Votre audience Gen Z zappe avant même la fin de votre vidéo ? Vous n’êtes pas seul. Et non, ce n’est pas (juste) un problème de budget — c’est une question de format, de ton, et surtout d’affinité.
En 2025, cette génération est partout : ultra-connectée, exigeante, et impossible à capter avec des recettes vues et revues. Les campagnes social media traditionnelles ? Elles glissent sur elle. Les gros influenceurs au message calibré ? Pas mieux. Ce que la Gen Z recherche aujourd’hui : des créateurs plus proches, plus bruts, plus vrais. Et des contenus qui vont droit au but.
👉 Si vous vous adressez à cette cible, il est temps de repenser vos mécaniques d’influence. Moins de volume. Plus de justesse.
Dans cet article, on vous montre comment activer une stratégie d’influence pensée pour la Gen Z , avec des méthodes concrètes pour :
- identifier les bons créateurs ;
- co-créer du contenu qui parle et engage ;
- mesurer le ROI simplement ;
- intégrer tout ça efficacement dans vos campagnes.
Un guide pensé pour vous aider à engager la Gen Z sans exploser votre budget.
Découvrez notre sélection des meilleures agences d’influence — ciblage affinitaire, UGC, co-création… tout ce qu’il faut pour des campagnes qui résonnent.
Gen Z & micro-influence : pourquoi ça change tout
Elle scrolle, zappe, filtre. En 2025, la Gen Z redéfinit les règles du jeu — et ce n’est plus la notoriété qui gagne, mais la proximité.
Une génération ultra-connectée… et ultra-sélective
95 % possèdent un smartphone, et y passent en moyenne 4h30 par jour. Leur quotidien est mobile-first, vidéo-first… et tout sauf passif.
57 % privilégient les formats courts (TikTok, Reels, Stories) pour découvrir des produits ou interagir avec des marques (cropink, 2025).
👉 Ils ignorent les formats descendants, classiques, “trop marketés”. Ce qu’ils cherchent : de l’authenticité, de la spontanéité, des formats à hauteur d’œil.
La confiance ne se donne plus aux stars
C’est peut-être le chiffre le plus parlant : 73 % des Gen Z font plus confiance à un micro-influenceur qu’à une célébrité sponsorisée (ZebraCat, 2025).
Et ce n’est pas juste une posture. Les micro/nano-influenceurs — entre 5K et 100K abonnés — enregistrent jusqu’à 3× plus d’engagement, car :
- leur ton est plus brut ;
- leur contenu plus personnel ;
- leur relation avec la communauté plus directe.
Ce que ça implique pour vous
Vous ne pouvez plus “cibler une audience” en espérant qu’elle vous écoute.
Il faut mériter son attention, en choisissant les bons profils pour porter vos messages — et en créant des contenus qui parlent leur langue.
Micro/nano‑influence : la voie à privilégier
Vous l’avez vu : la Gen Z ne suit plus les stars. Elle suit des visages authentiques, proches et engageants. Place à la micro et nano‑influence.
C’est quoi, la micro et la nano‑influence ?
- Nano‑influenceurs : moins de 10 000 abonnés. Communauté ciblée et très engagée.
- Micro‑influenceurs : 10 000 à 100 000 abonnés. Autorité assurée, mais relation toujours personnelle.
Ce sont ces profils qui, aujourd’hui, génèrent la vraie confiance en marketing.
Des chiffres qui en disent long
73 % des Gen Z affirment faire davantage confiance aux micro‑influenceurs qu’aux célébrités sponsorisées — un signal fort que la proximité prime (ZebraCat, 2025). La même étude révèle que ces créateurs ont un engagement jusqu’à 3× supérieur par rapport aux “grosses célébrités”.
Une recherche de Temple University va plus loin : une collecte de campagnes montre que les micro-créateurs offrent des conversions nettement plus stables, sans l’effet “pics & creux” souvent observé chez leurs homologues plus célèbres.
