Quand on est plombier, les journées se remplissent vite : une urgence à 8h, un devis à boucler à midi, un chantier qui s’éternise l’après-midi… et souvent, la facturation repoussée au soir. Beaucoup bricolent encore leurs factures sur Word ou Excel, en croisant les doigts pour ne pas oublier la mention d’assurance décennale ou le bon taux de TVA.
Mais à partir de 2025, ça ne passera plus. Avec la réforme de la facturation électronique et des obligations renforcées, les règles changent : chaque facture devra respecter des normes strictes, contenir toutes les mentions légales, et transiter par une plateforme certifiée.
La bonne nouvelle ? Ces nouvelles normes peuvent devenir un levier de professionnalisation. Des devis plus clairs, des factures conformes, des paiements mieux sécurisés : autant d’atouts pour inspirer confiance à vos clients et gagner du temps sur la paperasse.
👉 Dans cet article, on va voir concrètement ce que changent les normes 2025 pour les plombiers, les erreurs à éviter, et surtout des tips pratiques pour facturer sans galérer et rester 100 % conforme.
Avec un outil comme Abby, vous n’avez pas à vous soucier des nouvelles règles : devis transformés en factures conformes, mentions légales ajoutées automatiquement, relances programmées, et surtout facturation électronique déjà prête pour 2025.
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Les nouvelles obligations de facturation en 2025
La facturation, c’est déjà une zone sensible pour beaucoup d’artisans. Mais à partir de 2025, le cadre se resserre : l’État impose une réforme qui va bouleverser les habitudes, en particulier pour les artisans du bâtiment comme les plombiers.
La généralisation de la facturation électronique
C’est la grande nouveauté : toutes les factures entre professionnels (B2B) devront être électroniques, c’est-à-dire émises, transmises et stockées dans un format normé (Factur-X, UBL ou CII).
Finis les PDF envoyés par mail sans structure. Chaque facture devra passer par une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) ou par le portail public de facturation (Chorus Pro).
L’objectif ? Limiter la fraude à la TVA et automatiser les échanges entre entreprises et l’administration fiscale.
👉 Même un artisan plombier indépendant travaillant avec des syndics, promoteurs ou entreprises devra s’équiper.
Les mentions obligatoires renforcées
Certaines étaient déjà connues, mais en 2025, l’administration renforcera les contrôles. Pour un plombier, chaque devis et chaque facture devront mentionner clairement :
- Le SIRET et l’adresse de l’entreprise ;
- Le taux et le montant de TVA applicables (5,5 %, 10 % ou 20 % selon la nature des travaux) ;
- La référence de l’assurance décennale (nom de l’assureur, numéro de police, couverture géographique) ;
- Les conditions de paiement (délai, acomptes, pénalités de retard) ;
- Les frais de déplacement le cas échéant.
⚠️ Un oubli, même minime, peut suffire à rendre la facture non conforme et à exposer l’artisan à une amende (jusqu’à 15 € par facture erronée, plafonnée à 15 000 € par an).
Le devis obligatoire au-delà de 150 € TTC
Pour toute intervention dépassant ce seuil, un devis écrit et signé est obligatoire avant travaux. C’est une obligation légale dans le BTP, qui prend encore plus d’importance avec la réforme. Un devis clair et complet devient la base de la relation contractuelle.
Gestion des acomptes et factures de solde
La norme impose de tracer précisément les paiements échelonnés : acompte, factures intermédiaires, solde. En cas de contrôle, il faudra pouvoir démontrer que chaque facture correspond bien à une étape validée.
Sécuriser ses devis et ses acomptes
Un devis n’est pas seulement un document commercial : c’est la base légale de votre relation avec le client. Il engage les deux parties dès qu’il est signé.
Or, beaucoup de plombiers se contentent d’un devis simplifié puis improvisent leurs factures au fil du chantier. Résultat : incohérences, retards de paiement et difficultés à justifier la chronologie en cas de contrôle.
La meilleure pratique consiste à indiquer dès le devis le découpage des paiements :
- Un acompte (souvent 30 % à la signature) pour sécuriser le démarrage.
