Il existe des dizaines de logiciels pour créer et envoyer des newsletters. Parmi eux : Brevo. Solution Made in France, Brevo propose une solution tout-en-un pour gérer vos campagnes marketing et créer des scénarios de marketing automation. Aujourd’hui, nous proposons un focus sur l’éditeur d’emailings.
Que vaut le module de création de newsletter de Brevo ? Que valent les templates ? Quel niveau de personnalisation ? A quoi ressemble l’éditeur ? Combien coûte le logiciel ? Découvrez notre avis & test complet.
Présentation de Brevo
Brevo a une histoire riche en rebondissement et en évolution. A l’origine, en 2012, Brevo était uniquement centré sur la gestion des campagnes emailing et les newsletter. Au fur et à mesure, la plateforme s’est enrichie de nouvelles fonctionnalités. Après l’emailing, Brevo a lancé son service d’envoi de SMS transactionnel et marketing. Puis, en 2015, c’est le module de marketing automation qui voit le jour. Au passage signalons que l’application de marketing automation de Sendinvlue a acquis un niveau de maturité remarquable. Gestionnaire de campagnes (email puis sms), Sendinvlue s’est progressivement métamorphosé en solution SaaS de marketing relationnel. Revenons au cœur de notre sujet, Brevo et l’envoi des newsletter.
Offres & Tarifs
Comme vous pouvez le voir, vous aurez le choix entre 5 offres chez Brevo. Tout d’abord, il est agréable de noter que vous pouvez utiliser ce logiciel gratuitement. Certes, vous serez limité à 300 emails par jour, mais c’est déjà un très bon début pour tester cet outil. Les offres et tarifs de Brevo évoluent régulièrement pour s’adapter au marché. Il est recommandé de consulter directement le site officiel de Brevo pour obtenir les informations les plus à jour concernant les forfaits, les fonctionnalités incluses et les éventuelles limitations. Les formules gratuites et payantes restent disponibles, avec des paliers adaptés à différents volumes d’envoi et besoins professionnels.
Editer une Newsletter sur Brevo
Vous êtes désormais prêt à éditer votre newsletter pour la rendre aussi attractive que possible. Avant de commencer, vous aurez un choix à faire :
Vous pourrez choisir entre l’éditeur « drag & drop » (glisser-déposer), qui permet une personnalisation avancée et une conception responsive adaptée aux mobiles, ou l’éditeur de texte enrichi pour intégrer votre propre code HTML. Brevo propose également une large bibliothèque de templates modernes, régulièrement actualisés, classés par secteur d’activité et objectif marketing. Cette approche s’aligne sur les standards actuels où l’accessibilité mobile et la personnalisation dynamique sont devenues essentielles. Dans cet exemple, nous allons choisir l’éditeur glisser-déposer.
Voici l’écran que vous verrez lorsque vous aurez sélectionné cette option. Sur la gauche, l’ensemble des éléments que vous pouvez inclure dans votre e-mail. Titre, texte, image, bouton mais aussi bloc d’images, réseaux sociaux ou encore copyright. Au centre de l’éditeur, votre newsletter. Titre, logo etc. c’est à vous de décider de l’emplacement de vos différents blocs. Grâce au glisser-déposer, c’est un jeu d’enfant. Enfin, sur la droite, vous pourrez ajouter une couleur en arrière-plan et définir un préheader (un résumé rapide de votre newsletter qui apparaîtra juste après l’objet de votre email). Une fois que vous avez terminé la conception de votre newsletter, vous avez la possibilité d’envoyer un email de test pour vérifier que tout est bien en ordre.
Une fois votre email enregistré et, juste avant la sélection de vos destinataires, vous avez un dernier aperçu de votre email. Ce qu’il y a de pratique ici, c’est que vous voyez le rendu exact de l’email sur ordinateur mais aussi sur mobile. Très pratique pour déceler les erreurs de conception éventuelles.
La gestion des inscrits dans Brevo
Comme avec la plupart des solutions emailing, l’ensemble de vos contacts peut être segmenté grâce à des listes dynamiques et des tags, permettant une segmentation comportementale et personnalisée, pratique désormais largement adoptée.
