En e-commerce, le design ne se résume plus à choisir une jolie palette de couleurs ou à caser un gros bouton “Acheter”. En 2025, l’ergonomie est devenue un facteur business à part entière. Un site qui se charge mal sur mobile, un checkout trop long, ou un design daté… et c’est la conversion qui s’effondre.
Les usages changent vite : le mobile est désormais le réflexe, l’IA s’invite dans la personnalisation, et les clients veulent des parcours rapides, fluides… mais aussi responsables. Résultat : les codes de l’UX et du design e-commerce évoluent à grande vitesse.
👉 Dans cet article, on a décortiqué 7 tendances design et ergonomie e-commerce à suivre en 2025, avec des exemples à l’appui, pour vous inspirer dans la refonte de votre site.
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Mobile-first : un design pensé pour le pouce
Le mobile ne représente plus seulement une part du trafic : en 2025, c’est près de 60 % du e-commerce mondial qui se fait depuis un smartphone. Conséquence directe : un site pensé “desktop d’abord” est voué à l’échec.
Le vrai enjeu, c’est l’ergonomie thumb-friendly : vos clients naviguent d’une main, le pouce en pilote automatique. Boutons trop petits ? CTA placés en haut de l’écran ? C’est l’abandon assuré. Les sites performants adoptent désormais :
- Des zones cliquables larges, accessibles sans effort.
- Un checkout simplifié en 3 étapes max.
- Des moteurs de recherche visibles en haut d’écran (comme Zara ou Asos).
💡 Exemple parlant : le site de Nike affiche ses CTA principaux dans la zone basse de l’écran mobile, là où le pouce tombe naturellement. Résultat : une navigation fluide, même en mouvement.
👉 À retenir : en 2025, un bon design mobile n’est pas seulement “responsive” : il doit être pensé autour du pouce et des usages réels.
Micro-interactions et animations subtiles
En 2025, les sites e-commerce ne sont plus figés. Chaque action de l’utilisateur est accompagnée d’un feedback visuel : un bouton qui change légèrement de couleur au clic, un produit qui “s’ajoute” au panier avec une mini-animation, une icône qui pulse pour signaler une nouveauté.
Ces micro-interactions ne sont pas là pour “faire joli” : elles servent l’ergonomie en rendant l’expérience plus intuitive et engageante. Elles rassurent l’utilisateur (“j’ai bien ajouté au panier”), stimulent l’attention et peuvent même renforcer la perception de la marque.
💡 Exemple : Apple excelle dans l’usage des micro-interactions. Sur son site, le défilement d’une page produit déclenche des animations fluides qui mettent en avant les détails de l’appareil, sans jamais ralentir la navigation.
👉 À retenir : une micro-interaction réussie est discrète, rapide et utile. Trop chargée, elle distrait ; bien dosée, elle rend la navigation plus vivante et augmente les conversions.
Hyper-personnalisation grâce à l’IA
La personnalisation ne se limite plus à afficher le prénom du client dans un email. En 2025, l’IA permet d’adapter tout le parcours e-commerce : produits recommandés selon l’historique, messages dynamiques en fonction de la météo locale, promotions ajustées selon la fidélité du client.
Les sites les plus avancés vont jusqu’à personnaliser l’ergonomie elle-même : tri automatique des catégories les plus consultées, accueil différent selon que l’utilisateur est nouveau ou récurrent.
💡 Exemple : Amazon affiche systématiquement des blocs “Articles similaires à ceux consultés” et “Inspiré par vos achats”. Zalando propose des “Recommandations pour vous” dès la page d’accueil, mises à jour au fil de la navigation.
👉 À retenir : l’IA ne sert pas qu’au marketing, elle est devenue un levier UX. Plus l’expérience est fluide et adaptée, plus le client a l’impression que le site “pense comme lui”.
La personnalisation ne sert pas qu’à déclencher un premier achat : elle fidélise.
Selon Bloomreach, 78 % des clients se disent plus enclins à racheter lorsqu’ils ont l’impression que l’entreprise “les connaît”.
L’IA devient donc un levier direct de rétention, pas seulement de conversion.
Minimalisme + storytelling visuel
Les géants du e-commerce ont compris que trop d’informations tue la décision. En 2025, la tendance est au design épuré, où chaque élément a une fonction précise : visuels immersifs, typographies lisibles, navigation claire.
Mais minimalisme ne veut pas dire froid. Le secret, c’est le storytelling visuel : photos plein écran, vidéos courtes, mises en scène lifestyle. L’utilisateur doit se projeter dans un univers, pas juste comparer des fiches produits.
💡 Exemple : Glossier raconte son histoire à travers ses visuels produits : ambiance naturelle, lumière douce, absence de surcharge textuelle. Chaque page respire, et le regard est guidé directement vers l’achat.
👉 À retenir : un site e-commerce performant en 2025 est minimaliste pour l’ergonomie, mais narratif pour l’émotion. Le design doit clarifier la navigation tout en renforçant l’attachement à la marque.
