Les campagnes e-commerce ne s’essoufflent pas faute de budget. Elles échouent faute d’attention.
En 2025, vous avez 2,5 secondes – pas plus – pour capter l’œil, déclencher l’envie, et faire glisser un pouce vers l’achat. Les carrousels Meta ? Saturés. Les bannières ? Oubliées. Le CPC grimpe, le scroll s’accélère, et les vieilles créas ne font plus le job.
Les codes créatifs ont changé. Plus immersifs. Plus rapides. Plus “natifs”. Et trois formats explosent la moyenne :
- La réalité augmentée (qui remplace l’essayage IRL) ;
- Le nouvel UGC (authentique, incarné, sans bullshit) ;
- Et les vidéos ultra-courtes (le snack content qui vend).
Pas des gadgets. Des leviers qui divisent les CPA, dopent les taux d’ajout panier, et rendent vos pubs de nouveau scroll-stopping.
Snapchat, souvent sous-estimé dans les stratégies d’acquisition, est devenu un terrain de jeu pour ces formats. Ce n’est pas juste un réseau de Gen Z. C’est un écosystème pensé pour capter, tester et convertir en 3 secondes chrono.
Voici les piliers créatifs qui vont faire (ou rater) vos campagnes e-commerce dans les mois à venir.
Publicité AR : l’essayage virtuel devient un réflexe, pas un gadget
Oubliez le filtre “fun” qui claque des paillettes. L’AR (réalité augmentée), en e-commerce, est passée de gimmick à game-changer.
Pourquoi ? Parce qu’elle règle un vrai frein à l’achat : l’incertitude. Est-ce que ces lunettes m’iront ? Ce rouge à lèvres sur ma carnation ? Ce canapé dans mon salon ?
Avec la bonne expérience AR, vous coupez ce doute à la racine. Et ça se traduit directement en chiffres.
+94 % de taux de conversion pour les utilisateurs exposés à une Lens AR sur Snapchat vs ceux qui ne l’utilisent pas.
AR = action, pas distraction
Les meilleurs cas ne cherchent plus à impressionner : ils fluidifient le passage à l’achat. L’utilisateur essaie, projette, clique. Et souvent, il convertit plus vite qu’après une fiche produit complète.


Une techno qui devient accessible
Jusqu’ici réservée aux gros budgets, l’AR devient un levier actionnable même pour les DNVB. Snapchat pousse fort son Lens Web Builder : un outil no-code pour créer ses filtres AR en interne. Plus besoin de studio 3D externalisé.
Et surtout : c’est nativement intégré au parcours pub. Pas une démo planquée en bas de page.
Pourquoi ça claque (et convertit) ?
- Parce que la projection visuelle réduit les hésitations. Moins de doutes, plus d’achats.
- Parce que l’AR fait le job d’un vendeur en ligne. Elle montre, contextualise, rassure.
- Parce qu’elle réconcilie branding et performance. Une pub qu’on explore → une pub qui imprime.
À activer si vous vendez un produit visuel, à choix multiple ou à forte valeur perçue (cosmétiques, optique, prêt-à-porter, mobilier…).
L’UGC n’est plus une “option sympa” : c’est un moteur de conversion
Il y a 3 ans, c’était un “nice to have”. Aujourd’hui, l’UGC (contenu généré par les utilisateurs) est devenu un pilier de l’acquisition e-commerce.
Pourquoi ? Parce que la parole des marques n’a plus le même poids : 84 % des acheteurs font plus confiance aux contenus produits par d’autres utilisateurs qu’aux publicités classiques.
Et ça ne se limite plus aux témoignages ou aux photos floues de colis reçus.
Les marques les plus agiles scénarisent leurs campagnes UGC, collaborent avec des micro-créateurs, intègrent des reviews vidéo dans les tunnels de vente, et repartagent des contenus natifs dans leurs ads.
Ce que ça change dans vos créas
- Format brut assumé : les vidéos trop léchées sont moins performantes. Le public cherche du vrai, pas du studio.
- Partenariats malins : pas besoin de viser les influenceurs à 100K followers. Les créateurs “authentiques” (1 à 10K) convertissent souvent mieux.
- Déclinaisons directes : un même UGC peut être reposté, monté, remixé en Spark Ads (TikTok) ou en Snap Ads pour nourrir votre funnel.
UGC organique vs sponsorisé
Toutes les marques parlent d’UGC. Mais peu font la différence entre le contenu organique et l’UGC sponsorisé ou amplifié, pensé dès le départ comme un levier marketing.
L’UGC organique, c’est celui qu’on ne briefe pas. Un client qui filme son colis, une réaction en story, un avant/après posté sans pression. C’est brut, spontané, parfois bancal — et c’est pour ça que ça marche. Il alimente la preuve sociale, booste la crédibilité, et fait le taf là où vos mots échouent : donner envie d’y croire.
L’UGC sponsorisé, lui, c’est de l’organique… maîtrisé. Une vidéo pensée pour l’ads, un script déguisé en retour d’expérience. On garde le ton “vrai”, mais on pilote le fond : angle, CTA, format. Résultat : une créa qui s’intègre au feed sans ressembler à une pub — mais qui convertit comme telle.
Identifier les pépites organiques qui buzzent, les monter proprement, et les amplifier en ads. Du vrai… en version scalable.
Un exemple : Ritual Vitamins – Quand les clients font mieux que les pubs
La marque a lancé un hashtag, les utilisateurs ont pris le relais. Résultat : des vidéos brutes, sincères, partagées en masse sur Snapchat… que Ritual a amplifiées dans ses ads. Le message passe mieux quand il vient du miroir de la salle de bain.

