Acheter un nom de domaine pour les nuls

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La toute première étape de la création de votre site Web c’est évidemment de choisir et d’acheter son nom de domaine afin que vos visiteurs puissent accéder à votre site facilement. Mais vous vous demandez peut-être de quoi il s’agit exactement, sur quels critères le choisir et comment l’acquérir ? Nous allons répondre à toutes vos questions dans cet article.

Qu’est-ce qu’un nom de domaine ? [Définition]

Le nom de domaine est tout simplement l’adresse qui permet aux internautes d’accéder à votre site. Il est l’élément principal de l’URL de votre site internet comme le montre l’illustration ci-dessous. Le nom de domaine a donc pour but de faciliter l’accès aux sites internet grâce à un nom court, reconnaissable, facile à retenir et à écrire. Il prend la forme d’un mot ou d’une phrase courte suivie d’une extension comme .com, .fr, ou l’une des nombreuses nouvelles extensions génériques (par exemple .tech, .shop, .io) qui sont de plus en plus utilisées. Cela donne par exemple « Votresite.com » ou « Votresite.io ».

Le prix d’un nom de domaine varie en fonction du registraire (c’est à dire de la plateforme sur laquelle vous achetez le nom de domaine), et de l’extension choisie. Le coût d’un nom de domaine varie selon l’extension et le fournisseur, mais reste généralement abordable. De nombreux hébergeurs web tels que OVH, Hostinger, o2switch ou Infomaniak proposent des offres groupées incluant le nom de domaine avec l’hébergement, ce qui peut réduire le coût global.

Nos conseils pour choisir son nom de domaine

Conseils #1 – Faire une liste de noms de domaines potentiels

Votre nom de domaine doit être assez court, facile à orthographier et à retenir. Il se compose d’un mot ou d’une compilation de mots qui définissent votre entreprise, c’est son identité sur internet. Il peut donc s’agir d’un mot seul comme « Google » ou « Yahoo » par exemple, ou bien de plusieurs mots comme « Facebook » ou « LinkedIn ».

Le nom de domaine de votre site doit aussi se référer directement à votre marque. Il peut même être strictement identique au nom de votre société.

Avec l’essor de l’utilisation des supports mobiles (notamment des smartphones) pour surfer sur internet, préférez un nom de domaine facile à taper sur un clavier mobile, en évitant les tirets et les mots trop compliqués ou ceux qu’un correcteur automatique pourrait remplacer.

Faites une liste de tous les noms de domaines qui vous passent par la tête. Si votre entreprise ou votre marque n’est pas encore créée, c’est encore plus simple, car vous avez vraiment la possibilité de laisser libre court à votre imagination.

Vous ne savez pas quel nom de domaine prendre ?

Découvrez nos conseils pour choisir un bon nom de domaine

L’intégration de mots-clés dans le nom de domaine peut aider à la compréhension de votre activité, mais n’a plus d’impact direct significatif sur le référencement naturel. Il est désormais recommandé de privilégier la mémorabilité et la marque.

Si vous êtes à court d’idées, vous pouvez utiliser un générateur de noms de domaine pour obtenir des suggestions à partir de mots ou d’expressions décrivant votre activité. Des outils spécialisés comme NameStudio (par Verisign), DomainWheel ou Lean Domain Search sont de plus en plus adoptés pour leur efficacité.

Vous souhaitez avoir le meilleur nom de domaine ?

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Conseil #2 – Éviter un nom de domaine qui prête à confusion

Prenez en compte le fait que votre nom de domaine doit être totalement cohérent avec les services ou produits que vous proposez. Vous éviterez ainsi à vos visiteurs la déception d’atterrir sur un site auquel ils ne s’attendaient pas, et dont ils n’ont pas l’utilité.

Par ailleurs, prenez aussi garde à ce que votre site ne puisse pas être confondu avec le site d’une autre marque, peut-être même avec un concurrent direct. En semant le doute vous pourriez perdre d’importantes part de marché. Vous aurez aussi des difficultés à sortir votre épingle du jeu en ressemblant de trop à vos concurrents.