Vous pouvez ajouter tout un tas d’attributs comme le nom, prénom, ville, code postal, téléphone, société etc. Vous pouvez même attribuer un score à chacun de vos contacts en fonction de leur engagement. Dans votre liste, vous pouvez également importer des contacts via un fichier. Les formats .CSV et .TXT sont acceptés, et il est de plus en plus courant de pouvoir connecter directement des outils CRM ou des plateformes tierces via des intégrations natives ou des API, facilitant la synchronisation automatique des contacts. Grâce à Brevo, vous avez également la possibilité de segmenter vos contacts. Cette option est très utile pour, par exemple, ne garder simplement que les contacts ayant ouverts vos emails ou encore pour trouver les emails défectueux. Vous pouvez donc croiser avec une logique ET / OU tous les attributs, et des critères comportementaux.
Analyser les performances de ses newsletters
Une fois que votre newsletter est prête et que vous venez de cliquer sur le bouton « envoyer », un rapport statistique se met automatiquement en place.
Une chose que nous pouvons affirmer, est que ce rapport est vraiment très complet. En effet, vous pourrez voir des statistiques assez classiques comme le nombre de personne ayant ouvert votre email, le nombre de personne qui ont cliqué sur des liens ou encore le nombre de désinscriptions. Vous avez également accès à des indicateurs avancés, tels que le taux de réactivité (nombre de cliqueurs divisé par le nombre d’ouvreurs), ainsi qu’à des analyses comportementales plus poussées, comme le suivi des parcours utilisateurs, l’analyse de l’engagement sur différents appareils, et des recommandations d’optimisation basées sur l’IA. Les rapports incluent généralement des visualisations interactives et des options de segmentation pour affiner l’analyse des performances.
Les avantages et inconvénients de Brevo pour la gestion de vos newsletters
- Forfaits à prix réduits : la première chose que vous allez probablement remarquer est son prix. Le mot abordable est un euphémisme. Brevo offre des prix parmi les plus compétitifs du marché. Avec, par exemple 40 000 emails pour seulement 25 $, le prix est difficile à battre.
- Automatisation des emails très puissante : surprenant pour un service de newsletter à ce niveau de prix : Brevo est doté d’une fonction d’automatisation entièrement intégrée, basée sur le workflow. Vous pouvez déclencher des actions de campagne en utilisant les comportements des visiteurs de votre site Web, attribuer des lead scores, envoyer des messages transactionnels, et bien plus encore.
- Éditeur de page : Brevo propose un éditeur de pages de destination (landing pages) avec une interface intuitive et des templates régulièrement mis à jour. Cette fonctionnalité, désormais courante chez les principaux concurrents, facilite la création de parcours clients cohérents et optimisés pour la conversion.
- Limite d’envoi avec le forfait gratuit : leur forfait gratuit a une limite d’envoi quotidienne de 300 emails, ce qui n’est pas grand-chose
Conclusion – Le verdict de La Fabrique du Net
En examinant l’ensemble des fonctionnalités de Brevo, il est clair qu’elles sont très efficaces pour le marketing par email. Ils ont mis au point des solutions astucieuses pour aider les spécialistes du marketing à optimiser leurs campagnes par email, notamment l’automatisation, la segmentation, la personnalisation, les pages de destination et les formulaires conçus pour augmenter le nombre de conversions. Outre son forfait gratuit, ses forfaits payants commencent à 25$ pour un maximum de 40 000 emails, ce qui en fait l’un des fournisseurs les moins chers du marché. En termes de fonctionnalités, il est indéniable que Brevo est impressionnant. Cependant, il existe également d’autres alternatives reconnues et largement adoptées, telles que MailerLite, Klaviyo ou encore HubSpot, qui proposent des fonctionnalités avancées en matière d’automatisation, de personnalisation et d’intégration avec d’autres outils marketing.
Si le sujet de l’emailing vous intéresse, je vous invite fortement à parcourir cet article :
Questions fréquentes
Brevo est-il suffisamment intuitif pour permettre à des équipes non techniques de gérer leurs newsletters sans formation approfondie ?