Tournez-vous vers des micro/nano‑influenceurs — ils sont votre meilleur levier pour créer de la confiance, générer de l’engagement et maximiser votre retour sur investissement.
Le bonus nano‑influence : plus créatifs à petit budget
Selon une étude de Vogue Business (2025), les marques beauté ont augmenté de 20 % leur budget alloué aux nano‑influenceurs cette année — exactement parce qu’ils apportent créativité spontanée, unboxing authentique, mini copeaux story.
Pour un responsable marketing, le calcul est clair :
- moins de budget ;
- plus de crédibilité ;
- meilleure portée auprès d’une audience difficile à toucher.
Notre guide Combien coûte le marketing d’influence vous aide à estimer les bons montants, selon les plateformes, les profils et les objectifs.
Sélectionner les bons créateurs : méthode et critères
Travailler avec des micro-influenceurs, oui — mais pas au hasard. La Gen Z sent le “placement forcé” à des kilomètres. Pour que le partenariat fonctionne, il faut choisir les bons profils, pour les bonnes raisons.
Ce qu’on cherche (et ce qu’on évite)
Ce qui compte, ce n’est pas juste le nombre d’abonnés, mais :
- le taux d’engagement réel (likes/commentaires/views ≠ bots) ;
- la cohérence éditoriale avec votre marque ;
- la qualité des interactions (réponses, échanges, fidélité) ;
- et la capacité à créer du contenu natif, pas juste à “coller votre brief”.
Inversement, méfiez-vous des profils sur-sollicités, trop lisses, ou qui sponsorisent tout — la Gen Z valorise les créateurs qui sélectionnent leurs partenariats.
Méthode express de sélection
- Définissez votre audience cible Gen Z : niches, centres d’intérêt, langage.
- Cherchez des créateurs “créateurs” avant tout, pas des figures “influence” — analysez leur ton, leur style, leur constance.
- Analysez les contenus récents : combien de vues ? Quels formats ? Des réactions qualitatives ou génériques ?
- Utilisez un scoring rapide : 1 à 5 sur chaque critère (pertinence, engagement, créativité, qualité UGC, cohérence marque).
Bonus : certains outils comme Kolsquare, Upfluence ou Favikon peuvent vous aider à détecter les profils pertinents — mais la validation manuelle reste clé pour éviter les “fausses affinités”.
Objectif : affinité, pas visibilité
Ce que vous cherchez, ce n’est pas un mégaphone, mais un relais crédible.
Le bon influenceur pour votre marque ? Celui qui pourrait déjà être dans votre cible — et qui a la bonne manière d’en parler.
Découvrez nos guides pratiques pour aller plus loin :
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- Comment trouver les bons influenceurs TikTok : critères, outils, astuces plateforme.
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- Trouver et contacter des influenceurs sur les réseaux sociaux : pitch, emails, négociation… tout pour bien démarrer vos partenariats.
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- Travailler avec des influenceurs YouTube : narration longue, storytelling et conversions.
Créer du contenu “Gen Z-friendly” : miser sur les bons formats, pas sur la perfection
Avec la Gen Z, tout se joue en quelques secondes — et souvent en format vertical. Mais ce n’est pas la technologie qui fait la différence : c’est le ton. Le bon contenu, c’est celui qui ressemble à la vie réelle, pas à une pub bien montée.
Ce que les formats courts changent (vraiment)
TikTok, Reels, Shorts… Ce ne sont plus des “bonus”, ce sont des terrains principaux. Mais attention : ce qui fonctionne ici, ce n’est ni le storytelling léché, ni le placement produit calibré.
Ce qui engage la Gen Z en 2025 :
- une voix qui sonne juste ;
- un contexte identifiable ;
- un contenu qui raconte une micro-histoire en moins de 30 secondes.
Un unboxing spontané, une routine avec détournement léger, un test produit “raté mais drôle” : voilà ce qui déclenche les vues… et les réactions.
