Je vous recommande vivement Monday si vous cherchez à centraliser la gestion de vos projets. Cet outil est extrêmement flexible et peut être adapté à différents besoins, que vous soyez dans le marketing, le développement, ou la gestion des ventes. Par exemple, pour une équipe marketing, il vous permet de planifier et suivre les campagnes, tandis qu’une équipe de développement pourra l’utiliser pour gérer les bugs et suivre l’avancement du code. De plus, avec son CRM intégré, vous pouvez gérer vos relations clients sans avoir à jongler avec plusieurs outils. Son service client réactif est un atout supplémentaire pour vous accompagner au quotidien. En résumé, c’est un excellent choix pour améliorer la productivité et la collaboration au sein de vos équipes.
Monday vs Jira
Franck Mairot | Rédacteur spécialisé en Ticketing
Jira est un incontournable pour la gestion agile, mais sa complexité peut vite devenir un frein sans un bon cadrage. Nos clients apprécient sa puissance et sa flexibilité, mais critiquent souvent son UX vieillissante et sa lourdeur. Bien configuré, il structure parfaitement les projets, mais mal maîtrisé, il devient une usine à gaz. Tout va dépendre de son implémentation !
Choisir entre Monday et Jira, c’est un peu comme hésiter entre une Tesla et un camion de chantier : les deux sont puissants, mais ils n’ont pas été pensés pour le même terrain de jeu. L’un mise sur la vitesse, la fluidité et l’expérience utilisateur ultra simple ; l’autre sur la robustesse, la précision et la capacité à gérer des charges lourdes sans broncher.
Leur point commun ? Ils surfent sur un secteur en pleine accélération : d’ici 2030, le marché de la gestion de projet va augmenter de +14% par an (Grand View Research, 2024). Une vague portée par toutes ces entreprises qui en ont marre de perdre du temps à chasser l’info dans 36 outils différents.
Mais Monday et Jira ne jouent pas dans la même cour. D’un côté, un cockpit visuel et ultra-flexible qui met tout le monde au même rythme. De l’autre, une machine taillée pour orchestrer les projets complexes, là où chaque bug ou tâche a sa fiche et son workflow.
Ici, pas de comparatif froid en 42 critères : on va partir de votre réalité. “Si vous devez gérer X… voici l’outil qui fera le job.” À la fin, vous saurez si vous devez opter pour l’un ou l’autre… ou mixer les deux.
Monday et Jira : deux philosophies distinctes
Monday et Jira, c’est un peu comme comparer un open space vitré à un centre de contrôle NASA.
Le premier est pensé pour donner de la visibilité à tout le monde, avec des tableaux clairs, colorés et faciles à prendre en main. On peut suivre un projet en quelques clics, déplacer une tâche comme un post-it, et connecter l’outil à des dizaines d’autres pour fluidifier les échanges.
Jira, lui, parle surtout aux équipes techniques. Sa force ? Une gestion ultra détaillée des workflows, des statuts précis, et une capacité à suivre chaque ticket du premier bug report jusqu’à la mise en production. C’est plus exigeant à prendre en main, mais redoutable sur des projets complexes où chaque étape compte.
📌 En clair :
- Monday → parfait si vous voulez embarquer toute l’équipe rapidement, du marketing au support, avec une interface qui donne envie d’y revenir.
- Jira → imbattable pour coordonner des projets techniques, suivre des sprints agiles ou gérer un backlog conséquent… mais il faudra accepter une courbe d’apprentissage plus raide.
Monday vs Jira : lequel colle à votre façon de bosser ?
Si vous pilotez des lancements multi-équipes (marketing, produit, sales) → Monday
Ici, l’objectif est clair : tout le monde avance au même rythme, pas chacun dans son coin.
Imaginez un board “Lancement Q4” découpé par phases (Brief → Créa → Pré-prod → Go-live), avec la Timeline qui vous montre la route critique et un Kanban où chaque créa bouge de colonne comme dans un clip TikTok bien monté.
Une bonne automatisation, et hop : quand la créa est validée, le responsable paid est pingé direct sur Slack. Résultat : zéro relance inutile, zéro “désolé j’avais pas vu”.
Si vous gérez un produit tech en Agile (backlog, sprints, bugs) → Jira
Là, on passe sur du lourd. Jira, c’est la centrale nucléaire des équipes dev : backlog rangé au cordeau, sprints millimétrés, chaque bug ou story avec son workflow béton.
Connecté à votre GitHub, il affiche même les commits et PR directement dans la carte. Pas sexy pour tout le monde… mais pour les devs, c’est comme voir arriver un commit vert en prod : satisfaction totale.
💡Vous aimez quand chaque story a sa piste traçable ?
Jira est taillé pour ça… et selon une étude de 2025, il parvient à réduire le cycle time des workflows de 30 % grâce à ses mises à jour automatisées avec Git et aux dashboards en temps réel (moldstud.com, 2025).
Si vous devez centraliser un pipeline commercial et enchaîner direct sur la production → Monday
Un deal signé ? Pas le temps de sabrer le champagne, il faut passer le relais au delivery.