- Un ou plusieurs paiements intermédiaires selon l’avancement du chantier.
- Un solde final à la livraison.
Vous établissez un devis de 6 000 € pour une rénovation complète de salle de bains.
Acompte à la signature : 1 800 €.
Facture intermédiaire après la pose des équipements : 2 400 €.
Solde final : 1 800 €.
Chaque facture découle directement du devis, sans ressaisie manuelle. Vous gagnez du temps, et le client sait exactement à quoi s’attendre.
Avec la réforme, chaque acompte et chaque solde doivent être tracés. Impossible de bricoler trois factures séparées sans lien entre elles : tout doit correspondre au devis initial.
Préparez vos modèles de devis pour qu’ils puissent être transformés automatiquement en factures d’acompte et de solde. Ça évite les erreurs de calcul, renforce votre sérieux vis-à-vis du client, et vous met directement en conformité avec les normes 2025.
Ne jamais oublier les mentions légales
Une facture de plomberie, ce n’est pas juste “main-d’œuvre + fournitures + TVA”. En 2025, chaque document doit respecter des obligations légales renforcées.
Et un simple oubli peut transformer une facture en pièce non conforme, avec à la clé un risque d’amende (jusqu’à 15 € par facture, plafonné à 15 000 € par an).
Pour un plombier, les mentions légales les plus importantes sont :
- SIRET et adresse de l’entreprise.
- Taux et montant de TVA (5,5 %, 10 % ou 20 % selon les travaux).
- Assurance décennale : nom de l’assureur, numéro de police, zone couverte.
- Conditions de paiement : délais, acomptes, pénalités de retard.
- Frais de déplacement le cas échéant.
👉 Concrètement, si vous intervenez pour un dépannage urgent de 200 €, la facture doit tout de même afficher votre décennale. En cas de litige (fuite mal réparée, dégât des eaux), l’absence de cette mention peut se retourner contre vous.
La bonne méthode ? Créez une check-list interne ou, mieux, un modèle de facture qui intègre automatiquement ces éléments. Ainsi, chaque document émis sera conforme par défaut, sans effort supplémentaire.
Mini check-list rapide avant d’envoyer une facture :
- Numéro de facture unique.
- SIRET + adresse.
- TVA correcte (taux et montant).
- Assurance décennale complète.
- Conditions de paiement + pénalités.
Recopier un ancien modèle “simplifié” qui n’a pas toutes les mentions → c’est l’assurance de multiplier les non-conformités.
Gérer la TVA sans erreur
Pour un artisan plombier, la TVA est souvent un casse-tête. Contrairement à d’autres métiers, vous jonglez avec plusieurs taux : 5,5 %, 10 % ou 20 %. Une simple erreur de ligne peut transformer une facture en non-conformité… et vous exposer à un redressement.
Les trois taux applicables :
- 5,5 % : pour certains travaux de rénovation énergétique (ex. remplacement d’une chaudière par un modèle performant, isolation).
- 10 % : pour les travaux d’amélioration, de transformation ou d’entretien dans un logement de plus de 2 ans (cas fréquent en plomberie : rénovation de salle de bains, remplacement de sanitaires).
- 20 % : par défaut, notamment sur les constructions neuves ou les ventes de matériel seul.
👉 Exemple concret : vous remplacez une chaudière classique par une pompe à chaleur air/eau dans un logement ancien → TVA à 5,5 %. Mais si vous facturez uniquement la fourniture de la chaudière sans pose, le taux passe à 20 %.
Pour rester dans les clous, voici ce qu’il faut faire :
- Toujours préciser le taux applicable dès le devis, pour éviter les discussions en fin de chantier.
- Paramétrer vos modèles de devis et factures pour intégrer automatiquement les bons taux selon la nature des travaux.
- Conserver les justificatifs (attestation de TVA réduite signée par le client) en cas de contrôle.
Appliquer 10 % “par défaut” à tous vos chantiers. C’est le piège classique, et l’URSSAF/fisc ne manquera pas de le relever en cas de vérification.