La forme n’est rien sans la confiance
Co-créer avec des micro/nano-influenceurs, c’est accepter que le message ne vous appartienne plus à 100 %. Et c’est là que ça devient puissant :
- un message adapté à la communauté ;
- dans un format qu’elle consomme déjà ;
- avec des codes qu’elle a validés.
👉 C’est cette combinaison qui transforme un contenu en conversation — et une recommandation en action.
Et si vous osiez l’imperfection ?
C’est souvent ce qui crée le lien. Une lumière un peu brute. Une hésitation. Une mise en scène floue, mais sincère. Ce n’est pas une erreur. C’est un signal de confiance.
Micro-influence : mesurer ce qui compte (et oublier le reste)
Combien de vues ? Combien de likes ? Combien d’abonnés gagnés ? Des questions qu’on se pose encore trop souvent… alors qu’elles ne disent rien de ce qui fonctionne vraiment.
Notre analyse complète vous aide à comprendre l’effet des partenariats créateurs sur la performance des marques.
Ce que les “vues” ne vous diront jamais
Un contenu peut générer 50K vues… et zéro impact. Pourquoi ? Parce que la Gen Z peut scroller sans s’arrêter, liker sans lire, et zapper avant la fin.
👉 Les impressions ne sont pas une preuve d’attention.
À l’inverse, une vidéo à 5 000 vues, avec 40 commentaires qualifiés, 10 partages et des clics vers votre site, peut faire mieux qu’un post viral.
✅ Les vrais KPI à suivre
Voici les signaux qui comptent vraiment pour évaluer une campagne micro/nano‑influence :
- Taux d’engagement réel : commentaires, messages privés, partages — pas seulement les likes.
- Qualité des interactions : est-ce que les gens posent des questions ? se projettent ? racontent leur usage ?
- Trafic référent : combien de visiteurs depuis le lien en bio, le code promo, la redirection ?
- Conversions indirectes : hausse des recherches de marque ? pics sur Google Trends ou mentions sur d’autres canaux ?
Et surtout :
- Feedback qualitatif : l’influenceur vous remonte-t-il des retours utiles ? L’audience réagit-elle spontanément ? Y a-t-il des verbatims actionnables ?
❌ Ce que vous pouvez oublier
- Le taux de complétion vidéo (sur TikTok, c’est souvent biaisé)
- Le nombre d’abonnés (trop de faux positifs)
- Le reach brut (valorisé par les plateformes, mais peu exploitable seul)
Mieux vaut 50 interactions sincères que 5000 vues passives. L’objectif, ce n’est pas de toucher tout le monde. C’est de faire réagir les bonnes personnes, au bon moment, dans le bon format.
Checklist express : êtes-vous prêt à activer une stratégie Gen Z-ready ?
- Vous ciblez des créateurs avec <100K abonnés… mais 100 % affinité ?
- Vous laissez une vraie liberté de ton et de format ?
- Vos contenus ressemblent à ceux que votre audience consomme déjà ?
- Vous mesurez plus que des vues : clics, échanges, signaux faibles ?
- Vous co-créez plus que vous ne briefez ?
Si vous cochez 3 cases ou moins, pas de panique — mais il est temps de repenser vos partenariats influence.
💡 Et si vous cherchez les bons partenaires pour activer cette stratégie, on a listé ici les meilleures agences d’influence et UGC.
Conclusion – La micro‑influence, c’est pas “moins” : c’est juste mieux ciblé
La Gen Z n’est pas inaccessible — elle est juste lucide. Elle a grandi avec la pub, les “collabs” et les scripts déguisés. Elle sait repérer ce qui sonne faux… et valorise ce qui sonne vrai.
Ce qu’elle attend de vous ? Pas un grand plan de com’, mais des créateurs qu’elle suit déjà, des formats qu’elle consomme tous les jours, et un message qui lui ressemble.
En 2025, la micro/nano‑influence n’est pas une tendance à la marge. C’est un levier de confiance scalable, plus agile, plus économique — et plus efficace quand on s’en sert bien.