Si vous travaillez dans le marketing numérique, vous vous êtes probablement demandé si vous payiez le montant exact pour chaque clic ou impression sur les réseaux sociaux. Comme les annonces sur chacune de ces plateformes sociales reposent sur des enchères et des options de ciblage, de nombreux facteurs déterminent exactement le coût d’une annonce. Pour vous donner une idée, voici quelques-unes des variables qui peuvent augmenter ou diminuer le prix de vos annonces sur Facebook, Instagram, X (anciennement Twitter) et LinkedIn : le jour, l’heure, l’industrie, la localisation etc. Ce que nous allons voir dans cet article, c’est le coût d’une campagne publicitaire sur les principaux réseaux et comment obtenir un retour sur investissement positif sur vos campagnes.
Que sont le CPC et le CPM sur Facebook, Instagram, Twitter et Linkedin ?
Facebook : CPC et CPM
Sur Facebook, la plupart des coûts publicitaires sont mesurés en coût par clic (CPC) ou en coût par mille impressions (CPM). Avec des objectifs de campagne tels que le trafic, vous payez généralement au clic, tandis que pour des objectifs tels que la notoriété, vous payez pour mille impressions.
Instagram : CPC et CPM
Étant donné que la publicité sur Instagram est réalisée via Meta Ads Manager (anciennement Facebook Ads Manager), les coûts publicitaires sur Instagram sont calculés de façon similaire à ceux de Facebook. En fonction de votre objectif, vous paierez au CPC ou au CPM.
Linkedin CPC et CPM :
Linkedin calcule le CPC et le CPM à sa manière. Les impressions sur Linkedin sont comptées lorsqu’une annonce est « visible pendant au moins 300 millisecondes avec au moins 50% d’affichage sur l’écran ou la fenêtre du navigateur d’un membre ». En attendant, si vous payez au CPC, Linkedin vous facturera en fonction des clics sur le contenu de votre annonce, le nom de votre société ou le logo de votre société.
X (anciennement Twitter) : CPC et CPM
X (anciennement Twitter) reste relativement peu transparent sur la façon dont il compte les impressions pour les enchères au CPM. Selon Twitter Business, «une impression est comptée à chaque fois que votre annonce est diffusée aux utilisateurs», ce qui implique une définition assez large. Le coût par clic sur Twitter fait spécifiquement référence aux clics sur les liens, afin que vous sachiez que chaque clic que vous payez emmène un utilisateur vers l’URL de votre choix. Chaque réseau social compte les clics et les impressions un peu différemment, ce qui peut affecter le calcul des CPC et des CPM. Ceci explique probablement certaines des différences de CPC et de CPM moyens sur Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn. Par exemple, si Twitter considère que même une petite partie de votre annonce visible à l’écran est une impression alors que LinkedIn requiert au moins 50% de sa visibilité, il est logique que LinkedIn facture un peu plus pour mille impressions. Après tout, ils vendent en moyenne des impressions définies plus strictement avec plus de valeur pour la notoriété de la marque. Tenez compte de ces variations lorsque vous consultez les graphiques ci-dessous : des coûts publicitaires moyens plus élevés ne signifient pas nécessairement un retour sur investissement plus faible.
Comme vous pouvez le constater, Les coûts par clic varient fortement selon les plateformes, les secteurs et les périodes. De manière générale, Facebook et X (anciennement Twitter) tendent à proposer des CPC plus bas que LinkedIn, qui reste la plateforme la plus onéreuse pour le ciblage professionnel. Instagram se situe souvent entre les deux, en raison de la forte concurrence sur certains segments. Toutefois, cela ne signifie pas que les annonces sur LinkedIn sont trop chères. Au contraire, il montre à quel point les clics sont très prisés sur une plate-forme aussi conviviale pour les entreprises avec une base d’utilisateurs hautement qualifiés et professionnels.
Quel est le CPM moyen sur Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn ?
Fait intéressant, le coût médian pour mille impressions sur chaque réseau social a peu de relation avec son coût médian par clic. Les coûts pour mille impressions (CPM) varient selon les plateformes et évoluent régulièrement en fonction de la concurrence et des changements d’algorithmes. Les plateformes élargissent continuellement leurs réseaux de placements publicitaires, notamment via Instagram, Messenger et d’autres supports, afin d’offrir plus d’opportunités aux annonceurs.
Comment réduire les coûts publicitaires sur Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn : 4 astuces rapides
Maintenant que vous avez une idée de ce qu’un annonceur typique avec un large public paie pour les clics et les impressions sur chaque réseau social, vous vous interrogez probablement sur autre chose : comment faire la même chose tout en payant moins ?
