Logiciels alternatifs à Trello
Comparatif des 5 meilleures alternatives à Trello
Monday
Miro
ClickUp
Motion
Notion
Trello, c’est un peu la porte d’entrée de la gestion de projet moderne. Une interface simple, des cartes qui bougent de colonne en colonne, et en quelques minutes toute une équipe sait qui fait quoi. Pas étonnant qu’il ait séduit des millions d’utilisateurs — du freelance qui gère ses missions à la PME qui coordonne ses projets.
Mais cette simplicité a un revers. Dès que les projets se multiplient, que les dépendances deviennent complexes ou que le reporting est attendu au comité de direction… Trello montre vite ses limites. On se retrouve avec dix tableaux parallèles, des tâches perdues dans les colonnes et zéro visibilité d’ensemble.
👉 C’est précisément dans ces situations que des alternatives comme Monday, ClickUp, Asana ou Miro prennent le relais. Selon vos besoins — piloter des projets complexes, collaborer visuellement, ou simplement mieux reporter — d’autres outils peuvent faire gagner du temps et de la clarté.
Pourquoi vouloir une alternative à Trello ?
Trello reste l’un des outils les plus accessibles pour organiser son travail. Mais au-delà de la to-do list visuelle, beaucoup d’équipes finissent par se heurter aux mêmes limites. Voici les fictions les plus fréquentes.
La multiplication des tableaux
Un projet = un tableau. Sur le papier, ça fonctionne. Mais dès qu’on en gère cinq ou dix, la vision d’ensemble disparaît. Impossible de voir les dépendances entre projets ou d’agréger les données pour le management. Résultat : chaque équipe travaille en silo, et la direction perd en visibilité.
Une agence digitale qui gère ses clients dans Trello se retrouve avec 20 tableaux différents. Impossible de savoir en un clic quels projets sont en retard ou quel consultant est surchargé.
Manque de profondeur pour les projets complexes
Le Kanban est parfait pour du suivi opérationnel. Mais dès qu’il faut gérer des jalons, des budgets, ou des dépendances entre tâches, Trello atteint vite ses limites. Les power-ups existent, mais empilent les couches sans offrir une vraie logique projet.
👉 C’est là que les chefs de projet habitués à Microsoft Project ou ClickUp trouvent Trello “trop léger”.
Des fonctionnalités avancées payantes ou limitées
La version gratuite de Trello suffit pour un usage perso ou une petite équipe. Mais dès qu’on parle d’automatisations, d’intégrations poussées ou de vues avancées, la facture grimpe rapidement. Beaucoup d’entreprises découvrent qu’elles paient pour retrouver… ce qui est natif ailleurs.
Une ergonomie qui atteint vite ses limites
Glisser-déposer des cartes, c’est intuitif. Mais avec des colonnes à rallonge et des centaines de cartes, l’interface devient illisible. On passe plus de temps à chercher une tâche qu’à la réaliser.
Un service support qui gère ses tickets dans Trello. Au bout de 200 tickets, la lisibilité est perdue et le suivi devient quasi impossible.
Un reporting trop basique
Trello n’a pas vocation à être un outil de pilotage stratégique. Les KPIs, la capacité par équipe, les prévisions de charge… tout ça doit être bricolé avec des exports ou des add-ons. Autant dire que pour un CODIR, c’est insuffisant.
👉 En bref : Trello reste génial pour débuter, mais dès que vos projets prennent de l’ampleur, vous risquez de bricoler plus que de piloter.
Les cas typiques où une alternative à Trello prend tout son sens
Trello reste un super tremplin pour mettre un peu d’ordre dans son quotidien. Mais au fil de la croissance, on découvre vite que coller des post-its virtuels ne suffit plus. Voici des situations concrètes où basculer vers une alternative devient presque indispensable.
La startup qui veut plus qu’une todo list
Deux cofondateurs, un développeur, et des cartes Trello qui s’empilent. Au début, ça marche : chacun voit où en est l’autre.
Mais dès que le nombre de tâches explose, impossible de savoir si le projet avance vraiment. Pas de deadlines claires, pas de suivi des temps, aucune répartition de charge.
👉 Dans ce cas, ClickUp ou Asana apportent un vrai plus : diagrammes de Gantt, vues charge par personne, reporting automatique. Vous arrêtez de jongler à l’instinct et vous pilotez avec des données concrètes.
La PME qui gère 8 projets en parallèle
Un tableau Trello par projet, et d’un coup vous avez 8 onglets ouverts, chacun avec 50 cartes. Vous perdez le fil, vos chefs de projet passent plus de temps à naviguer qu’à piloter.
Là, le besoin est clair : une vue portfolio. Pouvoir voir que le projet A est bloqué sur le design, que le projet B est en retard côté fournisseur, et que la même personne est sollicitée sur les deux.
👉 Monday et Wrike excellent sur ce point. Vous pouvez même anticiper : si une tâche glisse de 5 jours, tout le projet se recalcule automatiquement.