Anticiper les impayés et gagner du temps sur les relances
Demander un acompte n’est pas qu’une question de trésorerie : c’est aussi un moyen de s’assurer que le client est engagé. Pourtant, beaucoup de plombiers n’osent pas réclamer un paiement partiel à la signature… et se retrouvent à travailler plusieurs jours avant de voir la couleur de l’argent.
Demander un acompte systématiquement
La règle simple : pas de chantier sans acompte. En général, 30 % à la signature permettent de sécuriser le démarrage et de couvrir les premières fournitures.
👉 Exemple : pour un devis de 2 000 €, vous encaissez 600 € avant même d’acheter le matériel. Cela limite les risques si le client annule ou tarde à payer.
Programmer ses relances automatiquement
Même avec de bons clients, il arrive qu’une facture “tombe dans l’oubli”. Les relances manuelles sont chronophages et usantes.
Solution : programmer des relances automatiques (J+7, J+15, J+30). Le client reçoit un rappel pro, sans que vous ayez besoin de décrocher le téléphone à chaque fois.
Offrir le paiement en ligne
Un autre moyen efficace de réduire les retards est de proposer le paiement par carte ou virement immédiat via un lien sécurisé. Résultat : plus besoin d’attendre les chèques ou de courir après un virement.
👉 Exemple concret : un dépannage facturé 250 € réglé en 48h grâce à un lien de paiement intégré.
Faites apparaître vos conditions de paiement et vos pénalités de retard dès le devis. Cela pose un cadre clair et vous donne un appui légal si vous devez relancer un client récalcitrant.
Se préparer à la facturation électronique 2025
La grande nouveauté qui attend tous les artisans à partir de 2025, c’est la généralisation de la facturation électronique. Et mieux vaut anticiper plutôt que de subir la réforme au dernier moment.
Comment anticiper dès aujourd’hui
- Testez un logiciel compatible : habituez-vous aux formats électroniques (Factur-X, UBL, etc.) avant qu’ils deviennent obligatoires. Vous aurez le temps de prendre vos marques, sans pression.
- Mettez vos modèles à jour : assurez-vous que vos devis et factures contiennent déjà toutes les mentions légales (SIRET, TVA, décennale, conditions de paiement). Vous serez conforme par défaut, sans avoir à corriger dans l’urgence.
- Prévenez vos clients pros : affichez clairement que vous êtes prêt pour la réforme. C’est un gage de sérieux et un argument commercial supplémentaire, surtout face à des syndics, promoteurs ou entreprises qui ne voudront pas de “factures bricolées”.
- Organisez vos archives : dès aujourd’hui, centralisez vos justificatifs (devis, factures, acomptes). Le jour où tout sera électronique, vous aurez déjà une gestion propre et facile à migrer.
Exemple concret : Vous établissez un devis à 4 500 € pour un syndic d’immeuble. En 2025, la facture devra obligatoirement passer par Chorus Pro ou une PDP. Si vous êtes déjà équipé, la transition est transparente : devis → facture électronique → transmission automatique.
Une facture électronique conforme est aussi un atout en cas de contrôle URSSAF. Tous vos justificatifs sont archivés et accessibles en deux clics.
Conclusion – Transformer la contrainte en avantage compétitif
La réforme de 2025 va bousculer les habitudes des artisans plombiers : facturation électronique obligatoire, mentions légales renforcées, suivi rigoureux des paiements. À première vue, cela ressemble à une contrainte administrative de plus. Mais en réalité, c’est une opportunité de professionnalisation.
En appliquant les bons réflexes, vous transformez vos factures en un véritable levier business :
- Un devis clair et découpé qui sécurise vos acomptes et rassure vos clients.
- Des mentions légales automatiques qui vous évitent les amendes et litiges.
- Une TVA gérée sans erreur, preuve de sérieux face à vos clients et à l’administration.
- Des relances automatisées qui protègent votre trésorerie.
- Une facturation électronique maîtrisée qui vous place en avance sur vos concurrents.
👉 Bref, en 2025, le bricolage administratif ne sera plus une option. Mais les plombiers qui s’équipent et structurent dès aujourd’hui leur facturation gagneront du temps, de la crédibilité et de la sécurité.
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