Comparatif des meilleurs logiciels de gestion de projet pour freelance
Quand on est freelance, on porte toutes les casquettes. Production, gestion client, planning, organisation… avec une seule constante : pas de filet.
Et trop souvent, ça se résume à un mix bricolé entre un Trello oublié, une to-do list sur le téléphone, et des deadlines “retenues dans la tête”. Résultat : des tâches qu’on reporte, des projets mal estimés, des retours clients qui se perdent — et une charge mentale qui grimpe.
Un bon outil ne doit pas être un outil de plus. Il doit structurer, clarifier, prioriser — sans complexifier.
Le vrai enjeu, ce n’est pas de trouver “le plus complet”. C’est de choisir celui qui vous fait gagner du temps au quotidien, qui se fait oublier une fois adopté — et que vous ouvrirez encore dans 6 mois.
- Pourquoi les outils classiques ne suffisent pas en freelance.
- Ce que vous devez vraiment attendre d’un bon outil quand vous êtes seul à bord.
- Les meilleures solutions testables en solo, sans budget démesuré ni prise de tête.
Prêt à mieux gérer vos projets — et à reprendre un peu d’espace mental ?
Ce qui coince (encore) quand on bosse en freelance
Les outils, on en a. Mais entre les to-do listes éparpillées, les clients qui pingent sur trois canaux différents, et les journées qui déraillent à la première urgence… l’organisation tient souvent à peu de choses.
Voici les blocages qui reviennent le plus souvent — même chez les freelances organisés.
Rien n’est vraiment centralisé
Un brief par mail, des tâches sur un post-it, un lien dans Drive, des notes dans un carnet.
Et au moment de livrer, on perd 20 minutes à tout recoller. Ou pire : on oublie un point essentiel. Pas par incompétence — par dispersion.
La charge de travail n’est jamais claire
On accepte une mission, on bloque trois jours “dans l’idée”… mais sans vraiment mesurer.
Résultat : on surbooke sans s’en rendre compte, ou on sous-exploite des créneaux qu’on aurait pu vendre. Sans pilotage précis, on navigue à vue.
Le temps passé n’est pas suivi (ou trop tard)
On facture au forfait, mais on dépasse. Ou on facture au temps, mais on oublie de tracker.
À la fin du mois, impossible de savoir si un projet a été rentable. Et on recommence… en espérant faire mieux “à l’instinct”.
Chaque client a ses outils… et ses habitudes
Slack, WhatsApp, Teams, Notion, Figma… Certains envoient leurs retours dans des PDF commentés, d’autres dans des mails sans objet. Difficile d’imposer un cadre quand on est “prestataire”. Mais sans un minimum de méthode, c’est vous qui prenez le chaos en pleine face.
Les outils classiques sont pensés pour des équipes (pas pour un solo)
ClickUp, Jira, Monday… puissants, complets — mais souvent trop lourds pour un usage solo. Vous passez plus de temps à structurer l’outil qu’à bosser sur vos projets. Et ça finit par lasser. Et par retomber… sur un tableau Excel.
Ce que les freelances attendent vraiment d’un bon outil de gestion
Quand on bosse seul, un outil doit aider. Pas ralentir. Il doit s’ouvrir vite, s’utiliser sans mode d’emploi, et se faire oublier dès qu’on se met à bosser. Pas de jargon. Pas de processus tordus. Juste ce qu’il faut pour garder le cap.
Voici ce que les freelances recherchent (vraiment) — et qu’on ne trouve pas toujours dans les outils “tout-en-un”.
Une prise en main immédiate
Pas de tuto vidéo. Pas de session d’onboarding. Si l’outil demande plus de 10 minutes pour être opérationnel, il ne le sera jamais.
Un mix clair entre planning, tâches et charge
Le bon outil montre en un clin d’œil ce qu’il y a à faire, pour quand, et combien de temps ça va prendre. C’est la base. Et pourtant, peu d’outils font ça bien, sans surcharger.
Un format qui s’adapte au cerveau du freelance
Certains pensent en listes. D’autres en colonnes type Kanban. D’autres en blocs calendaires. L’outil idéal ? Celui qui permet de bosser comme vous réfléchissez. Sans vous forcer à adopter une logique projet “corporate”.
Un suivi du temps qui ne fatigue pas
Un bon time tracker, ce n’est pas un chrono qui vous flique. C’est un outil qui vous dit : “tu as bossé 8h cette semaine pour ce client, est-ce que tu es dans les clous ?” Et qui vous aide à ajuster vos forfaits au lieu de les subir.