Conseil #3 – Choisir une extension cohérente avec votre activité

Réfléchissez ensuite à l’extension que vous souhaitez ajouter à la fin de votre nom de domaine. Celle-ci peut indiquer précisément à quel public vous vous adressez. Par exemple une extension en .fr s’adresse plutôt à des visiteurs français alors que l’extension .com s’adresse à un public international. Ces extensions courantes sont très prisées, et coûtent généralement un peu plus cher, mais elles inspirent vraiment confiance à vos visiteurs et sont faciles à retenir.

L’extension peut aussi être choisie en fonction de votre secteur d’activité. Par exemple, les extensions comme .io, .tech, .dev ou .shop sont de plus en plus adoptées dans les secteurs technologiques, du développement ou du commerce en ligne. Cela vous laisse davantage de choix pour votre nom de domaine, notamment si les extensions classiques sont déjà prises.

Conseil #4 – Demander l’avis de votre entourage

Une fois que vous aurez fait une sélection de noms de domaines et extensions potentiels, demandez à votre entourage leur avis. D’après eux, quels sont les noms de domaines qui reflètent le mieux votre marque ? Quels sont les plus faciles à mémoriser et à orthographier ?

Après avoir passé des heures à réfléchir à votre nom de domaine, vous pourriez avoir des difficultés à rester objectif et à faire un choix définitif. L’aide de personnes extérieures est alors primordiale car ils vous donneront leur ressenti qui pourrait bien être représentatif de celui de vos clients potentiels.

Conseil #5 – Vérifier la disponibilité du nom de domaine choisi

Enfin, vérifiez la disponibilité du nom de domaine que vous aurez retenu. Pour faire cela il suffit de se connecter sur la plateforme que vous aurez choisie pour l’achat de votre NDD, et de renseigner votre nom de domaine. Le site vous indiquera s’il est disponible, et si ce n’est pas le cas il vous proposera des alternatives telles qu’un changement d’extension par exemple.

Voici un exemple de vérification de disponibilité de nom de domaine sur OVH :

Si le nom de domaine que vous avez choisi n’est pas disponible, il existe peut-être une possibilité de l’acheter directement auprès de son propriétaire.

Vous devez également vous assurer que votre nom de domaine ne fasse pas référence à une marque déposée, au risque de recevoir une mise en demeure vous demandant de cesser la diffusion de votre site web. Pour les marques françaises, rendez-vous sur le site de l’INPI pour consulter la liste des marques déposées. Pour une vérification internationale, des outils comme WIPO Global Brand Database sont de plus en plus utilisés.

Où acheter son nom de domaine ?

La solution la plus simple pour acheter un nom de domaine est de le faire auprès d’un hébergeur web. Ils proposent tous l’achat de nom de domaine avec ou sans abonnement à leur solution d’hébergement web. Après avoir vérifié la disponibilité de votre nom de domaine, il vous suffit donc de valider la commande d’achat de celui-ci.

Cependant, il est souvent préférable de prendre votre nom de domaine avec un abonnement à un hébergement web. De toute manière vous devrez trouver une solution d’hébergement pour votre site, et en général le coût du nom de domaine est fortement diminué, voire gratuit, lorsqu’il est inclus à un abonnement annuel.

Exemple d’offre d’hébergement avec nom de domaine inclus proposée par Hostinger :

Comment acheter un nom de domaine qui existe déjà ?

Lorsqu’un nom de domaine n’est pas disponible, il peut toujours être acheté auprès de son propriétaire.
Pour y parvenir vous avez 2 solutions :

Vous pouvez contacter directement le propriétaire du site en trouvant ses coordonnées sur le site en question, et entamer des négociations avec lui. Pour définir le prix d’un nom de domaine, vous allez devoir tenir compte du trafic de visiteurs qui existe déjà sur le site et de son référencement sur les moteurs de recherche.
Vous pouvez également consulter les marketplaces telles que GoDaddy.com, Sedo.com, Dan.com ou NameCheap.com. Elles mettent en vente un certain nombre de noms de domaines abandonnés par les anciens propriétaires, et permettent aussi l’envoi d’une offre à un propriétaire dont le site est toujours actif.

