opportunité de vous démarquer. Vous devriez même le faire maintenant, avant qu’un concurrent ne le fasse.

Que peut-on faire concrètement ?

Il existe plusieurs formats de données structurés, mais la plupart des référenceurs s’en tiennent à Schema.org. Ce guide étape-par-étape pour le référencement est un bon point de départ. Une fois que vous avez implémenté le balisage, vérifiez si les snippets enrichis s’affichent pour votre site à l’aide de l’outil Test des résultats enrichis de Google, qui reste la référence pour valider la bonne intégration des données structurées. Pour une gestion avancée, des solutions comme Schema.dev, TechnicalSEO Schema Markup Generator ou les fonctionnalités intégrées dans des plateformes CMS modernes (comme WordPress via Rank Math, Yoast SEO ou SEOPress) sont de plus en plus adoptées pour générer, valider et maintenir des balisages complexes. Les générateurs intégrés à des outils SEO tout-en-un (par exemple SEMrush, Ahrefs ou Screaming Frog) sont également de plus en plus utilisés pour centraliser la gestion du balisage.

3. Survie du plus rapide

La vitesse d’un site est très importante. Ce n’est pas seulement un signal pour le classement de votre site, c’est un facteur UX majeur. L’UX, à son tour, a un impact sur les classements. C’est une sorte de boucle ! Mais à quelle vitesse peut-on considérer un site comme rapide ? Google s’attend à ce que les pages soient chargées en moins de trois secondes. Voici ce que vous pouvez faire pour y arriver. Tout d’abord, testez la vitesse de votre site avec Google PageSpeed Insights ou Google Lighthouse, qui restent les outils de référence pour analyser et optimiser la performance web, aussi bien sur desktop que mobile. Les métriques Core Web Vitals, désormais incontournables, doivent être surveillées en priorité pour répondre aux exigences actuelles de Google. De plus, l’intégration de l’analyse de l’expérience utilisateur via des outils comme WebPageTest ou DebugBear est de plus en plus adoptée pour compléter les audits de performance.

4. Pertinence 2.0

Il devient de plus en plus difficile de convaincre Google que vous avez du bon contenu quand vous n’en avez pas réellement (vous êtes en plus plus facilement pénalisé pour avoir essayé de le faire). Google évalue la qualité du contenu de plusieurs façons, notamment via des modèles d’intelligence artificielle avancés qui analysent le contexte, la pertinence et la complétude des contenus. En examinant les milliards de pages et les termes utilisés, Google apprend quels termes sont liés et construit des attentes quant aux termes susceptibles d’apparaître dans un contexte donné. Cela aide Google à décider si un contenu est « complet ». Les algorithmes d’IA, tels que ceux utilisés dans la recherche Google, permettent d’analyser plus en détail les résultats de recherche les plus performants (en fonction des signaux de satisfaction des utilisateurs) et de rechercher des similitudes entre eux. Ces fonctionnalités partagées, telles que l’utilisation de certains termes, peuvent devenir des signaux de classement spécifiques à la requête pour le terme de recherche donné.

Que peut-on faire concrètement ?

Comment vous assurez que votre contenu est complet ? En recherchant les pages les mieux classées de votre niche et en recherchant les fonctionnalités qu’ils partagent, tout comme RankBrain le fait. Clairement, vous ne pouvez pas le faire manuellement pour chaque terme, alors voici une méthode qui s’appuie sur des outils d’analyse sémantique modernes comme SEMrush Writing Assistant, SurferSEO, NeuronWriter ou MarketMuse, qui analysent les contenus les mieux classés et suggèrent des termes et expressions pertinents à intégrer pour améliorer la complétude sémantique de vos pages.

Vous pouvez implémenter les modifications recommandées et éditer votre page directement dans l’éditeur de votre CMS ou via des outils d’optimisation de contenu intégrés comme ceux proposés par SurferSEO, SEMrush Writing Assistant ou NeuronWriter, qui sont de plus en plus utilisés pour l’édition et l’optimisation en temps réel.

5. La recherche vocale est la vraie affaire

Toujours sceptique à propos de la recherche vocale ? La recherche vocale continue de progresser et modifie les habitudes de recherche, avec une adoption croissante sur mobile et via les assistants vocaux. Les utilisateurs formulent de plus en plus leurs requêtes sous forme de questions naturelles. L’optimisation pour la recherche vocale implique d’adapter le contenu aux requêtes conversationnelles et de structurer les réponses de façon claire et concise, notamment via des FAQ et des paragraphes courts répondant directement aux questions.

