Consultants Big Data & BI à Lyon (classement 2025)

Lyon bénéficie d’un écosystème numérique très structuré, reconnu comme le deuxième bassin d’emploi tech de France avec près de 42 000 professionnels du numérique, dont 12 % travaillent autour de la data et de l’intelligence artificielle. Le marché local s’articule autour d’un tissu d’entreprises très diversifié : industries (chimie, pharma, manufacturing), ETI innovantes, institutions médicales et services publics. Plusieurs grands comptes (dont les sièges de banques et d’assurances nationales) y expérimentent des cas d’usage avancés de la BI, de l’analyse prédictive ou de la donnée industrielle. Les clusters locaux, comme Digital League et l’incubateur Le HUB de l’EM Lyon, favorisent la création de startups data-driven, tandis que plus de 70 agences ou ESN proposent un savoir-faire data, souvent avec une coloration sectorielle. Selon Pôle Emploi, l’offre d’emplois data/BI a progressé de 16 % en 2023 à Lyon, illustrant la vitalité du secteur et la demande croissante pour ces compétences expertes.

À Lyon, le coût d’un projet Big Data ou Business Intelligence varie selon la complexité, de 30 000 € pour un audit et une preuve de concept à plus de 150 000 € pour des déploiements complets avec intégration, formation et maintenance. Les agences lyonnaises, souvent positionnées à l’interface PME/grand groupe, proposent des tarifs compétitifs par rapport à Paris, avec un TJM moyen de 700 à 950 € pour un expert data senior contre 1 100 € dans la capitale. Cette compétitivité est soutenue par un salaire moyen dans la filière data & BI autour de 46 000 € brut annuel à Lyon, environ 10 % inférieur à Paris, attirant à la fois des talents locaux et des profils en mobilité régionale. Les aidants locaux comme le Campus Région du Numérique stimulent aussi l’émergence de profils juniors, permettant certains modèles mixtes avec des ressources à coûts optimisés sans sacrifier la qualité de prestation.

Sur le territoire lyonnais, la prédominance revient aux solutions Microsoft (Power BI, Azure Data Platform), SAP (BW, HANA) et l’écosystème open source (Hadoop, Spark, Talend, Pentaho), principalement utilisées par les ETI ou les industriels, qui représentent près de 60 % de la demande locale en data. Power BI, en particulier, est largement implanté auprès des PME du bassin, grâce à la forte intégration régionale de Microsoft, qui dispose d’un centre de compétences à Vaise. Les start-up SaaS privilégient quant à elles des technologies cloud natives (Snowflake, Databricks, AWS Redshift), profitant de l’ancrage d’incubateurs comme H7 et La Cordée pour mutualiser expertises et accès aux plateformes. À noter, l’IA appliquée et les outils d’analyse avancée (Python, R, Tensorflow) progressent fortement, portée par la collaboration universitaire avec l’INSA et Centrale Lyon qui forment chaque année plus de 400 ingénieurs spécialisés data.

Au sein des agences lyonnaises, deux types de profils se distinguent : les Data Engineers, capables d’agréger et transformer de grands volumes de données (demande en hausse de 19 % sur un an), et les Data Analysts/BIs, qui transforment l'information brute en tableaux de bord opérationnels et insights décisionnels. L’expertise sur Power BI, Python et SQL demeure essentielle, tandis que les certifications cloud (AWS, Azure, GCP) sont de plus en plus valorisées pour accompagner la migration des infrastructures. Dans la métropole, le salaire moyen d’un Data Engineer confirmé s’établit autour de 50 000 € par an, attractif comparé à la concurrence nationale. Les agences s’appuient également sur des relations étroites avec l’Université Lyon 1, l’EMLYON et les écoles spécialisées (SUPINFO, 3iL). La pénurie de profils seniors reste un défi, d’où l’arrivée de prestataires en freelance (près de 25 % des projets) ou la co-traitance avec d’autres pôles régionaux.

Le tissu économique lyonnais se caractérise par une forte proportion de PME et d’ETI industrielles (plus de 5 500 établissements dans la Métropole), majoritairement issues des secteurs chimie, pharma, agroalimentaire et manufacturing. Ces entreprises cherchent à optimiser leurs processus via la valorisation des données capteurs (IoT), l’anticipation des défaillances ou l’analyse prédictive des ventes. Les collectivités et hôpitaux, dans le sillage du pôle de compétitivité Lyonbiopôle, investissent dans la BI pour la gestion des flux logistiques et la cybersécurité. Les startups du numérique, localisées dans le 7e arrondissement et sur le campus de Gerland, optent fréquemment pour des analyses en temps réel ou des dashboards SaaS, cherchant modularité et time-to-market. Enfin, près de 30 % des projets accompagnés par les agences lyonnaises concernent la conformité RGPD et la gouvernance de la donnée, au cœur des préoccupations locales.

Lyon compte environ 70 agences ou ESN positionnées sur le Big Data & BI, des structures allant de la startup spécialisée à la filiale régionale de grands groupes IT. Ce vivier représente près de 1 500 experts (ingénieurs, analystes, consultants) dont 18 % disposent de plus de 10 ans d’expérience dans la data, notamment via des parcours dans les industries locales. Beaucoup de ces agences sont parties prenantes du cluster Digital League, et participent activement à des événements comme BlendWebMix ou Big Data Lyon, contribuant à un partage élevé des retours d’expérience métier. Le taux d’emploi dans la filière data à Lyon a progressé de 11 % entre 2022 et 2023, selon l’Apec, ce qui montre une forte dynamique d’attractivité et de renouvellement des compétences. Le marché se caractérise aussi par une montée en puissance du conseil et de l’accompagnement long terme, avec une orientation vers la formation continue intégrée aux projets.

L’écosystème lyonnais s’appuie sur des collaborations étroites entre écoles (INSA, EMLYON, Centrale), incubateurs comme H7 ou la ruche Innovation Factory, et le cluster Digital League. Ce maillage favorise l’émergence de projets pilotes innovants, souvent portés par des startups issues du tissu académique ou incubées localement. Le Laboratoire d’Informatique en Image et Systèmes d’Information (LIRIS) de l’Université Lyon 1 y joue un rôle central via ses travaux sur la science des données, tandis que des plateformes comme HEAT (Halles de l’Entrepreneuriat et de la Tech) organisent chaque année plus de 40 événements sectoriels en lien avec la data. Plus de 35 entreprises de la métropole participent à des projets collaboratifs de R&D financés (BPI, Région Auvergne-Rhône-Alpes), renforçant la capacité d’innovation locale et la création d’emplois qualifiés (plus de 400 créations par an dans la filière data).

Les délais d’un projet Big Data & BI à Lyon varient généralement de 8 à 20 semaines selon l’ampleur. Pour une mission de cadrage et POC, il faut compter en moyenne 2 à 3 mois, tandis que l’intégration complète d’une solution BI (avec collecte de données, développement, tests et formation) peut exiger 4 à 5 mois. Ce rythme s’explique par la méthodologie agile très répandue dans les agences du territoire et par la disponibilité des profils data lyonnais, dont près de 36 % sont diplômés localement (INSA, Université Claude Bernard, IUT). Le taux d’achèvement dans les délais reste élevé, autour de 92 % selon Digital League, grâce à l’usage généralisé de workshops en amont et à l’ancrage local des équipes projets. Les délais peuvent être réduits pour les sociétés hébergées dans des incubateurs lyonnais, qui profitent d’un accès direct à des experts seniors et à des ressources technologiques mutualisées (clusters cloud, datalabs partagés).