Monday permet de faire les deux dans la même pièce : le pipeline (Lead → Qualif → Proposition → Gagné) est connecté à un board “Onboarding client” qui se remplit tout seul quand le statut passe à Gagné.
Vous gagnez du temps, vous évitez les oublis, et surtout… vous n’avez pas besoin de 3 outils différents pour faire avancer un client.
💡Terminé de jongler entre CRM et tools
Monday agrège tout, depuis la capture jusqu’au onboarding. Et ceux qui utilisent les Smart Spreadsheets gagnent jusqu’à 5 heures par salarié chaque semaine (étude Stilt Soft, 2025).
Si vous devez gérer des tickets IT/Support avec des SLA béton → Jira Service Management
Ici, pas de place pour l’impro. Un incident, une demande d’accès, un souci matériel : tout rentre par un portail clair, trié, routé automatiquement vers la bonne équipe.
Les SLA sont affichés comme un chrono en fond de tâche. Si le temps file, l’alerte clignote. Pour l’IT, c’est l’équivalent de garder un œil sur le dashboard pendant un run de Formule 1.
💡1 heure gagnée à chaque incident
Sur Jira, l’IA intégrée anticipe, trie et assigne les tickets plus vite. Résultat : presque 1 heure de gagnée par incident. Et ça, multiplié par des dizaines ou centaines d’incidents par mois, ça se sent dans la charge de travail (Atlassian, 2025).
Si vous voulez industrialiser vos process récurrents (appels d’offres, onboarding, QA) → Monday
On parle de tâches qui reviennent encore et encore. Ici, l’arme fatale, c’est le template : checklist prête à l’emploi, formulaires qui créent les bonnes cartes avec les bons champs, automatisations qui déclenchent la bonne étape au bon moment.
En clair : au lieu de réinventer la roue chaque semaine, vous déroulez votre process comme une recette de cuisine que tout le monde sait suivre.
💡 Des actions en moins, ça compte
Appels d’offres, onboarding, QA… avec les templates et automatisations, certaines équipes comme chez Seer Interactive ont automatisé plus de 600 000 actions et gagné 1,6 heure par personne chaque semaine (Monday, 2025).
Si vous avez des workflows techniques à risque (changements infra, déploiements) → Jira
Un déploiement en prod, ça ne se gère pas à la légère. Jira permet de tout tracer : approbations obligatoires, plan de rollback, liens vers les incidents liés.
C’est un peu comme garder un carnet de bord détaillé de chaque vol : en cas de turbulence, on sait exactement qui a fait quoi et quand.
Si vos équipes non-tech doivent collaborer avec la R&D → Combo Monday + Jira
Les marketeurs dans Monday, les devs dans Jira… et pourtant, tout le monde reste aligné.
Une demande client ajoutée dans Monday crée une story dans Jira, le statut et les commentaires remontent automatiquement côté marketing.
Résultat : personne ne “va voir dans Jira” par curiosité, et chacun garde son environnement préféré.
Si vous devez orchestrer un portefeuille entier de projets → Monday
Pour un PMO ou une direction, voir tous les projets au même endroit, c’est vital.
Monday permet de relier les boards de chaque projet à un board “Portfolio” avec les budgets, la capacité consommée et les risques critiques.
En un coup d’œil, vous savez qui est à la limite de la surcharge… et quel projet mérite un coup de frein.
Si vous avez besoin de traçabilité extrême → Jira
Audit, conformité, secteurs régulés : ici, chaque action compte. Jira enregistre tout, jusqu’au changement de virgule dans un commentaire.
Ajoutez des permissions fines, un historique complet et des exigences liées… et vous obtenez un outil qui coche toutes les cases pour le contrôle qualité et réglementaire.
Si vous cherchez l’adoption la plus rapide → Monday
Pas besoin d’un manuel de 80 pages. On ouvre Monday, on comprend. Les champs sont parlants, les couleurs font sens, et les templates métiers vous mettent sur les rails en quelques clics.
C’est l’outil que vous pouvez lancer en réunion du lundi matin… et voir votre équipe l’utiliser dès l’après-midi.
Conclusion – Le bon outil, c’est celui qui fait vraiment avancer vos projets
Choisir entre Monday et Jira, ce n’est pas décider quel est “le meilleur” outil… mais lequel est le plus adapté à votre façon de travailler.
👉 Si votre objectif, c’est mettre tout le monde dans le même flux, centraliser l’info et gagner du temps dès la première semaine, Monday fait le job — et vous évite les usines à gaz.
👉 Si votre quotidien, c’est des projets techniques avec des interdépendances partout, des workflows à rallonge et des tickets qui pleuvent, Jira reste imbattable.
Et si votre réalité, c’est un peu des deux ? Rien n’empêche de dédier Jira à la partie technique et Monday au suivi global et à la collaboration inter-équipe.
Ce qu’il faut retenir ? L’outil parfait n’existe pas. Mais le bon choix, c’est celui qui vous fera gagner plus d’heures que vous n’en passerez à le paramétrer.
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