Consultants Big Data & BI à Bordeaux (classement 2025)

À Bordeaux, le secteur Big Data & BI s’appuie sur un écosystème dynamique de plus de 380 entreprises tech, dont près d’une trentaine spécialisées dans la data. L’économie régionale, portée par l’agroalimentaire, l’aéronautique, la santé et le vin, sollicite fortement l’analytique avancée pour optimiser la production, la gestion logistique, ou encore la relation client. Le tissu industriel régional, composé à 92 % de PME, privilégie des projets data adaptés à des tailles d’équipes réduites mais à impact rapide – par exemple, la valorisation des flux clients ou la maintenance prédictive. Le taux d’emploi numérique en Gironde reste élevé (environ 8 % des emplois), renforcé par la présence de clusters comme Digital Aquitaine et des campus innovants issus de l’Université de Bordeaux. Les exigences de souveraineté des données et d’interopérabilité avec les systèmes du secteur vitivinicole sont fréquentes, imposant une maîtrise des spécificités sectorielles locales à toute agence.

Le coût d’un projet Big Data & BI à Bordeaux dépend du périmètre (audit, POC, mise en production, maintenance), mais aussi du niveau de personnalisation exigé par le client. Généralement, une mission d’audit et de cadrage démarre autour de 8 000 à 15 000 € HT, tandis qu’un projet complet (de l’intégration de données à la visualisation BI sur-mesure) s’étire fréquemment entre 40 000 et 120 000 € HT. Ces tarifs reflètent le niveau d’expertise local, avec un salaire moyen de Data Scientist bordelais proche de 44 000 € annuels. Avec une centaine de projets data traités chaque année dans la métropole, la demande se concentre sur des déploiements rapides et bien intégrés aux ERP locaux. Les financements régionaux, via la French Tech Bordeaux, peuvent compléter l’investissement initial pour les structures innovantes ou les scale-ups.

Bordeaux, bien que pôle attractif, subit une tension sur les profils data : selon Pôle Emploi, près de 72 % des offres de Data Engineer ou Data Analyst sont jugées difficiles à pourvoir localement. Pour pallier cette pénurie, les agences collaborent régulièrement avec des écoles comme l’ENSC ou l’Université de Bordeaux (filière MIAGE, Data Science), qui forment chaque année près de 350 diplômés en data. Le recours à des consultants freelance et à des formats hybrides (présentiel + télétravail) s’intensifie. Certaines agences investissent dans des tiers-lieux numériques proches de la gare Saint-Jean ou de la Cité Numérique pour attirer et retenir les talents. Cette dynamique favorise l’émergence de programmes de montée en compétence interne et de formation continue, notamment adossés au cluster Digital Aquitaine, afin de rester compétitif malgré la forte concurrence avec les métropoles voisines.

Le marché bordelais du Big Data & BI est particulièrement dynamique dans les secteurs du vin, de l’aéronautique (près de 5 000 emplois directs sur la métropole), de la santé et des services financiers. Par exemple, les châteaux et acteurs du vin bordelais exploitent la data pour optimiser la distribution et la traçabilité, tandis que l’industrie aéronautique utilise des solutions BI pour l’optimisation des chaînes logistiques et la gestion prédictive de la maintenance. Le secteur de la santé, avec le CHU de Bordeaux, adopte quant à lui des projets data soutenus pour améliorer le pilotage médico-économique et la recherche clinique. L’agroalimentaire, qui représente 15 % des exportations régionales, s’intéresse également à l’analyse prédictive des flux. À l'échelle du territoire, 43 % des projets numériques liés à l’IA ou la data portent sur ces domaines stratégiques pour l’économie locale.

À Bordeaux, la majorité des agences spécialisées déploient des solutions BI type Power BI, Tableau ou Qlik, très demandées par les ETI et PME locales pour leur souplesse et leur compatibilité avec des ERP sectoriels. Côté big data, les plateformes Hadoop, Spark et Databricks sont privilégiées pour les projets nécessitant une grande scalabilité, en particulier dans les secteurs aéronautique et bancassurance. Avec l’essor du cloud (près de 61 % des entreprises girondines y migrent partiellement leurs données), les technologies Azure et AWS sont largement utilisées, parfois en association avec des briques open source pour répondre aux besoins de souveraineté locale. Enfin, les outils d’intégration de données et d’ETL, comme Talend ou Informatica, sont intégrés dans plus de 70 % des grands projets, garantissant l’interopérabilité des systèmes historiques bordelais.

Les agences bordelaises concentrent des profils diversifiés : data scientists, data engineers, BI analysts et architectes data. Cette diversité s'explique par la forte présence d’écoles d’ingénieurs comme l’ENSEIRB-MATMECA, qui délivre chaque année une centaine de diplômés orientés data. Le salaire moyen d’un data analyst à Bordeaux s’établit à 38 500 € annuels, soit 9 % en dessous de la moyenne parisienne, ce qui attire des entreprises cherchant à optimiser leurs coûts tout en restant à proximité d’un vivier de talents. Par ailleurs, la région voit émerger des compétences hybrides, mêlant expertise métier (vin, aéronautique) et maîtrise des outils analytiques. Les formations continues assurent régulièrement l’évolution vers le machine learning, l’IA ou la cybersécurité, avec plus de 550 professionnels formés sur ces thématiques depuis 2021 par les acteurs locaux de la formation numérique.

Les délais d’un projet Big Data & BI à Bordeaux varient selon la complexité : un audit court ou un POC nécessite 2 à 4 semaines, tandis qu’un projet complet (de la collecte de données au déploiement de dashboards décisionnels) prend en moyenne 3 à 6 mois. Selon une enquête Digital Aquitaine, 62 % des projets BI régionaux aboutissent en moins de 6 mois, grâce à des équipes réduites mais polyvalentes. Certains chantiers, notamment dans l’aéronautique ou la banque, peuvent nécessiter jusqu’à 12 mois si l’intégration d’outils de machine learning ou la migration de données historiques sont prévues. L’accès aux talents en local et la collaboration avec des startups hébergées à la Cité Numérique accélèrent souvent ces temps de réalisation, permettant une réponse rapide aux enjeux business des entreprises bordelaises.

Bordeaux dispose d’un bassin universitaire dynamique : l’Université de Bordeaux offre une filière MIAGE ainsi qu’une licence Data Science, formant près de 200 étudiants chaque année à ces métiers. L’INP ENSEIRB-MATMECA et l’ENSC proposent également des spécialisations data, tandis que les masters professionnels (IDEX, Intelligence Artificielle) accueillent 120 étudiants supplémentaires par an. La région accueille par ailleurs plus de 10 cursus privés axés BI et data engineering, accélérant la montée en compétences des professionnels en place. Avec un taux d’emploi numérique supérieur à 8 % sur la métropole, la filière bénéficie aussi de l’apport du numérique de l’IUT et du dynamisme de la French Tech Bordeaux. Des bootcamps intensifs et des formations courtes permettent enfin d’adapter rapidement l’offre de compétences à la demande des agences et des clients locaux.