Les équipes produit en mode agile (et qui bricolent avec Trello)
Trello propose quelques power-ups “Scrum”, mais soyons honnêtes : ce n’est pas un vrai outil agile. Pas de backlog hiérarchisé, pas de story points fiables, pas de reporting de vélocité.
👉 Avec Jira, vous avez un cadre pensé pour ça. Les devs gèrent leurs sprints, les PO suivent les user stories, et tout le monde gagne en lisibilité. ClickUp est aussi une alternative plus moderne et moins lourde, mais avec le même niveau de rigueur agile.
Quand la doc devient un cauchemar
Certains essaient d’utiliser Trello comme un wiki : une carte par process, une checklist par procédure. Résultat : après 6 mois, plus personne ne s’y retrouve.
👉 C’est exactement le moment de basculer sur un vrai outil de documentation. Confluence si vous êtes déjà dans l’écosystème Atlassian, ou Notion si vous cherchez plus de flexibilité. Vous gagnez en clarté et vos process ne se perdent plus dans des colonnes infinies.
Les scale-up noyées sous les cartes
Trello encaisse très bien 100 ou 200 cartes. Mais quand vous passez à 5 000, il rame. Sans parler des automatisations limitées, qui finissent par freiner vos process.
👉 Ici, on change de catégorie d’outil : Microsoft Project ou Smartsheet. Pas aussi fun visuellement, mais robustes et capables de gérer des volumes massifs.
Comment éviter de vous tromper dans le choix d’une alternative à Trello ?
Pour éviter le “syndrome du nouvel outil qui déçoit au bout de 6 mois”, voici 3 angles à tester avant de signer.
Clarifiez vos priorités
Beaucoup d’équipes se précipitent sur le “plus intuitif” ou le “plus complet”. Mauvaise idée.
Demandez-vous :
- Est-ce que votre priorité, c’est d’avoir un pipe visuel ultra-simple pour suivre vos tâches ?
- Ou plutôt de gérer des projets complexes, avec dépendances et rétroplanning ?
- Ou encore de centraliser la doc + la gestion de projet dans un seul outil ?
Classez vos 3 besoins principaux par ordre de priorité. Ça évite de vous laisser séduire par 20 features que vous n’utiliserez jamais.
Projetez-vous sur le moyen terme
Un outil de gestion de projet n’est pas une to-do list du dimanche : c’est une brique structurante.
Posez-vous la question : dans 12 mois, votre équipe sera-t-elle 2x plus grande ? Vos projets 3x plus nombreux ? Votre activité ouverte à l’international ?
- Si vous restez une équipe légère, un outil simple comme Trello ou noCRM.io peut suffire.
- Si vous visez scalabilité, testez dès maintenant des outils capables d’encaisser le volume (ClickUp, Jira, Monday).
Migrer vos process et reformer vos équipes dans 18 mois coûtera toujours plus cher qu’anticiper aujourd’hui.
Testez en conditions réelles
Les démos éditeur sont toujours séduisantes (sauf qu’elles montrent rarement les limites).
Pour vous faire une vraie idée, imposez-vous ce protocole :
- Créez un mini-projet test : un vrai projet, pas un exemple fictif.
- Ajoutez 3 types de profils : un manager, un contributeur, et quelqu’un du back-office.
- Testez des actions clés : créer une tâche, déplacer un jalon, générer un rapport, retrouver une doc.
👉 Si au moins un profil galère ou lève les yeux au ciel, c’est mauvais signe.
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- Combien de clics pour créer et assigner une tâche ?
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- Peut-on suivre la charge par personne ?
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- Y a-t-il une vraie vue calendrier / timeline ?
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- Est-ce que les intégrations clés (Slack, Drive, outils internes) sont natives ou à bricoler ?
En répondant à ces questions, vous transformez un choix “à l’instinct” en une décision rationnelle, alignée sur vos priorités et votre trajectoire de croissance.
Conclusion – Le bon outil, c’est celui qui fait avancer vos projets
Trello a eu le mérite d’apporter de la clarté là où régnaient les fichiers Excel et les post-it. Mais son ADN “tableau Kanban simple” ne suffit pas toujours quand les projets grossissent, que les équipes se multiplient et que le besoin de reporting devient critique.
👉 Si votre priorité, c’est de rester léger et visuel, Trello fait encore très bien le job — et des alternatives comme Things ou Motion peuvent vous convenir aussi.
👉 Si vous avez besoin de collaboration visuelle et de créativité, Miro est taillé pour ça.
👉 Si vous pilotez des projets structurés avec dépendances et deadlines, ClickUp ou Monday prennent le relais.
👉 Et si votre enjeu, c’est la documentation et le partage de savoir, Confluence est imbattable.
Ce qu’il faut retenir ? Le “meilleur” outil n’existe pas. Le bon choix, c’est celui qui colle à vos besoins réels aujourd’hui… et qui vous laisse respirer demain.
Si vous êtes en train d’évaluer d’autres outils, ces liens peuvent vous apporter une meilleure vision de Trello — ce qu’il fait bien, ce qu’il fait moins, et comment il se compare aux alternatives :
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