Social commerce : le nouveau levier de croissance des agences en 2025

Scrollez. Cliquez. Achetez. C’est le nouveau parcours client — et il se joue sur TikTok, Insta, YouTube, pas sur votre site produit.

Le social commerce explose en 2025. +150 % de croissance sur TikTok Shop en Europe. 37 % des Gen Z achètent déjà via des contenus shoppables.

Résultat : les marques veulent des formats qui vendent. Pas des likes. Pas du reach. Des clics. Des conversions. Des paniers.

Et devinez qui est en première ligne ? Les agences. Créer des Reels interactifs, taguer des produits dans un live, lier un CMS à TikTok Shop… c’est ce que vos clients attendent.
Et ce qu’ils paieront demain.

Chez LFDN, on a analysé des dizaines de campagnes e-commerce en 2024. Celles qui performent ont un point commun : contenu, technique et UX alignés pour vendre — sans friction.

Voici comment les agences s’emparent (vraiment) du sujet.

Pourquoi le social commerce devient un game-changer pour les agences

En 2025, les frontières ont explosé :

Ce n’est plus contenu ➝ trafic ➝ conversion
C’est contenu = conversion

Un reel TikTok, un post Insta, une vidéo Pinterest — chacun peut devenir un tunnel de vente. Et ça change tout pour les agences. Pourquoi ?

Parce que vos clients ne veulent plus juste “communiquer”

Aujourd’hui, un post LinkedIn ou Instagram doit vendre, pas juste générer du reach.
Fini le “brand content” sans objectif business. Fini le community management pour le plaisir d’engager.

Ce qu’on vous demande en brief ?

• Un contenu “activable” → avec lien, CTA, tag produit
• Une campagne qui convertit → pas juste qui buzz
• Un impact mesurable → CAC, ROAS, ventes trackées

Résultat : les agences qui savent produire du contenu shoppable prennent l’ascendant. Les autres sortent des radars.

“On ne vend plus un plan de com’. On vend des contenus qui génèrent du chiffre.”
— Nathalie, fondatrice d’une agence social media

Parce que les canaux traditionnels saturent (et coûtent plus cher)

Le CPC Google Ads a explosé : +27 % en 12 mois. Le SEO met des mois à délivrer. Le reach organique sur Facebook est mort (1 à 3 % max).

Pendant ce temps, un reel TikTok bien pensé génère 800 clics en 48h, 5 ventes directes, sans un euro de budget média.

ROI : imbattable. Et les marques l’ont bien compris. Elles attendent des agences plus de réactivité, plus d’agilité, plus de retour immédiat.

Parce que le social commerce remet la stratégie au cœur de la création

Créer un contenu shoppable ce n’est pas juste mettre un lien produit. C’est penser :

• L’usage (ce que l’utilisateur fait et veut faire)
• Le contexte (quand/comment il voit le produit)
• Le parcours (quel clic, quelle friction, quelle suite ?)

👉 Les agences qui tirent leur épingle du jeu sont celles qui :

• maîtrisent les codes sociaux ET les mécaniques e-commerce ;
• construisent des narratifs courts + impactants ;
• savent optimiser chaque contenu pour qu’il vende.

Et ce savoir-faire, ça se vend très bien. Parce que ce n’est pas industrialisable, ni automatisable. C’est là que se joue la valeur.

Vous vendez déjà sur Instagram, ou vous comptez vous y mettre sérieusement ?

Ne ratez pas ce guide : 5 conseils concrets pour transformer Instagram en canal de vente.

Les 4 formats shoppables qui cartonnent en 2025 (et comment les exploiter sans galérer)

Le social commerce n’a rien à voir avec le e-commerce classique. Ici, ce n’est pas la fiche produit qui vend. C’est le contexte. Le moment. L’usage.

Et certains formats dominent clairement les autres.