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Paiements fluides et wallets intégrés
Le tunnel de paiement reste le moment le plus critique. En 2025, les abandons de panier surviennent encore à plus de 60 %… souvent à cause d’un processus trop long. La réponse des sites performants : paiements fluides et wallets intégrés.
Apple Pay, Google Pay, PayPal en un clic : l’utilisateur finalise son achat sans ressaisir son adresse ni ses coordonnées. Les meilleurs sites proposent même le paiement fractionné ou “Buy Now, Pay Later” (BNPL), devenu un standard.
💡 Exemple : Decathlon propose Apple Pay et Google Pay en natif, rendant possible un achat complet en moins de 30 secondes sur mobile. Résultat : une baisse nette des abandons de panier.
👉 À retenir : en 2025, proposer un seul moyen de paiement ne suffit plus. L’expérience d’achat doit être instantanée, flexible et sécurisée.
Accessibilité et inclusion by design
L’accessibilité n’est plus un “bonus” mais une obligation de marché. Avec l’essor des réglementations (notamment en Europe avec l’European Accessibility Act), les sites doivent être pensés pour tous les profils utilisateurs.
Concrètement, cela signifie :
- Contrastes de couleurs conformes WCAG.
- Navigation possible au clavier.
- Textes alternatifs sur toutes les images.
- Parcours simplifiés pour les personnes âgées ou peu à l’aise avec le digital.
💡 Exemple : le site du Comité International Paralympique intègre un menu d’accessibilité complet. En un clic, chacun peut configurer sa navigation selon ses besoins.
👉 À retenir : un design inclusif ne profite pas qu’aux personnes handicapées : il rend la navigation plus fluide pour tout le monde.
Durabilité et transparence dans le design
En 2025, les consommateurs veulent savoir ce qu’ils achètent et à quel coût écologique. Les sites intègrent désormais des indicateurs de durabilité directement dans l’UX : score carbone, origine des matériaux, conditions de fabrication.
Visuellement, cela se traduit par des fiches produits enrichies : pictogrammes clairs, labels officiels, informations de traçabilité. Certains sites affichent même l’impact carbone d’une commande au checkout, avec la possibilité de compenser.
💡 Exemple : Everlane consacre un espace entier à la durabilité, accessible depuis son menu principal. L’utilisateur y retrouve des pages détaillées sur les matières utilisées, l’empreinte carbone ou encore les engagements sociaux de la marque..
👉 À retenir : la durabilité est devenue un critère de confiance. Les marques qui affichent clairement leurs engagements gagnent en crédibilité et fidélisent une clientèle exigeante.
Par où commencer pour améliorer le design de votre site e-commerce ?
Face à toutes ces tendances, la question est simple : qu’est-ce que je mets en haut de ma pile ?
La bonne approche, c’est de chercher le meilleur ratio impact sur la conversion / effort de mise en œuvre.
- Commencez par les “quick wins” visibles par vos clients.
Exemple : un bouton d’achat trop bas sur mobile → remontez-le dans la zone du pouce. Effet immédiat sur le taux d’ajout au panier. - Attaquez ensuite les irritants critiques.
Temps de chargement trop long, checkout compliqué, moyens de paiement absents… Ce sont les points qui font fuir un client en 3 secondes. - Gardez les chantiers lourds pour plus tard.
Refonte complète du design, personnalisation poussée, scénarios de marketing automation… utiles, mais seulement si les bases sont déjà solides.
Listez vos irritants actuels, mettez une note “impact client” et “effort interne”, et attaquez les cases fort impact / faible effort en priorité.
👉 En design e-commerce, ce ne sont pas les plus gros projets qui paient le plus vite, mais les ajustements visibles qui facilitent la vie du client.
Conclusion – Le design e-commerce en 2025, entre détails et vision d’ensemble
En 2025, l’ergonomie d’un site e-commerce n’est plus une question de mode, mais de survie commerciale. Les tendances que l’on voit émerger – IA, personnalisation, mobile first, micro-interactions – répondent toutes à la même logique : rendre le parcours client plus fluide, plus rassurant, plus engageant.
Mais attention au piège : copier une tendance sans se demander si elle sert vos clients. Un carrousel animé ou un chatbot “IA” ne vous rapporteront rien si vos fiches produits sont illisibles ou si le paiement bugge sur mobile.
👉 La vraie clé, c’est la cohérence :
- Des fondamentaux solides (vitesse, clarté, simplicité).
- Des détails qui font la différence (call-to-action visibles, micro-animations, navigation mobile optimisée).
- Une vision long terme (personnalisation, tests, data).
Moralité : le design e-commerce en 2025, ce n’est pas un chantier ponctuel. C’est une mécanique à entretenir, affiner et tester en continu. Ceux qui s’y engagent sérieusement voient vite la différence : plus de confiance, plus de conversions, et moins d’argent laissé sur la table.
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