Il suffit ensuite de faire un transfert en redirigeant vos visiteurs vers votre site avec le nom de domaine que vous avez acheté.

En tout et pour tout, l’achat en lui-même de votre nom de domaine ne demande que quelques minutes, le plus long sera de le choisir en amont.

Pour allez plus loin :

Notre comparatif des meilleurs hébergements

Questions fréquentes

Est-ce qu’il vaut mieux acheter son nom de domaine directement auprès d’un hébergeur ou passer par un registrar indépendant ?

D’après ce qu’on a vu sur le terrain, la tentation d’acheter son nom de domaine chez le même fournisseur que l’hébergement est forte, surtout pour aller vite. Pourtant, chez plusieurs clients, cela a compliqué la migration ou le changement d’hébergeur plus tard : le support devient parfois moins réactif, ou bien des frais inattendus surgissent pour transférer le domaine. Un cas classique rencontré en PME : le responsable technique n’arrivait plus à débloquer un domaine chez un hébergeur tout-en-un, ce qui a bloqué la refonte du site plusieurs semaines. À l’inverse, ceux qui sont passés par des registrars spécialisés, comme Gandi ou OVH, ont gagné en souplesse pour gérer DNS, redirections et transferts, tout en gardant la main sur la facturation. Le choix dépend du degré d’autonomie souhaité, mais l’expérience montre que garder la gestion du nom de domaine séparée offre plus de liberté sur le long terme.

Quels sont les pièges à éviter lors du choix de l’extension (.com, .fr, etc.) ?

Quand on accompagne des porteurs de projet, on constate que le choix de l’extension est souvent perçu comme purement esthétique. En réalité, certaines extensions sont plus crédibles ou sécurisantes selon le secteur ou la cible : un client e-commerce qui avait opté uniquement pour un .com a découvert, trop tard, qu’un concurrent avait récupéré le .fr et captait des clients français. Sur le marché B2B, les extensions nationales (.fr, .be) rassurent les clients locaux. Il nous est aussi arrivé de voir des startups perdre du trafic parce qu’elles avaient négligé de réserver les variantes principales de leur marque. Une règle que l’on applique systématiquement : acheter au minimum le .com et le .fr pour limiter les tentatives de cybersquattage, et surveiller les nouvelles extensions qui peuvent parfois offrir des opportunités marketing mais aussi de la confusion si elles ne sont pas bien maîtrisées.

Comment anticiper les problèmes de propriété ou de gestion administrative du nom de domaine ?

Sur le terrain, beaucoup d’entreprises confient la gestion de leur nom de domaine à un prestataire sans s’assurer d’en rester le contact administratif. On a vu des cas où, des années plus tard, au moment d’une cession d’entreprise ou d’un changement de responsable, il était très compliqué de récupérer la main parce que le domaine appartenait légalement à l’agence web ou à un salarié parti depuis longtemps. Cela peut bloquer toute évolution digitale ! Notre conseil, forgé par l’expérience : toujours enregistrer le domaine au nom de la société, avec une adresse générique (type [email protected]) et garder précieusement les accès au compte principal. En interne, un audit annuel des noms de domaine détenus peut éviter bien des surprises, surtout en cas de turn-over ou de croissance rapide.

Faut-il acheter des variantes orthographiques ou des noms similaires pour protéger sa marque ?

Lorsqu’on travaille avec des marques en croissance, on se rend compte qu’il est stratégique d’acheter les principales fautes d’orthographe, déclinaisons et versions avec ou sans tirets pour un nom de domaine. Un client dans l’enseignement a vu son trafic redirigé vers un site concurrent à cause d’une simple inversion de lettre non réservée. Les coûts d’acquisition de quelques variantes sont minimes comparés à l’impact potentiel d’un cybersquatteur ou d’un concurrent qui exploite la confusion. Pour certaines activités, surtout en B2C, le rachat des variantes géographiques ou thématiques (ex : nomdelamarque-paris.fr) s’est aussi révélé payant pour sécuriser la présence en ligne et limiter le SEO négatif.