Les 10 étapes pour créer son site web [Checklist]

Sommaire

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Vous n’avez jamais créé de site web et vous ne savez pas très bien par où commencer alors … Comment créer un site internet ? Comment vous y prendre ? Cet article est fait pour vous.

Nous allons vous présenter les 10 premières étapes à suivre pour créer son site internet. Vous n’avez qu’à vous laisser guider :).

La vocation de cette checklist est d’aller à l’essentiel et de donner une vue d’ensemble des premières étapes à suivre pour créer son site internet. Pour plus de détail sur chacune de ces étapes, nous vous renvoyons vers les articles dédiés sur La Fabrique du Net.

Étape n°1 : Trouver un nom de domaine

Posséder un nom de domaine est l’une des premières choses dont vous avez besoin. Il s’agit de l’adresse web sur laquelle les internautes se rendront. Le nom de domaine de la Fabrique du Net est www.lafabriquedunet.fr par exemple.

Pour savoir si le nom de domaine que vous voulez est déjà pris, vous pouvez utiliser des outils comme Namecheap, OVH, ou encore Google Domains (de plus en plus adopté pour sa simplicité d’intégration avec d’autres services Google). Vous saurez également combien il vous coûtera par an (entre 10 et 20 euros en moyenne). Certaines solutions de création de site web (comme Wix) vous offrent un nom de domaine gratuitement au moment de votre inscription (pour la première année).

Étape n°2 : Créer une adresse mail générique

Si votre site web est la vitrine de votre business, il vous faudra également une adresse mail sur laquelle vous contacter. Posséder une adresse gmail voire clubinternet ne donne pas une image très professionnelle. Vous devez vous doter d’une adresse avec le nom de domaine de votre site web, de votre entreprise.

Il vaut mieux dépenser 5 euros par mois pour acquérir une vraie crédibilité auprès de vos clients et prospects. Après avoir acheté votre nom de domaine, vous pouvez créer votre adresse professionnelle via Google Workspace (nouveau nom de GSuite) ou Microsoft 365, deux solutions largement adoptées pour la gestion des emails professionnels. Vous serez alors l’heureux propriétaire de l’adresse [email protected].

Étape n°3 : Choisir une plateforme pour créer votre site

Pour créer votre site, vous aurez besoin de passer par un logiciel en ligne. Les plus connus sont WordPress, Wix, Squarespace, Webflow et Shopify (pour les boutiques en ligne). Tous permettent de mettre au point un site très facilement.

Voici tout de même quelques indications pour vous aider à faire votre choix :

Wix : la plateforme la plus complète avec le plus de fonctionnalités et d’outils. Elle permet facilement d’ajouter un module de shopping, une vidéo en fond de site, voire même de créer une boutique en ligne. Découvrez notre avis sur Wix.
Squarespace : la plateforme la plus portée sur le design. Les templates sont très travaillés et permettent de personnaliser votre site comme vous le souhaitez. Idéal pour créer un site d’artiste. Découvrez notre avis sur Squarespace.
Webflow : une plateforme de plus en plus adoptée pour sa flexibilité et ses possibilités de design avancées, tout en restant accessible aux débutants. Découvrez notre avis sur Webflow.
WordPress : la plateforme la plus flexible, désormais plus accessible grâce à des constructeurs de pages modernes comme Elementor ou Divi, qui facilitent la prise en main même pour les débutants. Découvrez notre avis sur WordPress.

Wix, l’un des éditeurs les plus simples et complets du marché.

Étape n°4 : Ne pas faire l’impasse sur les aspects légaux et la mise en conformité RGPD

Si vous prévoyez d’utiliser des cookies tiers ou de mettre en place des formulaires sur votre site internet pour générer des leads, des devis, des inscriptions à une newsletter, vous devez impérativement intégrer les contraintes légales. Et ce dès la création de votre site web.

Comme vous le savez certainement, la collecte et l’utilisation des données personnelles font l’objet d’un encadrement légal de plus en plus strict : RGPD, directive ePrivacy, CCPA…Si vous prévoyez de collecter des données personnelles via votre site, vous devez vous conformer aux mention légales de site internet et disposer d’une politique de confidentialité stricte. La CNIL est particulièrement vigilante sur ces points et multiplie les contrôles de conformité.

Plusieurs actions doivent être instaurées au moment de la création de votre site web : mise en place d’un bandeau de cookies si vous utilisez des cookies, création d’une page CGU – CGV, optimisation des formulaires de collecte etc.

Vous avez deux options :

Faire appel à un expert en protection des données personnelles (avocat, Data Protection Officer…)
Opter pour une solution logicielle qui vous permet de gérer la mise en conformité en toute autonomie.

Étape n°5 : Choisir un fournisseur d’hébergement

Pour que votre site fonctionne, il vous faut l’héberger quelque part. Le type d’hébergement que vous choisissez dépend du nombre de visiteurs. Plus vous en aurez, plus les tarifs seront élevés.

