Le guide complet pour améliorer les objets de vos emailings [Conseils]

11 min de lecture
Mis-à-jour par Franck Mairot le 16 juillet 2025
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 Saviez-vous qu’en 2025, 41% des consommateurs ouvrent un email seulement si l’objet de celui-ci leur plaît ? En tant que première approche, l’objet d’un email est bien plus important qu’on ne le croît. Pourtant, en 2025, près de 69% des emails envoyés par des marques sont considérés comme des spams dans les boîtes de réception, souvent à cause de mots clés mal choisis.

Comment bien choisir les objets de vos emailings pour éviter de tomber dans la case spams ? Voici le guide complet.

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Des conseils sur la rédaction 

Contrairement à ce que l’on pour pourrait penser, vous n’avez pas besoin de passer 30 minutes à chercher l’objet d’email parfait. Tout ce que vous avez à faire est de suivre les 7 conseils suivants.

Conseil n°1 : être concis

Nul besoin de mettre en avant les mots les plus compliqués de votre vocabulaire. Cherchez plutôt à être court et efficace. Vous avez à peine une seconde pour convaincre le consommateur d’ouvrir votre email, donc soyez impactant. Les études récentes recommandent de limiter l’objet à environ 30 à 50 caractères ou 6 à 9 mots pour garantir une bonne visibilité sur mobile et dans les notifications intelligentes. Par exemple, un objet comme « -20% sur vos baskets préférées » reste lisible sur la plupart des smartphones.

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Conseil n°2 : l’information la plus importante en premier

En partant du point ci-dessus, il est important que vous placiez vos informations importantes au début. De plus en plus d’abonnés lisent leurs emails sur mobile ou via des assistants intelligents, où l’espace de lecture est limité et la prévisualisation rapide. Pensez à mettre en avant l’élément clé dès les premiers mots, surtout lors d’événements majeurs (soldes, Black Friday, Noël, etc.), afin d’optimiser la visibilité sur tous les supports, y compris les notifications push et les résumés générés par l’IA.

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Conseil n°3 : posez des questions

Une astuce pour attirer l’attention des consommateurs est de leur poser une question. Il s’agit d’un principe psychologique de base : si vous posez une question à quelqu’un, son cerveau va vouloir y répondre.

C’est pratique, car cela vous permet d’obtenir quelques secondes d’attention supplémentaires. Assurez-vous que la question que vous posez est en lien avec le contenu de l’email. La pire chose à faire est de créer une attente à laquelle votre email ne répond pas. Vous créerez une déception et perdrez un abonné.

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Conseil n°4 : créez un sentiment d’urgence

La procrastination est répandue chez de nombreuses personnes. Si elles savent qu’il leur reste encore un peu de temps avant d’accomplir une tâche, elles la remettront au lendemain.

C’est pourquoi il faut que vous donniez envie de réaliser une action tout de suite. En créant un sentiment d’urgence, les clients voudront ouvrir votre email, voire réaliser un achat.

Le plus simple pour créer cela est de faire passer le message dès le début de l’objet d’email.

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Conseil n°5 : utilisez l’impératif

Pour attirer l’attention du lecteur, rien de mieux que d’utiliser l’impératif. Le but n’est pas de l’informer, mais de le pousser à effectuer une action.

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Conseil n°6 : utilisez des chiffres autant que vous le pouvez

Un objet d’email doit susciter l’envie et donner une idée de son contenu. C’est pourquoi il faut chercher à être le plus précis possible. Si vous communiquez sur les soldes, affichez donc le montant du rabais.

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Conseil n°7 : restez cohérent

Il est important de rester cohérent dans votre discours de marque. Si vous décidez d’utiliser un ton décalé dans vos communications, il faut le conserver jusqu’au bout. C’est essentiel dans la construction de votre image de marque. Il en est de même pour l’aspect graphique de vos communications.

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Des conseils sur les tests et la personnalisation

Maintenant que vous savez quoi faire en termes de rédaction, il faut prendre en compte d’autres points importants qui ne sont pas nécessairement liés à l’écriture.

Conseil n°1 : utilisez l’A/B testing

Il y a plusieurs manières de faire de l’A/B testing. Vous pouvez utiliser votre logiciel d’emailing qui propose la fonctionnalité par exemple. Dans ce cas, une version est envoyée à un petit groupe A et une autre version à un petit groupe B. La plus efficace est alors envoyée à un grand groupe C.

Autre solution, le faire manuellement en mettant au point un tableau comparatif. D’une manière générale, il faut toujours faire de l’A/B testing. Avec le temps, vous saurez ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas.

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Conseil n°2 : ajoutez une touche personnelle

Comme expliqué précédemment, il est important de retranscrire votre ADN dans vos communications. La personnalisation peut passer pas des petits détails, comme l’adresse email de l’expéditeur.

Certaines personnes seront plus enclines à ouvrir un email si l’expéditeur est Marie de Hamburger.com plutôt que Hamburger.com directement. Grâce à l’A/B testing, vous pourrez voir ce qui fonctionne le mieux.

Autre élément de personnalisation : ajouter le prénom de la personne dans l’objet.

  • Exemple : Lisa, nous avons une offre pour vous !

Si vous connaissez la localisation du destinataire, vous pouvez jouer là-dessus :

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Conseil n°3 : utilisez un sous-texte

Un sous-texte est comme une prévisualisation d’un email. Il permet de connaître le sujet en quelques mots. Il peut apparaître dans la page d’accueil de la messagerie ou au début de l’email (30 à 50 mots).