Un minimum de structure réutilisable
Des missions qui se ressemblent, des étapes qui reviennent, des clients qu’on gère toujours un peu pareil… Pouvoir dupliquer un projet, adapter un modèle, réutiliser une to-do : c’est du temps gagné à chaque début de mission.
Une version gratuite qui tient la route
Quand on bosse seul, on ne met pas 20€ par mois dans un outil de planif. Mais on veut quand même une version gratuite qui ne bloque pas l’essentiel : projets illimités, quelques intégrations, une vue planning.
Des intégrations simples (et utiles)
Un bouton pour synchroniser avec Google Calendar. Un glisser-déposer depuis Drive. Un export simple pour générer une facture. Pas besoin de 300 APIs. Juste ce qui vous fait gagner 10 minutes là où vous en perdez 30.
Panorama 2025 des meilleurs outils de gestion de projet pour freelances
Quand on travaille seul, il faut des outils qui en font juste assez — ni trop, ni pas assez.
Pas de superplateforme avec 200 fonctionnalités. Ce qu’il faut, c’est un appui quotidien pour s’organiser, garder le cap, livrer dans les temps et ne pas se noyer sous la charge mentale.
Voici une grille de lecture simple pour comparer 3 familles d’outils, avec leurs usages types, leurs vrais atouts… et ce qu’il faut anticiper avant de s’engager.
Outils ultra-simples : juste ce qu’il faut, rien de plus
Exemples : Trello, Todoist, TickTick, Sunsama
Ces outils ne font pas “de la gestion de projet” au sens classique. Mais ils permettent de gérer votre charge, poser vos priorités, avancer au jour le jour — sans friction.

Avec TickTick, organisez vos journées en un clin d’œil. Une interface fluide pour planifier vos tâches, visualiser vos semaines et ne plus rien laisser passer — même quand la to-do déborde. Découvrez notre avis sur Ticktick.
Pourquoi certains freelances les adorent ?
- On ouvre, on voit ce qu’il y a à faire, on bosse.
- Aucun effort de configuration : c’est votre to-do, mais sous stéroïdes.
- Parfaits pour les métiers créa, rédaction, consulting, avec des tâches courtes ou cycliques.
Ce qu’il faut accepter
- Pas de vue consolidée par client ou projet (à moins de bidouiller).
- Pas de suivi du temps ou de reporting natif.
Vous jonglez avec plusieurs missions courtes, et que vous cherchez juste un cadre pour ne rien oublier.
Outils tout-en-un “personnalisables” : votre cockpit freelance
Exemples : Notion, Motion, Akiflow
Ce sont des plateformes plus ambitieuses. Elles vous laissent bâtir un système sur-mesure, avec des blocs projets, des templates clients, des vues temps, deadlines, docs partagés…

Pas besoin de partir d’une page blanche. Notion fonctionne avec un système de templates — des modèles de pages pré-remplies. Suivi client, prévisionnel, projets : vous partez d’un modèle structuré, que vous adaptez à votre sauce. Découvrez notre avis sur Notion.

Motion va plus loin : c’est votre assistant personnel propulsé par l’IA. Découvrez notre avis sur Motion.
Pourquoi c’est un vrai levier pour les freelances organisés ?
- Vous centralisez tout : tâches, docs, process, calendrier, suivi client…
- Vous structurez vos missions récurrentes avec des modèles réutilisables.
- Vous adaptez votre organisation à votre métier (rédac, UX, dev, etc.)
Ce qu’il faut anticiper
- Courbe d’apprentissage réelle si vous partez de zéro.
- Demande une vraie discipline pour ne pas créer du désordre dans l’ordre.
Vous voulez tout piloter depuis un seul outil, sans jongler entre 5 apps — et que vous êtes prêt à investir un peu de temps au départ.
Apps orientées mission + rentabilité : les outils qui parlent business
Exemples : Toggl Plan, Harvest, Bonsai

Ici, on ne parle pas que de to-do. Ces outils permettent de suivre votre temps, planifier vos semaines, facturer vos clients, analyser votre rentabilité. Bref : bosser pro, même en solo.
Avec Harvest, vous trackez vos heures, suivez vos budgets par projet, et générez vos factures en un clic. Idéal pour les freelances qui veulent gagner du temps sur l’administratif. Découvrez notre avis sur Harvest.
Pourquoi ça change la donne ?
- Vous savez combien de temps vous passez par client, et ce que ça vous rapporte.
- Vous pouvez planifier vos prochaines semaines avec une timeline claire.
- Vous générez des devis, des factures, et suivez vos paiements sans Excel.
Ce qu’il faut bien valider
- Certaines options clés sont payantes rapidement (facturation, exports…)
- Moins flexibles pour l’organisation “créative” ou en flux tendu.