Les reels produits intégrés

C’est le format roi. Un scroll, une situation de vie, une mise en contexte qui fait tilt. Pas de script compliqué. Juste un produit bien placé dans une vidéo naturelle — et un tag cliquable.

Exemples qui fonctionnent :

• • “Mes 3 tenues de télétravail en été”

• • “Ce que je mets dans mon sac pour partir 3 jours”

• • “3 trucs qui tiennent même quand tu squattes à la salle”

Ce qui fait la différence : 

• une production simple (smartphone, lumière naturelle, format court) ;
• un montage dynamique avec sous-titres ;
• un seul produit, tagué dès les premières secondes.

Et côté perfs ? Un de nos partenaires a vu un reel UGC générer +3x de clics qu’un contenu brandé tourné en studio. Le naturel vend. Pas le vernis.

Les stories avec lien intégré ou tag produit

C’est le format de l’instant. Une info courte, une accroche claire, un lien direct.

Les agences les plus smart les utilisent comme des tunnels ultra-courts :

• Slide 1 : douleur ou usage identifié
• Slide 2 : bénéfice produit
• Slide 3 : tag / lien / CTA

Et surtout : pas de blabla. Pas de storytelling poussif. Juste du concret, lisible, mobile-first.
Instagram, Pinterest, même TikTok s’y mettent.

Les live shopping & drops événementiels

Encore sous-exploités, mais ultra puissants. On ne parle pas ici de lives de 2h comme en 2020. Mais de formats courts, scénarisés, intégrés à une stratégie de lancement.

Un exemple qui cartonne ?

Une agence accompagnant une DNVB mode a monté un “drop” live de 15 min sur TikTok + Insta :

• • lancement produit en édition limitée

• • teasing 3 jours avant en reels & stories

• • rediff en boucle 24h

Résultat : 80 % du stock écoulé en 48h. Avec un budget prod < 1000 €.

4. L’UGC shoppable (authentique > lisse)

C’est le plus redoutable… et le plus mal exploité.

Pourquoi ça marche ? Parce que ça ne ressemble pas à une pub. Juste quelqu’un qui montre, commente, utilise. Et un tag, bien placé.

C’est simple :

• pas de studio ;
• pas d’ambassadeur star ;
• pas de brief à rallonge.

Juste une bonne sélection d’UGC (créateurs ou clients) + un accompagnement agence pour sécuriser le fond, le call to action, la redirection vers une page mobile-friendly.

“Ce sont souvent les contenus les moins ‘brandés’ qui performent le plus. Une vidéo en plan fixe, tournée en 10 minutes avec un tag produit bien placé, peut générer 300 clics en 24h.”

— Marine, consultante social commerce

UGC, vidéos snack, réalité augmentée…

Ces nouveaux formats immersifs accélèrent le e‑commerce. On détaille leur impact dans cet article.

Les outils pour activer (et scaler) une vraie stratégie social commerce

Créer un reel efficace, c’est une chose. L’industrialiser pour plusieurs marques, suivre les clics, connecter l’achat à un CRM… c’en est une autre.

En 2025, le social commerce ne repose pas seulement sur du contenu. Il repose sur une stack logicielle solide, bien huilée.

Voici les briques que les agences qui performent intègrent systématiquement dans leur approche.

Une solution e-commerce connectée (Shopify, WooCommerce + plugins dédiés)

C’est le socle. Et aujourd’hui, Shopify a clairement une longueur d’avance côté social commerce :

• Connecteurs natifs TikTok Shop, Instagram Shopping, Meta Commerce Manager
• Fiches produits directement exploitables en social
• Suivi des ventes et ROAS cross-canal

Attention :

Encore trop de marques n’ont pas activé leurs flux produits correctement. Les agences qui le font prennent l’ascendant dès le brief.

Une couche de “shoppable video” ou de tags enrichis

Exemples de solutions utilisées :

• Swave, Flux Panda, Smartzer : pour rendre une vidéo interactive (multi-tag, clics trackés)
• Klarna Video : pour intégrer paiement et conversion en vidéo natif

Ce sont des outils qui font le pont entre visionnage et achat — sans quitter le contenu.