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Questions courantes sur les objets d’email

Question n°1 : quelle longueur doit faire mon objet d’email ?

Il n’y a pas de longueur parfaite, mais les analyses récentes (Litmus, Omnisend) montrent que les objets d’email les plus performants font généralement entre 30 et 50 caractères. Cela permet d’assurer une bonne lisibilité sur mobile et d’éviter que l’objet ne soit tronqué. Testez différentes longueurs selon votre audience et analysez les résultats via l’A/B testing pour trouver le format optimal pour vos campagnes.

Question n°2 : puis-je utiliser des emojis ? 😆😎🙈

Les emojis peuvent ajouter un effet visuel attractif à vos objets d’email, mais ils ne conviennent pas à toutes les marques ni à tous les secteurs. Par exemple, un emoji 🎉 peut renforcer l’impact d’une offre promotionnelle dans le retail, tandis qu’il sera moins adapté à une communication institutionnelle. Avant de les utiliser, demandez-vous si cela correspond à votre image de marque et testez leur impact via l’A/B testing. Surveillez également l’affichage des emojis sur différents appareils, car certains peuvent ne pas s’afficher correctement.

Question n°3 : est-ce qu’utiliser le mot « gratuit » est déconseillé ?

Non, s’il est utilisé avec escient. Les expéditeurs qui envoient des spams avec ce mot seront envoyés directement dans la corbeille. Mais tous les emails ne finissent pas dans la case spam. Vous pouvez donc l’utiliser sans problème.

Question n°4 : puis-je utiliser des majuscules et des points d’interrogations ?

Encore une fois, c’est possible, mais à bon escient. Mettre jusqu’à trois mots en majuscules est possible. Mais il est déconseillé de mettre une phrase entière. Cela donnera l’impression que vous criez sur le lecteur.

Il en est de même pour les points d’interrogations et d’exclamations. Rien ne sert de mettre une multitude de caractères. Cela créera une impression d’agressivité.

Questions fréquentes

Quels sont les principaux leviers pour augmenter le taux d’ouverture avec un objet d’emailing ?

Sur le terrain, on voit que la personnalisation reste le levier le plus efficace pour améliorer le taux d’ouverture. Par exemple, lors d’une campagne pour un site e-commerce, l’ajout du prénom du destinataire dans l’objet a permis d’augmenter l’ouverture de 18%. Mais attention, la pertinence du message compte autant : un objet trop générique ou à l’inverse trop racoleur (type « offre exclusive seulement aujourd’hui ») provoque de la méfiance. On conseille souvent de tester différentes formulations via des A/B tests. Chez un client B2B, la simple mention d’un bénéfice clair et chiffré (« Augmentez vos ventes de 20% en 3 mois ») a généré 25% d’ouvertures en plus par rapport à un objet classique. Le choix des mots-clés, la concision et la contextualisation selon la cible restent des fondamentaux qu’on valide systématiquement.

Un objet court est-il vraiment plus performant qu’un objet long dans les campagnes emailing ?

D’après ce qu’on a pu mesurer, la longueur idéale de l’objet dépend surtout du contexte et du canal de lecture. Sur mobile, où la visibilité est limitée, un objet de moins de 40 caractères performe mieux. Sur une base de plus de 100 000 envois pour un client retail, on a constaté que les objets de 6 à 8 mots obtenaient 12% d’ouvertures en plus. À l’inverse, pour les newsletters spécialisées en B2B, un objet plus détaillé (jusqu’à 60 caractères) n’a pas pénalisé la performance, car la cible attend du contenu informatif. Ce qui compte, c’est d’aller droit au but : sur des tests, la surenchère descriptive a toujours fait chuter l’ouverture. En pratique, on teste la version courte et la version longue pour chaque segment.

Comment éviter que mes objets d’email soient considérés comme du spam ?

Quand on audite des comptes emailing, on retrouve souvent les mêmes erreurs : l’utilisation excessive de majuscules, de points d’exclamation ou de mots typés spam (« gratuit », « urgent », « cliquez ici ») dans l’objet. Les filtres antispam les détectent très vite. Lors d’une migration de plateforme pour une association, leur taux de placement en boîte de réception est passé de 60% à 87% simplement en retravaillant les objets pour qu’ils soient plus sobres et informatifs. On recommande aussi de limiter le recours aux emojis et d’éviter les promesses trop alléchantes, qui font fuir autant les filtres que les destinataires. Sur le terrain, une règle simple : rester naturel, pertinent et explicite, sans jamais tomber dans le sensationnalisme.

Faut-il tester plusieurs objets par campagne ? Comment le faire efficacement ?

Quand on pilote des campagnes importantes, le test systématique des objets est un des premiers réflexes à adopter. Sur un projet pour une startup SaaS, le fait de tester trois versions différentes de l’objet a permis d’identifier un écart de 15 points sur le taux d’ouverture entre la meilleure et la moins bonne version. L’A/B testing s’avère donc incontournable, mais il doit être bien structuré : il faut isoler une seule variable à la fois (longueur, mot-clé, tournure) et prévoir un échantillon suffisamment large pour que les résultats soient fiables. On recommande aussi de centraliser les résultats pour constituer une base de connaissances interne, car ce qui marche pour une campagne ne fonctionne pas toujours sur une autre audience.

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