Que peut-on faire concrètement ?

Des outils comme AnswerThePublic, SEMrush Keyword Magic Tool, AlsoAsked, Frase ou QuestionDB sont aujourd’hui largement utilisés pour identifier les questions fréquemment posées par les internautes, ce qui est particulièrement utile pour cibler la recherche vocale.

En une minute, vous vous retrouverez avec des centaines de questions que vous pouvez cibler.

6. Le mobile est incroyablement important

Avec l’essor de la recherche vocale et la majorité des recherches Google provenant d’appareils mobiles, l’indexation mobile-first est désormais la norme et l’ergonomie mobile, ainsi que l’accessibilité numérique (notamment le respect des critères WCAG), restent des facteurs de classement essentiels. L’expérience utilisateur mobile, la rapidité d’affichage et l’accessibilité sont devenues des critères incontournables pour le référencement.

Que peut-on faire concrètement ?

Tout d’abord, vérifiez si vos pages sont adaptées aux mobiles. Le test mobile de Google est accessible directement via l’outil Mobile-Friendly Test de Google, qui permet de vérifier rapidement la compatibilité mobile de vos pages. De plus, l’audit mobile intégré à Google Lighthouse ou à des solutions comme BrowserStack est de plus en plus utilisé pour une analyse approfondie de l’expérience mobile sur différents appareils et navigateurs.

Cliquez sur les facteurs problématiques, le cas échéant, pour obtenir des conseils pratiques. Envoyez les astuces à votre équipe de développement et ré-exécutez le test une fois que les améliorations ont été apportées.

7. Les backlinks sans ancres

Pendant des années, les liens ont été un signal de confiance fort pour les moteurs de recherche – celui que les spécialistes SEO ont passé le plus de temps à optimiser (et souvent à manipuler). Mais les temps changent et les mentions sans lien peuvent devenir un signal hors pair. Les moteurs de recherche peuvent facilement associer des mentions à des marques et les utiliser pour déterminer l’autorité d’un site. Duane Forrester, ancien chef de produit senior chez Bing, a confirmé que Bing utilise déjà des mentions non liées pour le classement. Ce brevet, et de nombreuses observations d’experts SEO, sont une raison suffisante pour croire que Google pourrait le faire aussi.

Que peut-on faire concrètement ?

En plus d’un vérificateur de lien, utilisez un outil de surveillance Web pour trouver les mentions de votre marque et de vos produits. Des outils comme Mention, Brand24, Talkwalker, Awario ou BrandMentions sont largement utilisés pour surveiller les mentions de marque, offrant des fonctionnalités avancées de veille et d’analyse d’autorité. Les intégrations avec des plateformes d’analyse de réputation et de gestion de la relation client (CRM) sont de plus en plus adoptées pour centraliser la gestion des signaux de marque.

8. Un SERP de plus en plus personnalisé

Les résultats de recherche personnalisés ne sont pas uniquement basés sur les facteurs de classement traditionnels, mais également sur les informations relatives à l’utilisateur (telles que son emplacement, son historique de recherche ou ses centres d’intérêt).

Google et Bing personnalisent leurs résultats de recherche de plusieurs façons. La personnalisation des résultats de recherche est désormais une pratique courante, influencée par de nombreux signaux utilisateurs (historique, localisation, préférences, etc.).

Que peut-on faire concrètement ?

Ne paniquez pas: la personnalisation n’est pas CONTRE vous. Quand quelqu’un recherche votre mot-clé cible pour la première fois, vous devez faire de votre mieux pour apparaître parmi les meilleurs résultats dans le SERP. Si l’internaute clique sur votre fiche, vous devenez son entité préférée, et ses recherches ultérieures incluront très probablement votre site comme premier résultat. Une chose à garder à l’esprit est de s’assurer que votre suivi de classement est précis. Des outils comme SEMrush, Ahrefs, SISTRIX, Nozzle ou SERPWoo permettent également de suivre vos classements de manière dépersonnalisée, ce qui est devenu la norme pour obtenir des résultats impartiaux. Pour des analyses avancées, il est de plus en plus courant d’utiliser des proxys géolocalisés ou des outils de simulation d’environnement utilisateur afin d’obtenir une vision plus précise de la personnalisation des SERP.