Un CRM bien connecté (Klaviyo, Hubspot, ActiveCampaign…)

Le social commerce ne s’arrête pas au clic. Il continue après l’achat :

• Email post-achat ;
• Relance panier,
• Scoring des clients venus via TikTok vs Google,
• Relance lookalike sur Insta, etc.

Une bonne agence aide son client à boucler la boucle : contenu ➝ achat ➝ revente ➝ fidélisation.

Si vous combinez TikTok, Snapchat et email marketing, les résultats explosent.

On décode cette boucle d’acquisition dans cet article.

Un pilotage cross-canal centralisé

Meta Commerce Manager reste incontournable pour :

• Suivre les performances des produits sur Facebook / Instagram
• Identifier les produits qui cliquent… et ceux qui ne bougent pas
• Optimiser la diffusion selon le format / créa

Mais d’autres outils montent :

• Dash Hudson (analyse créa + social perf)
• Later (planif + auto-tagging shoppable)
• Shopify Collabs (gestion d’influence + UGC)

“Sur les 40 projets e-commerce analysés en 2024, les meilleurs taux de conversion provenaient de campagnes croisant contenu shoppable + redirection vers une page dédiée allégée. Pas de page catalogue, pas de friction. Une vidéo ➝ un clic ➝ une page ➝ un achat.”

Comment vendre (et faire performer) une offre social commerce en agence

En 2025, proposer du “contenu social” ne suffit plus. Les marques attendent un dispositif qui génère des ventes. Et les agences qui y répondent prennent un cran d’avance.

Voici comment structurer une offre solide — et la vendre sans se cramer.

Positionner l’offre comme un levier de croissance (pas un “bonus créa”)

Le social commerce ne doit pas être présenté comme “une option de plus”.
Il faut le vendre comme un accélérateur de business :

• Taux de clic x3 à x5 vs formats classiques ;
• Conversion directe sur TikTok, Insta, Pinterest ;
• Contenus activables sans budget média (ou presque).

👉 Montrez que vous n’êtes pas juste créatif — vous êtes ROIste.

Structurer l’offre autour de briques claires

Un pack qui rassure, c’est un pack structuré. Exemples de briques :

• Création de contenus shoppables (reels, stories, UGC, live)
• Connexion produits / tags / flux via Shopify ou autres
• Suivi des perfs : clics, ROAS, ventes post-click
• Optimisation créa : A/B testing des formats
• Accompagnement CRM post-achat

💡 Certains proposent aussi un forfait “test & learn” sur 1 mois (2 contenus/semaine + suivi perf). C’est un bon point d’entrée.

Valoriser ce qui n’est pas industrialisable

Ce que vous vendez, ce n’est pas juste une vidéo.
C’est votre capacité à :

• Penser un contenu qui vend ;
• Traduire l’univers d’une marque dans les bons codes sociaux ;
• Intégrer les contraintes produits (stock, prix, tags, redirection…)

👉 Autrement dit : ce que ChatGPT ou Canva ne sait pas faire.

En résumé : ce qui fait vraiment la différence en 2025

Le social commerce n’est pas un canal en plus. C’est un raccourci vers l’achat. Et c’est ce qui le rend aussi efficace.

En 2025, ce qui performe, ce sont les contenus :

• pensés pour les usages sociaux ;
• intégrés dans une expérience fluide (pas dans une campagne en silo) ;
• activables sans friction — directement depuis le feed.

Pour les agences, ça veut dire une chose : sortir du “contenu vitrine” et entrer dans le “contenu actionnable”.

Les formats shoppables, les connecteurs natifs, les stacks pilotables… Ce sont des briques concrètes pour générer plus de clics, plus de conversions, plus vite.

Et les marques qui réussissent ne cherchent pas à être partout. Elles cherchent à transformer là où leur audience scroll.