L’UGC, ce n’est pas juste du contenu sympa. C’est un levier à ROI rapide, à condition d’en faire un vrai ingrédient de vos campagnes paid, pas un bonus au fond du feed.
Vidéos courtes : un tunnel d’achat en 15 secondes chrono
Fini les pré-rolls mollassons ou les bannières qui clignotent. En 2025, la vidéo courte n’est plus un « bonus » créatif : c’est le socle de l’acquisition mobile. Là où l’attention se gagne, où le clic se joue — et où la conversion démarre.
Les formats Snap Ads en vidéo verticale boostent le taux de clic de +18 % en moyenne par rapport aux formats statiques (source : Snap Inc., 2024).
Un format qui vend, pas juste qui montre
Sur Snapchat, comme sur TikTok, une vidéo performante n’est pas une pub. C’est une mini-scène du quotidien, tournée en POV ou en selfie, qui attrape dès les 3 premières secondes. Le produit est contextualisé, le bénéfice est clair, le geste est simple. C’est du contenu qui fait croire qu’il n’en est pas.
Un exemple ? Cheerz mise tout sur l’impact en 40 secondes chrono (et ça paie)

Pas de voix off promo. Pas de texte léché. Juste 4 créateurs qui montrent comment ils transforment leurs photos en cadeaux personnalisés — le tout dans le format natif Snap qu’on scrolle sans y penser.
Une vidéo courte qui rentre dans le tunnel d’achat sans dire qu’elle vend.
+7x de taux de clic, –76 % de CPC vs les visuels classiques.
Ce qui fait la différence
- Un rythme qui colle au scroll : 1 accroche, 1 usage, 1 action. Pas de blabla, pas d’intro inutile. Dès la première seconde, il faut capter, montrer, entraîner. Sinon, le pouce passe.
- Des créas vraiment natives : tournées au téléphone, cadrées en vertical, sous-titrées directement dans l’app. Pas besoin de studio : ce qui marche, c’est ce qui ressemble au reste du feed.
- Un call-to-action ultra fluide : pas de bouton criard. Un swipe, un carrousel, un lien dans l’overlay produit. L’action est intégrée au geste, naturelle, sans rupture.
Pas besoin de spot à 20K. Juste d’un bon script.
La vidéo courte performe parce qu’elle semble vraie. Et parce qu’elle s’intègre parfaitement dans le feed des plateformes comme Snapchat. Même une créa montée sur CapCut peut faire exploser le ROI — si elle parle le langage de l’utilisateur.
À privilégier pour les produits à usage simple, démontrables en live ou portés par une émotion (cosmétique, food, accessoires, cadeaux, tech…). Un bon test : si vous pouvez le pitcher en 10 secondes IRL, vous pouvez en faire une vidéo qui convertit.
Le branding, c’est fini. Place aux preuves.
En 2025, personne ne vous attend avec une pub léchée et un slogan creux. Pour exister, il faut capter, prouver, projeter. Et vite.
- L’AR fait essayer avant d’acheter.
- Les vidéos courtes vendent en 15 secondes.
- L’UGC crédibilise quand votre discours ne suffit plus.
Pas besoin d’être Nike pour activer ça. Mais il faut oser sortir du PowerPoint et plonger dans le réel : un bon filtre, un bon angle, un bon créateur… et la bonne plateforme.
Si vous vendez du visuel, du style ou de l’émotion, testez. Ce n’est plus une plateforme pour les ados : c’est un terrain de jeu pour les marques qui savent se montrer utiles, pas juste visibles.
Et si vous deviez retenir une seule règle ? Créez moins. Convertissez plus. Avec ce qui capte (vraiment) l’attention
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