Il existe 4 types d’hébergement :

Les serveurs mutualisés : vous partagez un serveur avec d’autres sites. Ce sont les offres payantes les moins chères, mais aussi les plus limitées.
Les serveurs virtuels (VPS) : vous partagez également l’espace avec d’autres sites, mais vous pouvez accueillir plus de visiteurs. Vous avez la main sur la configuration de votre serveur virtuel et ses modules. Ils offrent donc une meilleure souplesse.
Les serveurs dédiés : vous possédez votre propre serveur. Vous êtes donc entièrement libre de configurer le serveur selon vos besoins et d’en gérer la maintenance. Idéal pour les sites à fort trafic.
Les hébergements cloud managés : de plus en plus adoptés, ils offrent une gestion simplifiée, une scalabilité automatique et une sécurité renforcée (ex : Kinsta, o2switch, PlanetHoster, ou encore les offres cloud de Google, AWS ou OVHcloud). Si vous choisissez un website builder (Wix, Squarespace, Webflow), l’hébergement est inclus.

Pour commencer, il vaut mieux commencer par un serveur mutualisé. Une fois que vous saurez quel est votre trafic, vous pourrez passer sur un serveur virtuel et ainsi de suite en fonction du nombre de visiteurs.

Étape n°6 : Choisir un template (ou thème)

Le template que vous choisirez déterminera l’aspect visuel de votre site web. Pas besoin d’embaucher un designer web pour commencer. Vous aurez besoin d’avoir des retours d’utilisation de vos visiteurs avant de savoir quels points améliorer.

Si vous choisissez WordPress, vous trouverez de très bons templates sur des plateformes comme ThemeForest ou via des constructeurs de pages comme Elementor, qui proposent des bibliothèques de thèmes modernes. Si vous choisissez une autre plateforme, vous aurez le choix parmi une grande sélection de designs.

Wix possède la plus grande librairie de templates (plus de 500, tous responsive design).
Squarespace possède les templates les plus esthétiques et les plus originaux.
Webflow permet une personnalisation avancée du design et de l’animation, avec une bibliothèque de templates en constante évolution.

Étape n°7 : Se pencher sur le logo

Votre logo est très important. Il doit être en adéquation avec votre ADN. Il doit être à vos couleurs.

Vous avez deux manières de créer un logo :

Vous faites appel à un professionnel. Plusieurs sites proposent de vous mettre en relation avec des designers. C’est le cas de 99designs par exemple. Vous postez votre projet et ils vous contactent ensuite avec des propositions. Vous payez seulement si vous êtes satisfait de la proposition. Une solution simple si vous ne voulez pas le faire vous-même, mais plus coûteuse.
Vous utilisez un générateur de logo. Même si vous ne possédez pas de talents graphiques, ils sont simples à utiliser. Une bonne option si vous voulez créer un logo tout de suite maintenant et si vous n’avez pas de budget. Des outils comme Looka, Canva ou Tailor Brands sont aujourd’hui très utilisés.

Découvrez notre article complet sur le coût de création d’un logo.

Étape n°8 : Illustrer votre site avec de belles images

L’aspect visuel d’un site web est important. Alors pour l’illustrer, il vaut mieux utiliser de belles images de haute qualité. Si vous avez un don pour la photographie, n’hésitez pas à utiliser les vôtres. Sinon, il existe plusieurs banques d’images :

Unsplash (gratuit)
Pexels.com (gratuit)
GettyImages.com (payant)
Shutterstock.com (payant)
Bigstock.com (payant)

Étape n°9 : Utiliser un logiciel de retouche d’images

Avoir de belles images c’est bien, mais encore faut-il qu’elles soient aux bonnes dimensions, couleurs, etc. Si vous avez un usage régulier et assez poussé de la retouche d’image, vous possédez sûrement déjà Photoshop. Si ce n’est pas le cas, pas besoin d’investir dans un logiciel aussi cher.

Il existe plusieurs logiciels gratuits, qui n’arrivent bien sûr pas à la cheville de Photoshop, mais qui peuvent être pratiques pour des usages assez basiques :

BeFunky : un outil très intuitif avec les nombreuses fonctionnalités d’un PicMonkey et d’un Pixlr, la complexité en moins.
Pixlr : l’outil le plus proche de Photoshop. Si vous avez des besoins plus précis, il est donc parfait. En revanche il est plus difficile à maîtriser.
PicMonkey : il possède moins de fonctionnalités que les deux autres, mais il est le plus simple à utiliser.