Facebook : plafonnez vos enchères. Facebook n’a aucune idée de la valeur d’un clic ou d’une impression pour votre marque. Cette évaluation vous appartient. Par conséquent, ne mettez pas des enchères trop hautes que vous obtiendrez un retour sur investissement négatif. Utilisez les stratégies d’enchères automatisées proposées par Meta Ads Manager, telles que l’optimisation du coût par résultat ou le coût le plus bas, afin de maximiser l’efficacité de vos campagnes tout en maîtrisant votre budget.
Instagram : expérimentez avec les différents types de budgets (quotidien ou à vie) et utilisez les options d’optimisation automatique du calendrier et des placements pour maximiser la performance de vos campagnes.
Twitter : testez les stratégies d’enchères automatiques proposées par la plateforme, qui tendent à être de plus en plus performantes grâce à l’apprentissage automatique, tout en surveillant régulièrement vos coûts. Commencez avec une enchère adaptée à votre secteur et ajustez-la progressivement selon les performances de vos annonces, en tenant compte des recommandations de la plateforme.
LinkedIn : exploitez les fonctionnalités avancées de ciblage, telles que les audiences jumelées (Matched Audiences), le retargeting basé sur les interactions et l’intégration avec des outils CRM. Ces pratiques, de plus en plus adoptées, permettent d’améliorer la pertinence et la performance de vos campagnes.
Conclusion
Voilà le coût des publicités sur chacun des 4 principaux réseaux sociaux et comment réduire ces coûts. Encore une fois, les coûts publicitaires moyens sur ces réseaux dépendent en grande partie des spécificités de votre campagne publicitaire et de votre entreprise. Par conséquent, n’abandonnez pas votre campagne si votre CPM ou CPC est supérieur à ce que nous avons répertorié ici. Après tout, vous pouvez tirer davantage de la valeur d’un clic ou d’une impression que d’autres annonceurs, ce qui justifie des dépenses publicitaires accrues. Et vous, effectuez-vous déjà des annonces publicitaires sur les réseaux sociaux ? Dites-nous tout dans un commentaire ci-dessous.
Questions fréquentes (mise à jour 2025)
Quels facteurs influencent le coût des annonces sur Facebook et Instagram ?
D’après ce qu’on a observé chez plusieurs clients, le coût des annonces sur Facebook et Instagram varie considérablement en fonction de plusieurs éléments. Par exemple, le moment de la journée et le jour de la semaine peuvent jouer un rôle essentiel. Nous avons constaté qu’en lançant des campagnes pendant les heures de pointe, les coûts pour le CPC ou le CPM augmentent de 20 à 30 % par rapport aux horaires creux. De plus, la localisation géographique cible influence également les coûts. Les annonces visant des zones urbaines très concurrentielles peuvent coûter jusqu’à 50 % de plus que celles ciblant des zones rurales. Il est donc crucial de bien planifier vos campagnes pour maximiser le retour sur investissement.
Comment fonctionne le CPC et le CPM sur LinkedIn ?
Quand on lance ce genre de projet sur LinkedIn, on découvre souvent que les règles du jeu sont légèrement différentes de celles des autres plateformes. Par exemple, LinkedIn ne compte les impressions que lorsque l’annonce est visible pendant au moins 300 millisecondes avec 50 % de l’affichage. Cela a conduit un client en 2025 à ajuster sa stratégie, car il avait initialement sous-estimé le coût de la visibilité. En fait, ils ont vu une augmentation de 15 % du coût par clic lorsqu’ils ont commencé à suivre cette métrique plus rigoureuse. Il est donc essentiel d’adapter vos attentes budgétaires en conséquence.
Quelles sont les différences de coûts entre Twitter et les autres plateformes ?
Un cas client en 2025 a révélé que Twitter, bien qu’il soit souvent perçu comme moins cher, peut en réalité entraîner des coûts cachés. Contrairement à Facebook ou LinkedIn, où le modèle CPC et CPM est bien défini, Twitter est moins transparent sur la façon dont il compte les impressions. Nous avons remarqué que les coûts peuvent fluctuer surtout lors d’événements majeurs ou de tendances virales, ce qui peut faire grimper les coûts de 40 à 60 %. Par conséquent, il est vital de surveiller votre campagne en temps réel et d’être prêt à ajuster votre budget selon les réponses du public.
Quelle est l’importance des objectifs de campagne pour le coût des annonces ?
En travaillant avec différentes entreprises, nous avons constaté que la définition claire des objectifs de campagne a un impact direct sur les coûts. Par exemple, une entreprise qui vise la notoriété utilise souvent le CPM, ce qui peut sembler coûteux au premier abord, mais peut offrir un meilleur retour sur investissement à long terme. À l’inverse, les campagnes axées sur le trafic avec un CPC peuvent générer des clics moins chers mais potentiellement moins qualifiés. Certaines entreprises choisissent de privilégier le CPC pour des campagnes spécifiques, ce qui peut permettre de réduire les coûts tout en améliorant le taux de conversion.