Vous facturez au temps ou au forfait, que vous voulez y voir clair sur la rentabilité, et éviter de faire tout à la main en fin de mois.
Comment choisir le bon outil quand on est freelance : la vraie checklist
Quand on bosse seul, chaque outil doit vous rendre plus efficace. Pas plus dépendant. Pas plus débordé.
Le bon outil, c’est celui qui tient quand la charge monte, quand le client est flou, quand votre cerveau est saturé.
Voici les vraies questions à vous poser. Celles qui font la différence entre un outil utilisé… et un outil abandonné au bout de 2 semaines.
Est-ce qu’il vous évite de jongler entre cinq outils pour piloter une mission ?
Vous gérez un projet client. Le brief est dans un doc, les tâches dans une to-do, les échéances dans votre agenda, les retours dans vos mails… Si l’outil ne vous permet pas de regrouper tout ça au même endroit, vous allez vite revenir à vos anciens réflexes.
Un bon outil = un seul espace par mission. Tout y est, rien ne se perd.
Est-ce qu’il vous permet de visualiser la charge — pas juste les tâches ?
Un outil qui vous montre 12 tâches, c’est bien. Un outil qui vous montre que vous avez déjà 24h de boulot cette semaine avant d’en accepter plus, c’est mieux.
Ce n’est pas ce qu’il reste à faire. C’est si vous avez encore de la bande passante.
Est-ce qu’il vous aide à mieux estimer la rentabilité d’un projet ?
Une mission rentable à l’instinct, c’est rare. Sans suivi du temps, vous ne savez pas si un forfait a été respecté, dépassé ou sabordé.
Il vous alerte sur les dérives avant la fin de la mission.
Est-ce qu’il vous évite de recréer à chaque fois la même structure ?
Vous avez des missions qui se ressemblent : 3 phases, 10 tâches types, des délais classiques. Un outil bien pensé vous permet de sauver cette structure et de la dupliquer en un clic.
Chaque nouveau client = une base prête, pas un process à rebâtir.
Est-ce que vos outils se parlent — ou est-ce que vous faites les ponts à la main ?
Vous utilisez Google Calendar ? Drive ? Slack ? Un outil de facturation ? Si l’outil ne propose aucune intégration, aucune synchronisation, vous allez vous retrouver à faire du copier-coller — et à générer des erreurs.
Un bon outil ne travaille pas seul. Il s’insère dans votre écosystème.
Est-ce que son coût est aligné avec ce que vous gagnez grâce à lui ?
Un outil à 15 ou 20€/mois, ça peut sembler élevé… Mais si vous gagnez 2h de temps par semaine, si vous évitez une erreur de planning, si vous facturez 10% plus juste : le ROI est clair.
La vraie question : est-ce qu’il vous fait gagner plus qu’il ne vous coûte ?
Ce que les freelances en disent (vraiment)
Rares sont ceux qui trouvent “le bon” du premier coup. Mais quand ça colle, ça change la donne : moins d’oublis, plus de structure, et un cerveau qui respire un peu mieux.
Voici ce que des freelances disent, une fois l’outil enfin adopté.
“J’avais des to-do partout : sur papier, dans mon tel, sur Google Keep… Je me plantais sur les deadlines. Depuis que je bosse avec Sunsama, je vois ce que je peux faire — et surtout ce que je dois virer.”
Élise, rédac web
“Je pensais que Toggl Plan allait juste me servir à facturer au temps. En vrai, ça m’a surtout aidé à me rendre compte que je bossais 3 fois trop sur certains clients. J’ai changé mes forfaits, direct.”
Thomas, dev freelance
“J’avais testé Notion deux fois. Je trouvais ça chiant. Et puis j’ai bloqué un dimanche, tout structuré à ma sauce… et depuis, j’ai tout dedans. Mes projets, mes modèles de propal, mes notes de call. C’est mon tableau de bord.”
Lina, UX + contenu
Le bon outil fait plus qu’organiser : il vous libère l’esprit.
En freelance, vous êtes seul à bord. Et chaque minute passée à chercher une info, à réécrire un brief, ou à rattraper un oubli… c’est du temps perdu sur ce que vous faites vraiment bien.
Un bon outil ne va pas “révolutionner” votre activité. Mais il peut vous éviter de jongler entre 5 apps, vous aider à dire non aux missions qui vont droit dans le mur, et vous donner une vue claire, semaine après semaine.
Le bon moment pour s’équiper ? Avant d’en avoir marre de bricoler. Et souvent, ça commence par un test. Un outil qu’on ouvre “pour voir”. Et qu’on n’a plus envie de fermer.
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