Étape n°10 : Créer un compte Google Analytics

Si vous avez de l’ambition pour votre site web, vous devez connaître son trafic afin d’augmenter le nombre de visiteurs. Et cela passe par Google Analytics 4 (GA4), la version actuelle de l’outil de Google, ou par des alternatives respectueuses de la vie privée comme Matomo ou Plausible, de plus en plus adoptées en Europe. Ces outils vous donnent toutes les informations relatives aux interactions des internautes avec votre site : combien de personnes le consultent en temps réel, quelle page ils visitent le plus, combien de temps restent-ils, etc.

Ces données permettent de vous donner des insights qui vous aideront à améliorer vos performances.

Découvrez 6 astuces pour utiliser Google Analytics comme un pro.

Le mot de la fin

Vous voilà enfin prêt à rejoindre la vaste communauté de sites web dans le monde. Pour créer un site non commerçant, ces 9 étapes suffisent.

Pour aller plus loin :

Si le sujet de la création de site internet vous intéresse, je vous invite fortement à parcourir ces articles :

Questions fréquentes

Quels sont les pièges les plus courants lors de la définition du cahier des charges d’un site web ?

D’après notre expérience, la phase de définition du cahier des charges est souvent sous-estimée. Beaucoup de porteurs de projet pensent qu’il suffit de lister quelques fonctionnalités, alors qu’en réalité, on découvre fréquemment des oublis majeurs (par exemple, la gestion des contenus multilingues ou l’intégration d’outils CRM) une fois le développement lancé. Chez un client PME, ce manque de précision s’est traduit par des coûts supplémentaires de 30% et une livraison décalée de deux mois. Le meilleur conseil sur le terrain : impliquer dès le départ toutes les parties prenantes, documenter les parcours utilisateurs, et prévoir une marge pour les évolutions. On observe que les projets qui prennent ce temps en amont gagnent ensuite en fluidité, car les équipes savent exactement où elles vont.

À quel moment du projet faut-il impliquer un référenceur SEO, et pourquoi ?

Sur le terrain, on constate que les porteurs de projets intègrent souvent le référencement naturel trop tard, parfois juste avant la mise en ligne. Or, quand on le fait dès la conception, on évite des coûts de reprise et on pose des bases solides : structure des pages, arborescence, choix des mots-clés stratégiques. Par exemple, lors de la refonte d’un site e-commerce en 2023, l’intervention tardive d’un expert SEO a nécessité la réorganisation complète du menu et la réécriture de 80% des contenus, générant deux mois de retard. Notre retour : associez le SEO à la réflexion dès les wireframes, pour que chaque étape (contenu, technique, UX) soit alignée sur vos objectifs de visibilité.

Quels sont les critères cruciaux pour choisir son hébergement web lors d’un lancement ?

On voit souvent les créateurs de site web privilégier le prix bas sans tenir compte de la performance, de la sécurité ou du support technique. Mais sur le terrain, un hébergement mal choisi engendre des failles (piratage d’un site associatif en 2022 faute de mises à jour automatiques), des lenteurs (temps de chargement supérieur à 5s sur mobile, impactant le SEO et le taux de conversion), ou des indisponibilités récurrentes. Notre recommandation : privilégiez des hébergeurs reconnus, testez la réactivité du support (un ticket traité en moins de 2h est un bon indicateur), et adaptez l’offre à la volumétrie attendue. Pour les sites vitrine, un mutualisé performant suffit ; pour l’e-commerce ou les médias, optez pour du VPS ou du cloud.

Quels sont les retours terrain sur le choix d’un CMS open source versus une solution propriétaire ?

Avec le recul de plusieurs dizaines de projets, le choix du CMS est souvent dicté par la promesse de simplicité. Mais ce qu’on observe, c’est que les solutions propriétaires enferment parfois les clients : lors d’une migration en 2022, un commerçant a perdu l’accès à l’ensemble de ses historiques clients, car la solution ne permettait pas l’export complet des données. Les CMS open source (WordPress, Drupal, etc.) offrent une liberté d’évolution et un vaste écosystème, mais impliquent plus de responsabilités sur la maintenance. La clé, c’est d’évaluer dès le départ la pérennité de la plateforme, les coûts cachés (licences, évolutions), et le risque de dépendance.

Quelles erreurs freinent le plus souvent le passage en ligne d’un site web ?

Sur le terrain, la phase de mise en ligne est celle où les retards et bugs sont les plus fréquents. On remarque qu’un défaut de recette (tests utilisateurs, tests de compatibilité mobile, vérification des parcours d’achat) engendre souvent des blocages de dernière minute. L’un de nos clients, acteur du tourisme, avait négligé le test des formulaires sur iPhone – résultat : 40% des leads n’arrivaient pas jusqu’au CRM la première semaine. Également, la non-prise en compte des redirections SEO lors d’une refonte fait perdre du trafic dès le lancement. Notre conseil : réaliser une checklist de vérification exhaustive, impliquer plusieurs testeurs externes, et prévoir une phase de monitoring intensif après la mise en ligne.