Quand on accompagne des équipes marketing ou communication sur la mise en place de Brevo, ce qui ressort souvent, c’est la rapidité avec laquelle les profils non techniques prennent en main l’éditeur de newsletters. L’interface drag & drop évite de plonger dans le HTML et permet à des utilisateurs, parfois peu à l’aise avec les outils digitaux, de produire des campagnes propres dès la première semaine. Sur un cas client dans l’e-commerce, des collaborateurs sans expérience préalable ont pu gérer leur première campagne de bout en bout après un simple onboarding d’une heure. C’est aussi un point qui fait gagner énormément de temps, surtout pour les PME qui n’ont pas d’équipe dédiée à l’emailing. Cependant, pour des fonctionnalités avancées comme l’automatisation ou le scoring, un accompagnement ou un peu de veille documentaire reste utile.
Comment Brevo se comporte-t-il en matière de délivrabilité par rapport à ses concurrents ?
D’après ce qu’on a observé lors de migrations depuis Mailchimp ou Sendinblue, Brevo affiche une bonne stabilité sur la délivrabilité. Sur des bases de contacts bien entretenues, les taux d’arrivée en boîte principale sont restés supérieurs à 95 %, ce qui est dans la moyenne haute du secteur. Un point à surveiller : l’IP partagée par défaut. Pour des volumes importants ou des campagnes sensibles, il est préférable de négocier une IP dédiée. On a vu un client B2B réduire significativement son passage en spam après passage sur une IP dédiée via Brevo, surtout sur des marchés comme la finance où les filtres sont plus stricts.
Le support client et l’accompagnement de Brevo sont-ils à la hauteur en cas de problème technique ou de montée en charge ?
Quand on lance une campagne pour la première fois sur Brevo, on est souvent agréablement surpris par la réactivité du support, surtout sur le chat. Lors d’un pic d’envoi massif pour un lancement produit, on a eu un souci de quota SMTP : le support a répondu en moins de 30 minutes et débloqué la situation en direct, ce qui est rare sur ce segment de marché. Pour les intégrations API ou des paramétrages avancés, cependant, il faut parfois s’armer d’un peu de patience ou passer par un account manager. Globalement, les équipes de Brevo sont accessibles et orientées solution, mais il est préférable d’anticiper les besoins techniques lors d’événements critiques.
La gestion des listes et des segments dans Brevo est-elle réellement efficace pour des campagnes de nurturing complexes ?
Sur des projets d’automatisation avancée, on a souvent testé les capacités de Brevo à segmenter des bases de contacts selon le comportement, la géolocalisation ou l’historique d’achat. Ce qui fonctionne bien, c’est l’intégration des filtres dynamiques et la possibilité de mettre à jour les segments en temps réel, ce qui permet des scénarios de nurturing sophistiqués sans construire des workflows trop complexes. Un client dans l’immobilier a pu déployer une segmentation fine (prospects tièdes, actifs, inactifs) et automatiser des relances personnalisées, ce qui a doublé leur taux de conversion sur six mois. Par contre, pour des logiques très complexes ou multi-produits, certaines limites apparaissent, comme l’absence de scoring natif ou des règles conditionnelles avancées qu’on trouve ailleurs.
Quelles sont les limites à anticiper lorsqu’on veut automatiser ses campagnes marketing avec Brevo ?
Quand on commence à industrialiser l’automatisation avec Brevo, tout roule pour les scénarios classiques : relance panier, anniversaire, welcome series… Mais dès qu’on veut mixer plusieurs sources de données externes, ou croiser des comportements multi-canal (SMS, site web, réseaux sociaux), on atteint plus vite les limites que sur des plateformes plus orientées CRM. Par exemple, pour une entreprise dans le tourisme, l’intégration de flux dynamiques depuis leur site a nécessité pas mal de développement sur l’API et des ajustements manuels. Il faut donc prévoir du temps pour tester et valider chaque scénario d’automation complexe, et bien documenter l’arborescence des workflows pour éviter les boucles ou les conflits d’envoi.
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